"Au Travail ! Les Ateliers d'Artistes en Belgique au XIXè siècle", à Namur, jusqu'au 10 mars 2024
« Que voulez-vous, je ne peux travailler comme la plupart des bons peintres de Bruxelles qui vont à l’atelier comme au bureau & ‘peignent entre leurs repas’. Moi quand je travaille, je ne dors pas, je ne mange guère & la fièvre s’empare de moi jusqu’à ce que je m’affale sur le flanc comme un navire chassé par le sud-ouest » (Félicien Rops/ 1884).
« La première question que l’on vous pose, lorsque vous avouez à des inconnus que vous êtes un artiste est : ‘Est-ce que tu as un atelier ?’ Sociologiquement on comprend le sens de la question. Pour paraître un véritable travailleur, il faut certains attributs matériels, à commencer par une place à soi, dévolue au travail. » Ainsi s’exprimait le personnage du roman de Bruno Gibert (°Paris/1961), « Les Forçats » (2019), évoquant ses débuts tâtonnants dans le monde de l’Art, en laissant entendre que l’atelier est une condition indispensable à l’affirmation d’une activité artistique, d’une légitimité dans le champs de l’Art (catalogue, p. 9).
A côté d’une authentique presse portable, de la firme « Cadar », retrouvée dans l’atelier de Félicien Rops (Félicien Joseph Victor Rops/1833 -1898), du Château de Thozée, nous découvrons, face à nous, dans la première salle de l’exposition, l’imposante huile sur toile (146,5 x 116 cm) du peintre français Paul Mathey (1844-1929), « Félicien Rops dans son Atelier » ou « Portrait d’un Graveur » (1888), exposée, l’année de sa création, au « Salon de Paris », cette oeuvre étant prêtée, pour cette exposition, par le « Musée d’Orsay ».
« Voici la chose : Mathey, le peintre, faisait mon portrait, grandeur nature : un Rops simple, tirant une épreuve à sa presse, en bon ‘ouvrier » que j’ai toujours tenu à être, avant tout, en Art … En bon imprimeur, avec ma chemise bleue de tous les jours, & mes mains sales. Mais l’atelier étant petit, le chevalet insuffisant, et la toile grande, nous avons. à grands renforts de clous & de marteaux, cloué la toile sur la bibliothèque » (Félicien Rops/catalogue/p. 72).
De cette toile, Maurice Brincourt (1857-1943) écrivit, en 1890, dans « L’Exposition universelle de 1889 » : « C’est de l’Art et de l’Art vrai, et c’est la caractéristique de l’ensemble de notre peinture contemporaine, faite d’observation. »
L’historien de l’art français Henry Houssaye (1848-1911) décrivit cet atelier, dans son livre « Le Salon de 1888 », en ces termes : « Une mansarde éclairée par le jour cru d’une lucarne à tabatière ; au fond, un carton rempli de gravures, une table surchargée d’épreuves, de flacons d’acides : tel est le décor que Paul Mathey a donné à son pittoresque portrait de Félicien Rops » (catalogue/p. 75).
Dans cette première salle, une vitrine nous présente une palette, des crayons, encres, grattoirs, plumes, pointes sèches, tampons pour encrage, … ayant appartenu à Félicien Rops, alors que nous pouvons, tour à tour, nous pencher vers un présentoir, qui nous permet de respirer l’air tel qu’il devait être, à l’époque, dans son atelier, les fumées du tabac et d’un poêle à bois à bois, se mêlant aux odeurs de l’encre taille douce, … voire à des parfums féminins à la mode. A nous de profiter de cette note olfactive originale – réalisée par Carole Calvez, parfumeuse spécialisée en re-créations des odeurs – qui nous rapproche de ce que Félicien Rops humait dans ses différents ateliers.
Nous parlons bien d’ateliers, au pluriel, vu qu’à partir des années 1860, l’artiste namurois fit de nombreux allers-retours entre Namur, le château de Thozée, Bruxelles et Paris. De fait, à l’époque, il occupait, simultanément, plusieurs ateliers – dont rien moins qu’une dizaine à Paris -, ses multiples déménagements ne facilitant pas la vie de ses correspondant.e.s, qui avaient des difficultés à suivre ses déplacements, même si son point d’ancrage essentiel était bien notre capitale, grâce à son réseau de collectionneurs et de marchands d’art.
