"Paul Delvaux, l'Homme qui aimait les trains", à "Train World", à Schaerbeek
« Prendre le train vers Huy était dans l’enfance de Delvaux une promesse de libération imminente… »
« Les gares d’antan ont, pour nous, le charme des choses passées… Elles ont aussi une certaine poésie un peu mélancolique, elles sont poussiéreuses et enfumées, nous les regardons avec les mêmes yeux que les maisons de nos grands-parents, pleines de souvenirs. C’est avec une certaine tendresse que nous considérons ces vieilles gares, les grandes avec leur verrière, les petites avec leurs auvents vitrés, nous les avons vécues enfants et elles ont fait partie de notre vie quotidienne… Les vieilles gares… s’en vont les unes après les autres… C’est dommage, et, pour nous, c’est une partie de notre jeunesse qui disparaît avec elles » (Paul Delvaux/08 mai 1978) (*p. 21).
De retour,… en train, de l’« Exposition universelle de Paris », en 1900, les parents du futur peintre, lui offrent, alors qu’il était âgé de 3 ans, « une petite locomotive et ses wagons : sa jeune imagination en fut galvanisée. Faut-il voir dans ce cadeau ordinaire la genèse d’une passion qui allait durer une vie » (Camille Brasseur/*p. 214). Ce fut, en tout cas, le début d’une collection de modèles réduits ferroviaires…
« Prenez dans une gare mystérieuse un de mes petits trains discrets et nocturnes. Il vous mènera vers la paix du coeur et de l’esprit » (Paul Delvaux/*p. 214)
« Paul Delvaux fréquente les gares depuis l’enfance, voyageant avec ses parents, qui retournaient régulièrement voire la famille au village. La gare du Luxembourg (à l’époque appelée Quartier Léopold/ndlr) était leur point de départ pour se rendre à Antheit. » (Camille Brasseur/*p. 18)
Aussi, avant de nous rendre dans les vastes salles de « Train World », sur un côté de l’immense salle des guichets, prenons un petit ascenseur, afin de découvrir une salle aux dimensions réduites, riche de ses premiers dessins et "pemières toiles (qui) révèlent qu'il est, avant tout,... un 'homme qui aimait les trains' " (Camille Brasseur/*p. 09), ... d'où l'intitulé de cette superbe exposition.
Alors qu’enfant, il révaît de devenir chef de gare, le le 28 novembre 1984, il était fait chef de gare d’honneur, par le Ministre des Transports, de l’époque, Herman De Croo. Son képi et son sifflet nous sont présentés dans cet espace réduit, où nous trouvons, également, l’une de ses palettes de peintre, présentée avec quelques-uns de ses pinceaux et une locomotive à vapeur miniature, de sa colection personnelle, ainsi qu’une trentaine de dessins, d’études préparatoires et d’encres de Chine aquarellées. Outre la Gare du Quartier Léopold (inaugurée en 1854 et rebaptisée Gare de Bruxelles-Luxembourg, le 28 mai 2000), nous découvrons sa vision d'autres gares de moindre imortance, comme celles d'Antheit, Marchin, Huy, Spa ou Statte.
Sur l’une de ses premières oeuvres, réalisée dans les années ’20, nous trouvons l’ancien fourgon à marchandises « Flamme », dont un modèle original est présenté, face au musée, sur la Place Princesse Élisabeth.
François Schuiten – le réalisateur des scénographies époustouflantes de « Trainworld » et de « L’Homme qui aimait les Trains », dessinateur de BD, entre autres de la série « Les Cités obscures » (1983-2009/scénarios de Benoît Peters), primé en Allemagne, en France, aux Etats-Unis, au Japon et en Belgique, lauréat, entre autres, en 1981, du « Grand-Prix Saint-Michel », à Bruxelles, et, en 2002, du « Grand-Prix de la Ville d’Angoulème » –nous confiait : « Tout l’amour que l’artiste portait au rail était déjà présent. L’osmose entre l’inspiration de sa peinture et le musée est parfaite, comme si cet écrin avait été créé sur mesure pour ses tableaux ! L’épopée du chemin de fer est surtout celle du temps des locomotives à vapeur, un monde aujourd’hui disparu qui a marqué son univers mental. »
Quant à Suzanne Houdart-Wilkin, son propos est, aussi, repris dans le catalogue : « Il dessine comme il respire, médite ou rêve, créant des oeuvres nées de l’effervescence émotive, qui dicte un trait rapide… »
Mais il est temps d’évoluer à l’extérieur, à l’arrière des bâtiments, afin de gagner l’entrée réelle de « Train World », fort de son univers théâtral et multisensoriel, en suivant une petite fille à la robe rouge, chère à Paul Delvaux, qui, figurant sur plusieurs de ses peintures, est, ici, peinte sur des panneaux, afin d’être notre guide, nous permettant d’évoluer entre les toiles du maître, de l'exposition temporaire et le matériel ferroviaire historique, de la collection permannente de "Train World".
