"Antoine de Saint Exupéry. Le Petit Prince parmi les Hommes", à "Brussels Expo", jusqu'au 30 Juin
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux », dixit « Le Renard », dans « Le Petit Prince ».
Traduit dans 450 langues et dialectes, « Le Petit Prince » – avec plus de 200 millions d’exemplaires vendus dans le monde depuis son édition, à New York, en 1943 – est le premier livre non religieux le plus lu au monde. Aujourd’hui, il s’en écoule encore 5 millions d’exemplaires par an, incluant des traductions en guarani, au Paraguay ; en hassanya, au Maroc ; en malayalam, marâthî, panjâbi, tamoul, en Inde ; en quichua, en Equateur ; en papiamento, à Curaçao ; en tagalog, aux Philippines ; …
Voilà qui a incité l’agence de conception belge belge « Tempora », fondée en 1998, a lui dédié une exposition, présentée au « Palais 2 » de « Brussels Expo », après avoir recueilli un immense succès à Lyon, ville de naissance de son auteur, Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
Superbement scénographiée, la présentation de la vie passionnante de ce dernier nous est contée tout au long des différentes salles de l’esposition « Antoine de Saint Exupéry. Le Petit Prince parmi les Hommes ».
« Le 14 octobre1926, un jeune homme un peu gauche, maladroit se présente l’aérodrome de Toulouse-Montaudran au directeur d’exploitation des ‘Latéocoère Lignes’, qui allaient bientôt devenir la ‘Compagnie Aéropostale’. Ce jeune-homme, il a 26 ans, C’est Antoine de Saint Exupéry … », écrit, en page 13 du catalogue, le concepteur, réalisateur et gestionnaire de l’exposition, Henri Dupuis.
Tout commence par un espace tout bleuté, consacré uniquement au « Petit Prince », gâce à une série de sculptures flurorescentes, créées en résine, par un artiste-plasticien français, vivant à Bangkok, Arnaud Nazare-Aga (°Paris/1965).
“Être présent avec mes sculptures à Bruxelles, c’est très symbolique pour moi, puisque c’est la première fois que j’expose dans une capitale européenne, qui plus est, la capitale de l’Union européenne … Le visiteur aura l’impression de rentrer dans l’espace, avec les murs peints en noir et décorés de milliers d’étoiles, les 17 sculptures semblent flotter dans l’univers. C’est une véritable immersion, même pour les non-voyants, puisque l’on peut toucher les œuvres !”, confia ce sculpteur.
Il poursuivit : « Adolescent, je me posais beaucoup de questions. J’ai eu une péritonite aigüe qui s’est mal passée, j’ai été déclaré cliniquement mort. En me réveillant, je me suis dit que j’avais besoin d’une expérience forte, une expérience spirituelle. La première option qui m’a traversé l’esprit a été d’essayer les hallucinogènes… Plus sérieusement, à cette époque ma mère suivait un stage sur le livre des morts tibétains dans le temple bouddhiste de la Boulaye, en Bourgogne, un des premiers créés en France … De 14 à 28 ans, j’ai vécu dans un temple bouddhiste, ayant participé à la construction de bouddhas monumentaux, sous la direction de grands artistes venus du Bhoutan. »
Ayant découvert, lors d’un séjour à Bangkok, des oeuvres de cet artiste plasticien, Nicolas Delsalle, délégué général de la « Fondation Antoine de Saint Exupéry », lui proposa de réaliser des sculptures du « Petit Prince », qu’il souhaitait être accessibles aux non-voyants, … celles-là même que nous pouvons donc admirer au sein de cette exposition.
« Le 14 octobre1926, un jeune homme un peu gauche, maladroit se présente à l’aérodrome de Toulouse-Montaudran au directeur d’exploitation des ‘Latéocoère Lignes’, qui allaient bientôt devenir la ‘Compagnie Aéropostale. Ce jeune-homme, il a 26 ans, C’est Antoine de Saint Exupéry … », écrit, en page 13 du catalogue, le concepteur, réalisateur et gestionnaire de l’exposition, Henri Dupuis.
Enfant, il avait attaché un voile à sa bicyclette, dans l’espoir de pouvoir décoller. En 1912, il s’échappe du domaine familial, pour rejoindre, à peu de distance, l’aéroport d’Ambérieu, où il réussit à convaincre un pilote de l’emmnener pour un vol au-dessus de cet aérodrome. Un baptême de l’air à l’âge de 12 ans !