Notons que l’énumération des ateliers de Félicien Rops, avec de nombreuses informations historiques et illustrations, est affichée au sein de cette première salle, nous apprenant notamment que dès 1856, il possédait une chambre noire, dans l’ancienne rue Neuve, à Namur, avant de disposer, dès 1860, d’un atelier, dans le Château de Thozée, propriété de son épouse, Charlotte Polet de Faveaux (1835-1929). En 1862, c’était à Paris, au sein de l’ « Hôtel Voltaire » (« Cest là où j’ai fait ma première eau-forte, là où habitait Baudelaire, … », écrivit-il). En 1872, il profitait d‘un atelier, au N° 317, de l’avenue Louise, à Bruxelles, là où il avait emménagé, avec son épouse, jusqu’à leur séparation, en 1874, disposant alors d’un atelier, à sa nouvelle adresse de la rue de l’Association, alors que de la même année jusqu’en 1879, vivant avec les soeurs Duluc, rue Mosnier, à Paris, il y eut un autre atelier. … … …
Henry de Groux (1866-1930), artiste peintre, graveur et sculpteur symboliste belge, ayant été reçu dans l’un des ateliers de Félicien Rops, celui de la rue Boieldieu, à Paris, écrivit, en 1903 : « L’endroit tenait plus de l’asile et du cabinet de travail d’un étudiant que du laboratoire du plus grand aquafortiste de notre époque. Un atelier assez minuscule dans la mansarde d’une grande bâtisse, aux murs uniformément blancs, et éclairé par une grande lucarne. Je ne me rappelle pas y avoir vu le moindre luxe d’accessoires, sauf dans les ustensiles qu’il utilisait pour l’oeuvre qu’il réalisait alors » (catalogue,/p. 12).
Dans « Madame Lupa. Roman bourgeois », l’écrivain belge Camille Lemonier (1844-1913) précisa : « Il fait gentil chez vous … Elle s’arrêtait devant les chevalets, avisait le mystère des angles défendus par des tentures, palpait entre ses doigts, avec une curiosité de connaisseur la moelleur satineuse de damas, des lampas et des brocarts. Dans leurs réunions, quelquefois, la vie des artistes avait amené la révélation de secrètes de débauches et d’une existence plus dissolue que celle des autres hommes ; l’idée des modèles de femmes nues, posant sur un plateau, avec une impudeur tranquille, indifférente aux regards qui fouillaient leurs flancs … » (catalogue, p. 96).
Notons, au sortir de la première salle, la présence de deux fusains sur papier, réalisés par la fille de Félicien Rops et de Léontine Duluc, Claire Duluc (1871-1944), née à Paris, alors que ses parents y vivaient, en compagnie de la soeur de Léontine, Aurélie. Signalons que les femmes n’étant pas admises dans les Académies, Claire Duluc signait Étienne Morannes ou Monsieur Haringus ses illustrations pour les livres de son mari, Eugène Demolder, critique d’art & écrivain.
Au sujet de sa fille, Claire, l’artiste namurois écrivit : « Comme je l’écrivais à Verhaeren, je suis peut-être un mari douteux, mais je me sens le meilleur des pères. Mon fils [Paul], c’est l’enfant des époques opulentes de ma vie, ma fille [Claire], celui des jours pénibles, l’enfant pour lequel j’ai abaissé ma morgue de bourgeois ex-riche pour 'vendre'. Et puis, c’est la fille de mon corps & de mon esprit, et je l’en aime doublement. »
Pour sa part, Félicien Rops évoquait les soeurs Duluc en ses termes : « Retrouver les mignonnes de la rue Mosnier ; ce qu’elles sont et seront : toujours les plus honnêtes et les plus charmantes créatures du monde. Elles me réconcilieraient avec toute l’Humanité. »
Face à ces fusains, un diaporama nous présente différents ateliers dans lesquels Félicien Rops travailla, notamment ceux de Constantin Meunier (1831-1905) et de Jean Robie (1821-1910).
Face à deux gravures et deux lithographies de Félicien Rops, publiées dans l’hebdomadaire bruxellois « Uylenspiegel » (1856-1863), nous trouvons des copies de deux intéressantes cartes géographiques. Celle de la Belgique nous dévoile qu’en 1866, l’on dénombrait 320 ateliers d’artistes à Bruxelles, pour 117 à Antwerpen (« Il règne à Bruxelles une émulation qu’Anvers ferait bien d’imiter », lisait-on, en 1883, dans la revue pédagogique « Causerie artistique »), 60 à Gent, 39 à Liège et 12 à Spa. Quant à celle de Bruxelles, datée de 1901, elle localisait les ateliers d’artistes existant alors, soulignant l’intense activité artistique à Ixelles et à Schaerbeek.