Ainsi, dans le Hall 1, nous découvrons d’imposantes locomotives à vapeur et six tableaux de Paul Delvaux : « La Gare » (1921-1922), « Les Cheminots de la Gare du Luxembourg » (1922), « Gare de Luxembourg sous la Neige » (1922), « Le dernier Wagon » (1975), « Office du Soir » (1971) et « Les trois Lampes » (1964).
Concernant cette dernière oeuvre, exposée à la droite de deux locomotives, Camille Brasseur écrit dans son fort intéressant livre-catalogue (*p. 120-121) : « Le tableau est animé par une série de points lumineux, qui retiennent l’attention et donnent du frelief à cette nuit d’hiver. Le regard rebondit d’une petite fille (peinte de dos comme à l’habitude du peintre/ndlr), habillée d’une robe à dentelle, avec une colorette blanche, à une grande dame à la poitrine offerte. L’oeil s’accroche ensuite aux trois lampes à pétrole dont la lumière se réfléchit dans la structure métalique de la marquise qui les porte. »
« Aux wagons éclairés répondent les réverbères extérieures, tandis que plusieurs points rouges, signaux ou feux ferroviaires,ponctuent l’ensemble. Delvaux se plaît à jouer avec différentes sortes d’éclairages qui, comme au théâtre, impactent sur la perception et peuvent instaurer un climat énigmatique. Subtilement soulignées de lumière jaune, quelques branches d’arbres se distinguent de la forêt sombre. Elle paraît immense face aux deux petits enfants plantés à l’avant plan. »
Nous sommes accueillis dans le Hall 2, par « Chrysis » (1967/dont un détail est repris en couverture du livre-catalogue) et « Les Ombres » (1965/voir l’illustration dans l’entête), une huile sur toile de 125 x 231 cm, provenant d’une collection privée, nous montrant des wagons longeant la mer et, à l’arrière de la « jeune femme à l’allure paisible,… vêtue d’une longue robe blanche joliment décolletée », nous voyons « une porte à double battant (qui) s’ouvre sur la mer. » Et comme l’écris encore Camille Brasseur (*p. 135) : « Delvaux place régulièrement des portes, des embrasures ou des miroirs dans ses oeuvres. S’agit-il de marquer le passage vers d’autres mondes ? La porte ouverte est une invitation à découvrir le mystère que recèle tout voyages vers l’inconnu. Comme le train, elle est une incitation à l’aventure et suggère toutes les interprétations voulues… »
Témoignage de son intérêt pour les portes, Paul Delvaux s’est laisser photographier, en 1976, derrière une porte de voiture de seconde classe de la « SNCB »…
… Avant de quitter le Hall 2, notre attention est attirées par « Faubourg » (1960), « Petite Place de Gare » (1963) et « La Gare forestière » (1960). Au sujet de ce dernier tableau Paul Delvaux expliqua (*p. 125) : « Une telle composition a des racines que le spectateur ne peut voir, mais qu’il peut ressentir sous une forme ou une autre. Je ruminais l’idée de ce vieux train de mon enfance, surgi dans mon imagination, et d’une atmosphère étrange, autour d’une petite gare, qui, sans être désaffectée, serait parfaitement inutile, perdue dans un bois où, apparement, ne passe aucun train, avec pour seuls persnnages deux enfants venus d’on ne sait où. »
Et Camille Brasseur d’ajouter : « En utilisant le contraste puissant, né de l’association entre univers ferroviaire et nature, Delvaux convoque le mystère pur, celui des contes, dans lesquels la forêt est bien souvent un protagoniste en soi,au charme inquiétant. »
Poursuivons notre visite, avec, à l’entrée du Hall 3, « L’Age de Fer » (1951) et – jouxtant la bien jolie maison du garde barrières (dont l’intérieur est fort bien scénographié), à l’avant plan d’un wagon du train des déportés – les quatre tableaux commandés par la « SNCB », en 1963, portant sur la thématique ferroviaire, traitée dans une dualité jour-nuit.