Parmi les plus importantes pièces exposées, notons :
* des morceaux de l’épave de l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry, découverte, le 27 mai 2000, par le plongeur marseillais Luc Vanrell, au large de Marseille, 55 ans après la disparition de l’écrivain français, le 31 juillet 1944, alors qu’il avait quitté l’aéroport corse de Bastia Poretta, afin d’efectuer des reconnaissances photographiques, devant aider à tracer les cartes du sud du pays, avant le débarquement prévu en Provence.
* la plaque métallique matricule du pilote français, trouvée dans son filet de pêche, le 7 septembre 1998, par un patron pêcheur marseillais, Jean-Claude Bianco, gâce auquel il a été possible de localiser l’épave de l’avion.
* une table en bois, qui se trouvait dans le « Bocal », l’appartement new yorkais de l’un de ses amis, rencontré, dans les années ’20, aux « Beaux-Arts », à Paris, l’artiste peintre Bernard Lamotte (1903-1983), signée, entre 1941 et 1943, par différents artistes, alors exilés en terre américaine, tel.le.s Ingrid Bergman, Charlie Chaplin, Salvatore Dali, Marlène Dietrich, Jean Gabin, Marlène Dietrich et Jean Renoir, sans oublier une esquisse du « Petit-Prince », gravé par son auteur.
Sachant que c’est en ce lieu, lors de son exil new yorkais, qu’il écrivit « Le Petit Prince », nous trouvons, à proximité de cette table, sa machine à écrire, mais, également, sa boîte de pastels, sachant que Saint Ex, lui-même, illustra son ouvrage, des dessins de son personnage, dont les premiers, par ailleurs, précédèrent son travail d’écriture.
La découverte de la vie de Saint Exupéry débute par un mur d’affiches de l’ « Aéropostale », nous rappelant sa présence au sein de cette compagnie aérienne, tout au début de sa carrière de pilote, évoquant ses vols en Afrique, via nombre de documents, alors qu’il fut chef d’Escale, en 1927-1928, à Cap Juby, dans le Rio de Oro, nommé Sahara espagnol, de 1884 à 1976.
Son supérieur hiérarchique, Didier Daurat (1891-1969) écrivit : « Il va, peu à peu, s’élever de lui-même, à la hauteur de ce rôle magnifique d’ambassadeur, faire briller autour de lui, jusqu’aux confins du désert l’éclat du presige de la France« (catalogue, page 36).
De son côté il écrivit à sa maman : « Le marabout vient tous les jours me donner une leçon d’arabe … J’offre des thés mondains àdes chefs maures. Et ils m’invitent, à leur tour, à deux kilomètres en dissidence, où jamais aucun Espagnol n’est encore allé » (catalogue, page 36).
En ce lieu, sa mission consiste à accueillir les pilotes et, en cas de panne, partir à leur recherche, voire les libérer s’ils ont été faits prisonniers, par les Maures, au contact de qui il paye de sa personne pour établir de bonnes relations … « Je fais un métier d’aviateur, d’ambassadeur et d’explorateur », écrivit-il à son beau-frère, Pierre de Giraud d’Agay…
Un « ambassadeur » qui vivait à la dure :« Un fort sur la plage, notre baraque qui s’y adosse et plus rien pendant des centaines et des centaines de kilomètres … C’est un dépouillement total. Un lit fait d’une planche et d’une paillasse maigre, une cuvette, un pot à eau. Une chambre de monastère », écrivit-il à sa maman (catalogue, page 30).
Ce dépouillement, cette solitude sont, cependant, favorables à l’écolsion de son oeuvre. Ainsi, il prend la plume pour écrire à sa mère : « Je lis un peu et me suis décidé à écrire un livre. J’ai déjà une centaine de pages et suis assez empêtré dans sa construction. J’y veux faire entrer beaucoup trop de choses et de points de vue différents » (catalogue, page 35). Il évoquait l’écriture de « Courier Sud », qui, en 1929, sur la recommandation de l’écrivain français André Gide (1869-1951), fut publié par l’éditeur parisien Gaston Gallimard (1881-1975).