Ainsi, dans l'hebdomadaire belge "L'Art moderne" (1881-1914), en 1892, on lisait : "Jamais on ne se serait douté que la commune d'Ixelles fut si riche en artistes ... C'est à croire que tous les peintres contemporains habitent la Commune d'Ixelles", alors qu'en 1891, l'on pouvait lire : "C'est à se demander si à Schaerbeek, il y a des citoyens qui exercent d'autres professions que celles de barbouiller des toiles ou de pétrir de la glaise".
"C'était alors, quant au décor, en majeure partie, une grosse bourgade de maraîchers et de petits cultivateurs", constatait l'écrivain flamand d'expression francophone Georges Eeckhout (1854-1927), dans "Mon Faubourg de Schaerbeek" (Ed. "L'Etoile belge"/1917).
L’accès à la nudité, légitimé par la formation artistique et la pratique de l’art, attire indéniablement les jeunes artistes et contribue à donner à l’atelier sa réputation sulfureuse. Tantôt professionnel, tantôt amateur, le modèle féminin est souvent jeune et issu des classes modestes. Des relations de domination économiques et sociales s’établissent souvent entre ces femmes et les artistes, alimentant les stéréotypes érotiques autour des ateliers … Malgré une respectabilité grandissante, au cours du siècle, ces lieux intimes de création alimentent donc les fantasmes masculins.
Ces échanges ambigus – amoureux, voire purement sexuels – ne laissent pas les écrivain.es et les artistes, au XIXè siècle, indifférent.e.s. Ils.elles exploitent ce thème dans de nombreuses œuvres littéraires et plastiques.
Ainsi dans la grande salle du rez-de chaussée, l’on évoque l’autrice néerlandaise Neel Doff (1858-1942), qui, issue de la classe ouvrière, put échapper à la prostitution en devenant modèle, ce qui lui permit, en fréquentant des artistes, d’acquérir une éducation et de former son goût.
Dans son livre « Keetje » (1919), elle décrit (Ed. « Labor »/1987/p. 47) sa souffrance de devoir se déplacer, à pied, avec de vieilles chaussures aux semelles calcinées, du faubourg, où elle demeurait, jusqu’à l’atelier, sis dans un beau quartier : « Il me fallait toujours aller très loin : nous habitions aux confins d’un quartier populaire, et les peintres, presque tous, à l’autre extrémité de la ville. En hiver, saison où je posais le plus, je devais, par la pluie, la neige et le gel, marcher une bonne heure, sans paletot, souvent la marche rendue difficile par un clou, qui m’entrait dans la plante des pieds, toujours les bas mouillés, n’en n’ayant pas de rechange » (catalogue/p. 104).
Et de continuer, évoquant l'exigence d'un peintre : " 'Surtout ne bouge pas la tête, l'étoffe fait un pli superbe sur la nuque'. J'eus bientôt un torticolis, qui me causait des tiraillements dans toute la tête."
Si ces marches sont épuisantes, les séances de poses ne le sont pas moins. Le corps de « Keetje » y est également malmené. L’héroïne de ce roman autobiographique devant, en effet, se déshabiller, ce qui l’exposait au froid. Aussi, la toux ne la quittait plus. L’atelier était, aussi, source d’humiliation, les peintres, selon elle, méprisant souvent leurs modèles, les soumettant à leurs caprices, désirs et volontés. Ainsi un peintre lui dit : « Je te ferai poser, une séance, si tu peux rester debout, pendant trois heures, au moins, sans prendre de repos. »
Une huile sur toile (123 x 183 cm) de Léopold Speekaert (1834-1915), « La première Pose »/s.d., illustre fort bien le malaise d’une jeune modèle, avant d’entamer sa séance de pose, alors que nous découvrons une héliogravure (46 x 31 cm), « Ma Fille, Monsieur Cabanel » (retirage de 1905), de Félicien Rops, qui nous montre une maman présentant sa fille, nue et effrayée, à un artiste.
En nous rendant à l'étage, nous trouvons des copies d'affiches, dont l'une pour la mise en vente d'un "Très bel atelier d'artiste peintre ou amateur, avec habitation très artistique, de jolie situation, à Ixelles", ou encore une autre pour une "Belle et spacieuse maison de rentier, avec atelier d'artiste, annexes et jardin, à Schaerbeek".