A l’époque, l’électrification complète de la ligne Paris – Bruxelles – Amsterdam était réalisée et une nouvelle génération de voitures internationales était créée, sous le label « TEE » (« Trans Europ Express »). Ces quatre tableaux décorèrent, ainsi, les voitures de première classe, mettant à l’honneur les talents artistiques belges. Par ailleurs, quatre copies de ces oeuvres décorent les parois de l’une de ces luxueuses voitures, présentée, en permanence, au sein de ce musée…
Les « TEE » ne roulant plus, les quatre tableaux originaux se retrouvèrent dans le bureau de la direction de la « SNCB », jusqu’au 02 septembre 2019, date à laquelle la directrice, depuis 2016, de notre société ferroviaire, Sophie Dutordoir, décida de les confier à « Train World », leur permettant, dès lors, de pouvoir être admirés, de façon permanente, par le grand public, ceci après qu’ils aient été restaurés par l’ « IRPA » (« Institut Royal du Patrimoine Artistique »), faisant suite à la demande conjointe de la « SNCB » et de la « Fondation Paul Delvaux ».
Avant d’accéder au Hall 4, « Le Voyage légendaire » (1974) et « Le Tunnel » (1978) attirent notre attention. Commentant cette dernière oeuvre, lors de la visite de presse, Camille Brasseur attira notre attention : « C’est là que la célèbre petite fille qui habite nombre de ses tableaux, apparaîssant toujours de dos, révéle enfin son visage. » Près de ce tableau, deux dessins préparatoires nous dévoilent l’importance du travail réalisé en amont de cette peinture.
Nous terminons notre visite par le Hall 4, où nous découvrons « Le Sabbat » (1962) et « Hommage à Jules Verne » (1971), cette dernière peinture le mettant en scène, lui-même, sur le côté droit, alors que nous trouvons – à la gauche de l’huile sur toile, de 150 x 210 cm – le géologue Otto Lidenbrock, personnage principal du roman de Jules Verne (1828-1905), « Voyage au Centre de la Terre » (1864), devenu un personnage de l’univers « delvatien », puisqu’apparaissant dans plusieurs oeuvres de Paul Delvaux… De ce géologue allemand l’artiste belge parlait en ces termes (p. 159) : « Ce vieux ‘savant’, en effet un peu ridicule, j’ai pour lui de la tendresse, je ne le frappe d’aucune exclusive. S’il se trouve être là, et même si son aspect peut paraître cocasse, par comparaison à son entourage, ce n’est pas, chez moi, une attitude dominatrice. »
Qui sait si dans ses nombreuses représentations de femmes, Paul Delvaux n'était pas guidé par cette phrase (* p. 54) d'Henry de Montherlant (1895-1972) : "L'Homme ne rêve pas de la Femme parce qu'il la trouve mystérieuse; il la décrète mystérieuse pour justifier son rêve d'elle..."
Notons encore, sur la mezzanine, la présence d’un ensemble de clichés photographiques et d’un diaporama témoignant de l’intérêt que Paul Delvaux portait au monde ferroviaire.
Au passage, les enfants, et les « grands enfants » que nous sommes restés, rêveront en regardant un train miniature roulant dans un superbe décor montagnard, aux jolies petites maisons, éclairées comme il se doit, à moins que les jeunes visiteurs ne préfèrent s’installer au pilotage d’un train faisant face à une ligne de chemin de fer virtuelle…
Confortablement installés dans des fauteuils de 1ère classe, écoutons, enfin, la voix de Paul Delvaux, en regardant un court-métrage inédit, ce portrait de l’artiste étant un témoignage émouvant d’une personnalité qui a marqué bien plus que l’histoire de l’art belge, jouissant, désormais, d’une reconnaissance internationale.