En préface de « Vol de Nuit » (1931), André Gide écrivit : « Je lui sais gré, particulièrement, d’éclairer cette vérité paradoxale que le bonheur de l’homme n’est pas dans la liberté mais dans l’acceptation d’un devoir. »
En cette meme année 1929, vivant à Buenos Aires, il est nommé directeur de l’ « Aeroposta Argentina », ouvrant de nouvelles lignes vers la Terre de Feu, à l’extrême sud du continent américain.
Devenu pilote de raid, son avion s’écrasa dans le désert de Lybie, alors qu »il participait, en 1935, à un raid Paris-Saïgon, avec son mécanicien, André Prévot (1907-1947), une fidèle reproduction du thermos, dont le contenu les maintint en vie, est exposé, alors qu’un enregistrement nous permet d’entendre Saint Exupéry raconter son accident, des photos nous dévoilant l’épave de son « Caudron Simoun ».
Lors d’un vol New York-Terre de Feu, en 1938, il s’écrase sur l’aéroport de Guatemala City, de graves blessures en résultant.
Quelques sièges d’une salle de cinéma faisant face à un écran, nous pourrons regarder des témoignages de son incursion dans le monde du 7è art, par des adaptations de ses romans, dont des affiches exposées témoignent, telles celles des films, dont il est le scénariste : « Anne-Marie » (Raymond Bernard/France/1936/108′) et « Courrier Sud » (Pierre Billon/France/1937/ 91′).
Après avoir découvert l’ « homme public », c’est maintenant l’ « homme privé » qui nous est proposé : « Lorsque j’étais petit garçon … je remonte loin dans enfance. L’enfance, ce grand territoire d’où chacun est sorti ! D’où suis-je ? je suis de mon enfance comme d’un pays … »
… Une enfance heureuse qu’il vécut – dans le château familial de Saint-Maurice-de-Rémens, en région Rhône-Alpes, dont le parc constitue son terrain de jeux – avec ses soeurs Gabrielle, Marie-Madeleine et Simone, ainsi que son frère, François, sa maman, Marie ayant écrit : « Tout le jardin était offrande. Tout le jardin était légende. »
Alors que son coffre à jouets est exposé, une photo géante des 5 enfants trône dans cet espace de l’expo, où nombre d’autres photos, de carnets, de lettres, …, sa soeur Gabrielle ayant écrit : « C’était un ravissant enfant. Ravissant. Des cheveux blonds frisés, qui lui faisaient une auréolelumineuse, qui faisait qu’on l’appelait le ‘Roi Soleil’. »
Quant à sa maman, elle écrivit : « Mon premier souvenir, c’est Antoine me suivant dans le parc avec une petite chaise verte. Et quant il fallait m’arrêter, Antoine s’asseyait sur la petite chaise et attendait que je reparte. On faisait, comme cela, tout le tour du parc. Il était excessivement vivant, sensible, assez insupportable ; mais alors d’une sensibilité extrême. »
Vient, en 1930, sa rencontre avec l’artiste peintre et sculptrice salvadorienne Consuelo Suncin (1901-1979), dans les salons de l’ « Alliance françaie » de Buenos Aires, suivie de son mariage, le 12 avril 1931, nombre de photos et autres témoignages illustrant cette romance, tels son portefeuille avec une photo de son épouse, trois pipes offertes par cette dernière et un flacon de parfum « Vol de Nuit », éponyme de son roman, édité en 1931.
Son amitié avec, entre autres, ses collègues pilotes Henry Guillaumet (1902-1940) et Jean Mermoz (1901-1936) nous est confiée. Probablement Saint Exupéry eut-il l’occasion d’utiliser avec eux l’échiquier et le jeu de cartes exposés.
Comme en témoigne sa soeur Simone : « Sa sensibilité est extrême. Mais s’il reçoit beaucoup, il donne encore davantage. Sa générosoté est inépuisable. »
« Mes amis m’aident en existant », déclara-t-il, alors que son ami Léon Werth (1878-1955) rapporta – dans son ouvrage « Saint-Exupéry tel que je l’ai connu » (Ed. « Seuil »/1948/p. 165) – un propos de Saint-Ex : « L’amité véritable, je la reconnais à cela qu’elle ne peut être déçue. »
Inventeur, il dépose une douzaine de brevets, entre 1934 et 1940.