Devant l’entrée de la salle du premier étage, nous trouvons un portrait au fusain rde l’écrivain, peintre et grand voyageur bruxellois Jean Robie, qui, dans le parc de sa vaste propriété de la chaussée de Charleroi, à Saint-Gilles , organisait des cours privés à destination des jeunes-filles, qui, fort longtemps, n’eurent pas accès aux Académies, des photographies nous montrant ces jeunes-filles au travail.
Mais l’atelier peut, aussi, être un agréable lieu de rencontre et de promotion de ses oeuvres. Ainsi, la sculptrice belgo-française Yvonne Serruys (1873-1953) écrivit, dans « Unidentified Manuscripts » : « Mon atelier se remplit de visiteurs imprévus, envoyés, sûrement, par mes amis ; je suis obligée de prendre un jour, mais ce jour va jusqu’à minuit, et trop d’amis s’attardent pour me raconter des histoires qui ne sont pas toutes édifiantes … Mon atelier, toujours ouvert, laissa entrer beaucoup de gens intéressants … Tout cela peuplait mon atelier, non seulement d’êtres et d’images, mais d’idées et de sentiments ».
Qu’en est-il des ateliers d’artistes belges durant la seconde moitié du XIXè siècle ? Lieu de travail, d’expérimentation, mais aussi lieu d’exposition et de vente, l’atelier fait partie de l’imaginaire collectif, tant il recèle de mystère, ce qui nous est dévoilé par la présente exposition, qui nous propose un dialogue entre l’atelier, comme espace de création, vitrine médiatique ou encore objet de fantasmes et les projections, à travers ses représentations dans l’Art et la littérature. Une telle articulation permet de saisir la double réalité, à la fois matérielle et symbolique, propre à l’atelier d’artiste et sa double dimension, entre intimité et publicité.
Alors que nous avons évoqué Camille Lemonier, nous pouvons le voir, peint par Alfred Stevens (1823-1906). Nous le découvrons lisant un livre dans son atelier, à la lumière d’une fenêtre, devant laquelle il est accoudé dans « Camille Lemonier dans l’atelier de l’artiste » (s.d.), une huile sur toile de 61 x 48 cm, cette oeuvre, comme d’autres exposées, soulignant l’importance de la présence de fenêtres dans chaque atelier.
Un atelier peut, aussi, être peint, sans modèle, ni artiste, comme nous le démontre Henri Evenepoel (1872-1899), avec ses deux huiles sur toiles « Coin d’Atelier au chapeau de paille » (1895/46 x 38 cm) et « Intérieur d’Atelier » ou « La robe blanche » (1897/67,50 x 50 cm).
Par contre un artiste est bien présent, avec tout son matériel, dans « Le Broyeur de couleurs » (1873/huile sur panneau/63 x 86 cm) d’Henri de Braekeleer (1840 -1888), ou encore, avec la présence d’un sculpteur, dans une huile sur toile (97,5 x 131,5 cm) d’Omer Dierckx (1862-1939) : « Jules Lagae sculptant ‘La Mort d’Abel’ dans l’atelier de Jef Lambeau » (1884), cette dernière oeuvre attestant de la nécessité pour un sculpteur de pouvoir disposer d’un vaste atelier, au rez-de-chaussée, bénéficiant d’un accès facile, pour pouvoir acheminer, facilement, du matériel lourd et sortir, sans problème, ses sculptures de grands formats.
A noter, au premier étage, la présence, de deux petites peintures de (1860-1949), d’une part, et, d’autre part, d’une oeuvre contemporaine insolite (2022) d’Evelyne Debeir, qui écrit : « ‘Poussière d’Atelier’ est une pièce réalisée à partir des poussières de mon atelier. Elle fait référence à l’invisible, au presque rien, ce dont on ne se préoccupe pas, et ici, précisément, à quelque chose d’insignifiant dans l’espace de l’atelier … Ultimes traces d’une activité créative qui devait partir à la poubelle. Et que j’ai conservées. Le globe (qui entoure les poussières/ndlr) renforce, par contraste, l’importance de ces questions et la nécessiter se s’y attarder » (p. 106 du catalogue).
- Artistes exposé.e.s :
Evert Jan Boks, Eugène Broerman, Evelyne de Behr, Henri de Braekeleer, Philippe De Gobert, Louise De Hem, Pierre Delcour, Servais Detilleux, Omer Dierickx, Cécile Douard, James Ensor, Henri Evenepoel, Léon Frédéric, Théodore Hannon, Emile Hoeterickx, Charles Houben, Evert Larock, Paul Mathey, Henri Meunier, David Oyens, Peter Oyens, Maurice Pirenne, Henri Privat-Livemont, Félicien Rops, Jan Willem Rosier, Léopold Speekaert, Alfred Stevens & Georges Van Zevenberghen.