Sur l'écran apparaît cette phrase de Paul Delvaux, mettant un terme à "L'Homme qui aimait les Trains" : "Je voudrais peindre un tableau fabuleux, dans lequel je vivrais, dans lequel je pourrais vivre."
Notre visite étant terminée, n’hésitons pas d’acquérir le livre-catalogue, qui va bien au-delà de l’exposition, étant un livre de qualité, excessivement bien documenté, sur l’oeuvre de Paul Delvaux, abondamment illustré, rédigé avec passion, par Camille Brasseur, directrice scientifique des collections de la « Fondation Paul Devaux » et commissaire de la présente exposition, qui tient à ajouter : « Delvaux s’est attaché à reproduire dans les justes détails ces locomotives mystérieuses. Cet ouvrage en rend compte,au travers d’étonnantes comparaisons illustrées. Photographies et dessins dévoilent également la passion de l’homme pour l’univers des cheminots. Ce livre propose une exploration inédite au cœur d’oeuvres ferroviaires baignées de lune. La destination des trains de Delvaux n’appartient qu’à ceux qui les regardent, chaque œuvre étant une invitation à l’évasion vers des contrées oniriques où un train peut en cacher un autre. »
Soulignons, enfin, que « Train World », authentique « opéra du train », occupe la 2è place sur les 121 musées bruxellois recommandés par « Trip Advisor ». Par ailleurs, pour la 4è année consécutive, « Train World » s’est vu décerner le score maximum de 3 étoiles par le renommé « Guide Vert Michelin ».
Aussi, notre visite nous permettra de pénétrer dans divers locomotives et wagons, ainsi que de voir tout le luxe de l’ancien train réservé à la famille royale, une voiture de tri postal, une autre aux compartiments scénographiés à l’esprit des vacances d’hiver et d’été, une impressionante collection d’horloges de gares, une évocation visuelle et sonore d’un accident au passage à niveau, une ancienne portion du pont ferroviaire de Luxembourg (Namur), une caisse de boîtes de conserves de crabes (évocation du « Crabe aux Pinces d’Or » des « Aventures de Tintin »), d’anciennes affiches, du matériel de quai (pour le transport de bagages ou la vente de snacks et de boissons), …, sans oublier la plus ancienne locomotive à vapeur exposée en Europe (nommée « Pays de Waes »/1845).
Ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 17h (dernier accès: 15h30/exposition : jusqu’au mardi 30 juin). Prix d’entrée : 12€ (9€, *de 06 à 17 ans, *seniors de 65 ans et plus, *cheminots et leurs ayant droit, *personne avec un handicap {non accompagnée, sinon 12€, pour deux, avec son accompagnateur} /1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, jusqu’à 5 ans inclus). Prix d’entrée familial : 36€ (*2 adultes et 3 enfants de moins de 18 ans ou *1 adulte et 4 enfants de moins de 18 ans). Livre-Catalogue : Camille Brasseur/Ed. « Snoeck »/cartonné/2019/240 p./ 34€. Site web/achat d’entrées en ligne : http://www.trainworld.be. Contacts : info@trainworld.be et 02/224.74.37.
A noter : via le site web : http://www.sncb.be ou dans toute gare ferroviaire belge, il est possible d’acheter un billet à prix réduit, « Discovery Combi/B-Excursion », comprenant le trajet en train et l’entrée à « Train World ».
Voilà, il ne nous reste plus qu’à (re)découvrir « L’Homme qui aimait les Trains », une exposition organisée conjointement par le « Musée Paul Delvaux » et « Train World », à l’occasion du 25è anniversaire du décès de l’artiste et du 40è anniversaire de la création de la « Fondation Paul Delvaux ».
Prenons donc le train (l’un d’entre eux, peint avec des reproductions d’oeuvres de Paul Delvaux, était en service, avant la fermeture du musée, pour raisons sanitaires) pour la Gare ferroviaire de Schaerbeek (inaugurée en 1888 et agrandie en 1913), qui est le site de « Train World » (le musée de la « SNCB », inauguré par le Roi Philippe, le 25 septembre 2015) et de ses expositions temporaires, sachant qu’un terminus de métro est situé face à ce musée.