Journaliste, couvrant la guerre d'Espagne, pour le quotidien parisien « L’Intransigeant », il titre, en première page : « On fusille comme on déboise … Et les hommes ne se respectent plus les uns les autres. » Le vendredi 14 août 1936, toujours en première page de ce journal, il titre : « Une guerre civile ce n’est point une guerre, mais une maladie. »
Les accords de Munich étant signés le 30 septembre 1938, le 02 octobre, dans « Paris- Soir », il écrivit : « Quand la Paix nous semblait menacée, nous découvrions la honte de la guerre. Quand la guerre nous semblait épargnée, nous ressentions la honte de la paix. »
Effectuant un reportage en URSS, dans le train vers Moscou, passager en troisième classe, il observe un enfant de pauvres mineurs polonais, lui qui vécut une enfance privilégiée, il écrit : « Un Mozart assassiné », … un propos toujours d’actualité, avec ces enfants ukréniens et russes, qui, victimes de la guerre, ont dû quiter leurs maisons, leurs écoles, leurs plaines de jeux, leurs amis, …
Se rapprochant encore de notre brutale actualité, en page 89 du catalogue, évoquant un bombardement, en Espagne, nous lisons : « J’ai vu des ménagères éventrées, j’ai vu des enfants défigurés, j’ai vu cette vieille marchande ambulante éponger les débris de cettecervelle qui avait giclé sur ses trésors, j’ai vu la concierge sortir de sa loge et purifier d’un seau d’eau letroyyoi, et je n’ai pas encore compris quel rôle jouaient dans une guerre, ces humbles incidents de voirie. Rôle moral ? Mais un bombardement se retourne contre son but ! »
Alors que nous entendons la voix d’Antoine de Saint Exupéry, expliquant comment la propagande nazie nous a trompés, tous des témoignages, des pages de journeaux, …, sont présentés dans un espace évoquant une salle de rotatives, où défilent, sur un écran, les « Unes », signées Saint-Exupéry, de « L’Intransigeant », déjà cité, mais aussi de « France-Soir », alors que tous les titres de ses romans sont répertoriés, son dernier ouvrage, « Citadelle », étant resté inachevé, des suites du décès de son auteur.
Nous passons par la reconstitution d’une carlingue d’avion militaire, supposé être en pleine campagne de France, alors que par les hublots, des images nous donnent l’impression de survoler Arras, le 23 mai 1940, trame de son ouvrage « Pilote de Guerre » (1942), ceci dans le vacarme de tirs de la DCA, alors que le dialogue du chef d’appareil, Saint Ex, et du pilote est pratiquement inaudible.
« Le métier de témoin m’a toujours fait horreur. Que suis-je si je ne paticipe pas ? J’ai besoin pour être de participer. Je me nourris des qualités de mes camarades … », déclara t’il, alors que les médecins ne l’estimaient pas apte à voler. Finissant par obtenir le droit d’effectuer cette mission au-dessus d’Arras, il réussissait, son avion étant touché par l’ennemi à ramener, à bon port, son avion, ce qui lui valut la Croix de Guerre et une citation à l’ordre de l’Armée.
Si l’un de ses amis, Joseph Kessel (1898-1979) écrivit : « J’ai rencontré beaucoup d »hommes qui sont à la fois hommes de poésie et d’action. Mais toujours, en eux, l’un de ces personnages était gêné par l’autre … Seul Saint-Exupéry est à la fois entièrement écrivain et entièrement pilote », ce dernier écrivant, dans « Pilote de Guerre » (1942) : « D’où suis-je ? Je suis de mon enfance. Je suis de mon enfance comme d’un pays … »
Démobilisé le 30 juillet, il s’exile à New York, dès le 30 décembre 1940, essayant de convaincre les Américains de s’engager militairemet aux côtés des Alliés, son livre Ne voulant pas être témoin, en avril 1943, il gagne l’Afrique du Nord, étant promu commandant le 25 juin.
Ayant été mis à pied par les autorités américaines, suite à un accident d’atterissage, l’autorisation de combattre lui est redonnée, au printemps 1944. Retrouvant ses camarades pilotes, à Algero, en Sardaigne, puis à Borgo, en Corse, il décole de cette dernière île, le 31 juillet, … son avion, non localisé, à l’époque, étant abattu … Ni lui, ni son avion n’ayant été retrouvés, le 20 septembre 1945, le tribunal de Bastia le déclare « Mort pour La France ».