Ouverture : jusqu’au dimanche 10 mars 2024, du mardi au dimanche, de 10h à 18h (dernières entrées à 17h). Prix d’entrée : 5€ (2€50, en tarif réduit / 1€50, par étudiant d’un groupe scolaire / 0€, pour les moins de 12 ans, pour les « Art. 27 », les étudiants des écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles et, pour tous, les premiers dimanches du mois). Catalogue (Ed. « SilvanaEditoriale »/L. Brogniez, V. Carpiaux, T. Cleerebaut, T. Debroux, G .Di Stazio, C. Dupont, M. Sterckx & E. Wicky/2023/broché/144 p.) : 32€. Contacts : 081/77.53.70 & info@museerops.be. Site web : http://www.museerops.be.
- Activités proposées :
** dimanche 07 janvier : entrée gratuite et visite libre de l’exposition, en présence d’un.e guide, qui pourra répondre à nos questions.
** vendredi 19 janvier, à 11h30 : conférence-lunch, en compagnie de Tatiana Debroux, l’une des auteurs.trices du catalogue : « Rapins et rupins. Une géographie des ateliers en Belgique ». Prix d’accès : 10€.
** dimanche 04 février : entrée gratuite et visite libre de l’exposition, en présence d’un.e guide, qui pourra répondre à nos questions.
** vendredi 16 février, à 11h30 : conférence-lunch, en compagnie de Carole Calvez, l’une des auteurs.trices du catalogue : « Voyage olfactif au sein des ateliers d’artiste ». Prix d’accès : 10€.
** dimanche 03 mars : entrée gratuite et visite libre de l’exposition, en présence d’un.e médiateur.trice culturel.le, qui pourra répondre à nos questions. Contacts et réservations obligatoires : 081/77.67.55 & info@museerops.be.
Ouverture : jusqu’au dimanche 10 mars 2024, du mardi au dimanche, de 10h à 18h (dernières entrées à 17h). Prix d’entrée : 5€ (2€50, en tarif réduit / 1€50, par étudiant d’un groupe scolaire / 0€, pour les moins de 12 ans, pour les « Art. 27 », les étudiants des écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles et, pour tous, les premiers dimanches du mois). Catalogue (Ed. « SilvanaEditoriale »/L. Brogniez, V. Carpiaux, T. Cleerebaut, T. Debroux, G .Di Stazio, C. Dupont, , M. Sterckx & E. Wicky/2023/broché/144 p.) : 32€. Contacts : 081/77.53.70 & info@museerops.be. Site web : http://www.museerops.be.
Afin de pouvoir participer à une « escape room », nous sommes invités à nous rendre au N° 12 de la rue Fumal, à côté du « Musée provincial Félicien Rops », afin d’accéder à l’atelier de Félicien Rops, où l’une des toiles de l’artiste vient d’y être dérobée, celle qu’il venait justement de terminer et qu’il devait livrer à son commanditaire. Qui a fait le coup ? Son modèle ? Son créancier ? Un simple collectionneur ? … Aidons le commissaire à résoudre ce mystère ! À nos méninges … !
Par groupe de maximum 5 personnes, l’énigme devra être résolue en moins de 60 minutes. Débrouillardise, énigme , intrigue, logique seront les maîtres-mots pour aider Félicien Rops à trouver la personne coupable et pouvoir, ainsi, récupérer son œuvre !
Cette « escape room », nous est proposée par « EnigmaLock », en collaboration avec l’asbl « Les Amis du Musée Rops » et la Province de Namur.
Horaire : tous les mercredis, samedis et dimanches après-midi, en période scolaire, tous les jours, jusqu’au dimanche 07 janvier 2024, ainsi que du mardi 27 février jusqu’au dimanche 3 mars 2024.
Prix pour une heure de jeu (incluant la visite de l’exposition temporaire) : 96€, pour 3 personnes ; 116€, pour 4 personnes ; 130€ pour 5 personnes.
Pour chaque jeu, le nombre de participants est limité à 5 joueurs maximum.
Cette activité étant le fruit d’un partenariat avec le « Musée provincial Félicien Rops », aucun chèque cadeau ou code promotionnel ne peut être utilisé pour accéder à cette « EscapeRoom ».
La réservation est obligatoire, de même que le paiement via le site web : http://www.enigmalock.be.
Yves Calbert.