Et si vous appréciez à leur juste valeur les peintures et dessins de cet immense artiste belge, vous vous devez de vous rendre à Saint-Idesbald, où vous pourrez goûter aux joies de la Mer du Nord, profiter de l’air iodé de la Côte, après avoir visité le « Musée Paul Delvaux », bien plus dynamique que jadis, nous proposant, aujourdhui, sur plus de 1.000 m2, la plus grande collection au monde de l’artiste : 68 huiles sur toile, plus de 3.000 dessins et aquarelles, 38 carnets de croquis, sans oublier la collection complète de ses gravures et de leurs cuivres, ainsi que des objets personnels figurant dans certaines œuvres.
0uverture : de 10h30 à 17h30, du mardi au dimanche, dès sa prochaine réouverture jusqu'au mercredi 30 septembre et du jeudi au dimanche, du jeudi 1er octobre au dimanche 03 janvier, incluant tous les jours fériés, sauf le 25 décembre et le 1erjanvier. Prix d’entrée : 10€ (8€, pour les seniors de 65 ans & plus / 7€, pour les étudiants). Promotion : 2 € de réuction pour tous les détenteurs d’un billet d’entrée à l’exposition consacrée à Paul Delvaux, à « Train World », jusqu’au mardi 30 juin. Site web : http://www.delvauxmuseum.com.
A noter que ni la « Fondation », ni le « Musée » ne bénéficient du moindre subside. Leur création est le fait de la générosité de l’artiste, leur fonctionnement actuel étant assuré grâce à la perception des droits d’auteurs, mais aussi grâce à la contribution de tous les visiteurs du « Musée ».
Pour clôturer cette présentation laisons le verbe à l’anthropologue français, Claude Lévi-Strauss (1908-2009), décédé à l’âge de 100 ans : "Delvaux manie le clair-obscur en virtuose, mais sa façon de l’employer s’éloigne du simple réalisme. Dans les scènes qu’il représente, les éclairages ne se plient pas docilement aux lois de l’optique. Le jeu des ombres et des lumières possède son propre rythme."
Yves Calbert,
avec des extraits du livre-catalogue rédigés par © Camille Brasseur.
Communication de « Train World » relative à l’actuelle situation sanitaire :
• Nettoyage accru de l’exposition et de l’ensemble du musée ;
• Protections prévues pour notre personnel ;
• Vitres de protection en plexiglas placées en caisse ;
• Limitation du nombre de visiteurs par créneaux horaires pour réguler l’affluence ;
• Présence accrue d’agents de gardiennage dans le musée ;
• Caisse physique ouverte (avec distanciation sociale) pour vous informer et traiter les types de tickets qui ne peuvent pas se régler en ligne ;
• Paiement uniquement par carte. Le cash n’est temporairement plus accepté.
• Afin de réduire le risque de contamination, la location des audioguides est pour le moment suspendue. L’application « Train World » vous permet de disposer du contenu complet de l’audioguide. Téléchargez ici l’app « Train World » pour IPhone ou pour Android.
Règles à repecter pour toute visite :
• Lavez-vous régulièrement les mains. Du savon et du gel hydroalcoolique sont mis à votre disposition.
• Veuillez respecter les signes de marquage au sol dans l’entrée, la boutique et devant les ascenseurs ainsi que le parcours à sens unique limité et balisé dans le musée. Certaines voitures et locomotives ne seront temporairement pas accessibles.
• Veuillez également respecter les gestes barrières à tout moment (distanciation d’1m50 entre chaque visiteur, port du masque fortement conseillé,…).
• L’achat de tickets en ligne est fortement recommandé pour limiter les files et pour minimiser les contacts. Seuls les tickets achetés sur notre site web vous permettent d’entrer directement dans le musée, sans devoir passer par la caisse.
« Train World » vous remercie de respecter ces mesures mises en place pour la sécurité de tous, et grâce auxquelles vous pourrez à nouveau admirer nos collection permanente et exposition temporaire en toute sérénité.