Nous évitant de terminer notre visite sur cette triste note, « Tempora » a eu l’excellente initiative de confier au créateur tournaisien,multi récompensé pour ses spectacles urbains et autres événements, Luc Petit – fort de sa devise : « Je veux que les gens n’aient pas assez de leurs yeux pour tout regarder autour d’eux » –, la réalisation d’un espace immersif, où des livres géants, ouverts, prennent vie, durant douze minutes, dévoilant des images pleines de poésie du « Petit Prince ».
Si l’un de ses amis, le romancier français, né en Argentine, Joseph Kessel (1898-1979 ) écrivit : « J’ai rencontré beaucoup d »hommes qui sont à la fois hommes de poésie et d’action. Mais toujours, en eux, l’un de ces personnages était rogé, gêné par l’autre … Seul Saint Eupéry est à la fois entièement écrivain et entièrement pilote », lui-même écrivit, dans « Pilote de Guerre » (1942) : « D’où suis-je ? Je suis de mon enfance. Je suis de mon enfance comme d’un pays … »
Lieu : « Palais 2 » de « Brussels-Expo ». Ouverture : jusqu’au jeudi 30 juin, du mardi au vendredi, de 09h à 17h, le samedi et le dimanche, de 10h à 18h. Prix d’entrée (audio-guide inclus) : 17€ (15€, à partir de 65 ans et pour les membres d’un groupe de minimum 20 personnes / 13€, de 17 à 25 ans / 10€, de 06 à 18 ans / 07€, pour les membres d’un groupe scolaire / 01€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 6 ans / 45€, pour 2 adultes et 2 enfants de 06 à 18 ans). Catalogue : Ed. "Tempora"/Bruxelles/2021/broché/160 p. Contacts : 02/549.60.49 & info@expo-petitprince.com. Site web : www.expo-petitprince .com. Avantages : avec un billet d’entrée de cette exposition, réduction de 02€, pour l’accès à l’ « Atomium » et à « Mini-Europe ».
Une superbe exposition, qui n’est plus accessible à Laeken que pour quelques semaines !
A noter que, dans ce même Palais 2, nous pouvons découvrir « The Climate Show », dont Rebecca Thissen, chargée de mission « Justice climatique », au « CNCD » (« Centre National de Coopération au Développement ») écrit : » ‘The Climate Show’ permet de rappeler les enjeux, au niveau mondial, mais aussi d’expliquer ce que nous pouvons faire concrètement, à notre échelle. C’est très constructif de donner la parole aux citoyens … Nous pouvons être, chacun et chacune, acteurs et actrices du changement, en mettant des solutions à la portée de tous. »
« C’est un spectacle participatif, à la croisée du théâtre, du cinéma, de l’installation artistique et de la performance collective », explique Louise Schoemans, coordinatrice de ce projet, pour « Tempora ».
Directeur général de « Cap Sciences », Raphaël Dupin écrit : « Nous nous sommes rendu compte que le grand public n’a pas spécialement envie de venir à une exposition sur le climat. En revanche assister à un show interactif, ludique et interpellant, où les visiteurs vont pouvoir voter et paticiper, devrait sensibiliser le plus grand nombre ! »
Ce spectacle interactif, de 45′, se présente avec trois écrans et une scène, sur laquelle une comédienne, dans le rôle de la jeune Camille, entamme un dialogue confrontant, avec ses ami.e.s Louna et Thomas, quant à la manière de résoudre la question clmatique, sur un plan indiiduel et collectif, un boîtier pour voter étant remis à chaque spectateur.
« Face à l’urgence, ‘The Climate Show’ convoque les arts et les sciences, pour oofrir une scène unique au discours climatique » (« RTBF »).
Ouverture : jusqu’au jeudi 30 juin, le mardi, à 10h, 11h, 13h, 14h, le samedi et le dimanche, à 13h, 14h, 15h, 16h. Réouverture : le jeudi 1er septembre. Réservations obligatoires : http://www.theclimateshow-fr.ticketlive.be. Prix d’entrée : 14€ (12€, dès 65 ans et par membre d’un groupe de minimum 20 adultes / 10€, de 19 à 25 ans / 7€, de 10 à 18 ans et par membre d’un groupe scolaire / 1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 10 ans). Contacts : info@theclimateshow.eu & 02/549.60.49. Site web : http://www.theclimateshow.eu.
Yves Calbert.