Djâzans walon
Le samedi 21 avril 2007 à 17h00 se tenait à la salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Bastogne la 6ème édition du Festival d’expression wallonne. Après Houffalize, Harre, Rendeux, Vaux-Chavanne et Hébronval, c’était au tour de la commune de Bastogne d’avoir le privilège d’accueillir ce Festival. " A Bastogne, on a très bien été reçu ", commente André Lamborelle, promoteur et organisateur du festival pour la Fédération Luxembourgeoise de l’Union Culturelle wallonne. "Le centre culturel fait tout pour nous aider", poursuit-il .
Le spectacle commença avec quelques mots de l’organisateur ainsi qu’un petit discours en wallon de Jocelyne Kaiser, qui représentait le collège et le conseil communal de Bastogne.
Le festival débute en fanfare avec des chansons en wallon interprétées par le groupe Djiffs.
Un groupe local qui nous vient tout droit de Wibrin, dans la commune d’Houffalize. Il est composé de Didier Christophe, José Simon, Jean-François Lambois, Isabelle Geuzaine, Françoise Wilkin, Florence Bastin et Sylviane Loupe.
Après vient le tour des enfants, des enfants issus du centre et du nord de la province, ainsi que de Bastogne et ses environs. Ces petites graines d’acteurs sont âgées de 4 à 12 ans. Ils ont interprété à tour de rôle des pièces, des contes et des sketchs en wallon. Félicitations aux institutrices, parents et grands-parents pour ces mois de préparation. Le résultat est spectaculaire !
Dans la salle, un jury était présent. Il évaluait les participants sur la langue, bien évidemment, mais aussi sur leur prestation et leur mémoire.
Ces comédiens en herbe étaient évalués pour la grande finale du mercredi 16 mai 2007, qui se déroulera à Mons à partir de 15 heures.
" Le jury est certes là pour évaluer", nous confie André Lamborelle, "mais tous les enfants repartent gagnants. Ils sont tous sélectionnés pour la grande finale".
Monsieur Lamborelle ainsi que les autres organisateurs comptent sur vous pour l’an prochain et les autres années à venir ! Il est vrai que pareil festival demande beaucoup d’investissements. C’est pourquoi il est important d’avoir un maximum de candidatures, sans quoi le prochain festival n’aura pas lieu ! Sauvons ce festival qui nous rapproche tellement de notre patrimoine linguistique. Alors mobilisez-vous, ils comptent sur vous !
Anne-Laure NICOLAY