Marc Chagall & Georges Arditi, à "La Piscine", à Roubaix, jusqu'au 07 Janvier 2024

écrit par YvesCalbert
le 05/11/2023

Jusqu'au dimanche 07 janvier 2024, deux superbes expositions nous attendent au "Musée d'Art et d'Industrie André Diligent", plus connu sous le nom de "La Piscine" : "Le Cri de la Liberté. Chagall Politique" et "Georges Arditi (1914-2012). D’un Réel à l'Autre".

Si Marc Chagall (1887-1985) est un habitué de "La Piscine", vu que c'est la 4è exposition - après "La Terre est si lumineuse", en 2007, "L'Epaisseur des Rêves", en 2012, & 'Les Sources de la Musique", en 2015 - qui lui est consacrée en ce musée roubaisien, c'est avec un grand intérêt que nous découvrons les oeuvres de Georges Arditi (1914-2012), père de l'acteur français Pierre Arditi (°Paris/1944), lauréat, au cinéma, en 1987 et 1994, de deux "César", ainsi qu'au théâtre, en 1987, d'un "Molière".

*** "Le Cri de la Liberté. Chagall Politique" :

"Les ai-je tous connu ? Ai-je visité / Leur atelier ? Contemplé de près / Ou de loin, leurs tableaux ? / Et maintenant je sors de moi, de mes années / Je vais à leur tombe inconnue / Ils m'appellent. Ils m'invitent / Moi l'innocent, le coupable, à leur fosse / Ils me demandent : où étais-tu / -J'ai fui", extrait des archives de Marc & Ida Chagall

Au fil d’une vie traversée par la révolution russe, deux guerres et un exil, Marc Chagall est à l’origine d’un œuvre puissamment ancré dans l’histoire du XXè siècle. Figure emblématique du déplacement et de la migration, à l’instar de celles présentes dans son œuvre, l’artiste sillonne le monde au grès des tourments du siècle, de son enfance en Russie jusqu'à la France, en passant par l’Allemagne et la Palestine, sans oublier ses séjours aux États-Unis et au Mexique, avant de s’installer en Méditerranée.

Son art - empreint d’un profond humanisme, nourri par ses racines juives, par l’écoute des cultures rencontrées et par ses expériences vécues - se fait le messager d’un engagement sans faille pour l’homme et ses droits, pour l’égalité et la tolérance entre les êtres. Porté par un grand cri de liberté, son art confronte l’œil aux guerres affrontées et aux combats artistiques menés, transcendés par la force poétique et l’imaginaire, auxquels se conjuguent le vocabulaire pictural de la dérision et de l’humour ancrés dans la culture juive.

Crayons et pinceaux deviennent des armes de paix pour le peintre, reflétant les luttes de ce « 20è siècle forgé dans le feu », dont les « mots et échos s’agrippent dans les airs et se pétrifient, chairs ensanglantées sur les draps des neiges ». Dessins et peintures révèlent ainsi l’idéalisme sans condition du « peintre témoin de son temps », sa foi inébranlable en l’harmonie et la paix universelle entre les hommes, créant des regards et des dialogues croisés sur l’histoire en train de s’écrire.

Sa technique mixte sur toile de 255 x 400 cm, "Commedia dell'Arte" (1959), authentique métaphore du monde qu’il observe et du cirque, présentant presque tout le vocabulaire onirique de l’artiste - avec un doux cheval au violoncelle (au centre) regardant un couple d'amoureux (en bas, à droite) - résulta d'une commande pour le foyer du "Théâtre Schauspielhaus", à Frankfurt (Francfort-sur-le-Main), dont l'achat fut réalisé avec l'appui de la " Fondation Adolf et Luisa Haeuser".

En coproduction avec la "Fondation Mapere", à Madrid, et le "Musée National Marc Chagall", à Nice, bénéficiant de la présence de documents inédits, provenant des archives de l’artiste, cette spectaculaire exposition présente l’œuvre de l’artiste à la lumière des événements historiques dont il a été témoin et auxquels il a participé, constituant, ainsi, la première lecture complète de ses travaux, sous l’angle des prises de position et de l’engagement.

Par décret, du 15 mars 1942, tous les membres de la famille Arditi sont déchus de leur nationalité française et perdent tous leurs droits. L’atelier du peintre est mis sous scellés et, dans l'année, vidé de ses œuvres. Marc Chagall en retrouvera une cinquantaine après la guerre.

Une particularité de cette exposition est la présentation de 43 documents manuscrits ou tapuscrits (discours, lettres, prises de positions publiques, ...) - rédigés en anglais, français, russe et yiddish, exposés avec leurs traductions -, pour la plupart inédits, issus de recherches effectuées au sein des archives d'Ida et Marc Chagall, plusieurs textes étant repris, avec leurs traductions en français, dans les pages 240 à 285 du catalogue.

Ainsi, suite à l'"affaire Dreyfus" (Alfred Dreyfus/1859-1935/cet officier français, de confession juive, ayant été, en 1895, dégradé et déporté sur l'île du Diable, en Guyane), il écrivit (p.252-253 du catalogue), le 15 juillet 1935 : "Il me semblait que Dieu et tous les anges de cieux pleuraient ensemble sur notre sort ... Et je m'arrachais mes cheveux bouclés et je méprisais mes yeux bleus d'enfant, parce qu'il existe des gens qui nous humilient, nous, de tels poètes, de tels peintres, un tel peuple, incompris de tous."

De retour de son exil forcé, dès 1941, aux Etats-Unis - auquel l’avaient contraint les lois antisémites de Vichy -, Marc Chagall, installé à Vence, en Provence, s'adonne, de 1951 à 1983, à la céramique (dont sa "Crucifixion" {1952}, réalisée à Vallauris, acquise, en 2012, par "La Piscine") et à la sculpture, ses premières sculptures en pierre étant des stèles gravées, rappelant les pierres tombales des cimetières juifs, quelques-unes de ses oeuvres étant exposées, elles, qui, comme l'écrivit l'artiste (p. 65 du catalogue), sont "dotées de la troisième dimension, ... vivent désormais dans l'espace et sont enrichies, grâce aux sortilèges du four, d'attraits tactiles nouveaux; Elles donnent envie d'être touchées, d'être caressées."

... Et de poursuivre : "Ces quelques pièces de céramiques sont une sorte d'avant goût, le résultat de ma vie dans le Midi de la France, là où la signification de cet artisanat se ressent si fortement. La terre même sur laquelle je marche est si lumineuse. Elle me regarde tendrement comme si elle m'appelait à elle."

« Au cours du XXè siècle, les artistes sont tous obligés de prendre parti. Pour Marc Chagall, la traversée de ce siècle douloureux bâtit aussi son œuvre : le témoignage terrible des souffrances de son époque s’y conjugue avec la fraîcheur et la poésie qui lui sont propres », nous confia Bruno Gaudichon, le conservateur de "La Piscine" et co-commissaire de la présente exposition.

Soulignons que cette exposition - qui se termine avec des reproductions de ses illustrations pour une édition du "Journal d'Anne Frank" (Ed. "Contacts"/1959) - sera présentée à la "Fondation Mapfre", à Madrid, du 31 janvier jusqu'au 5 mai 2024, puis au "Musée Chagall", à Nice, du 01 juin jusqu'au 16 septembre 2024, ces deux institutions étant copructrices, avec "La Piscine", de cet événement qui constitue la première lecture complète de ses travaux sous l’angle des prises de position et de l’engagement.

*** "Georges Arditi (1914-2012). D'un réel à l'autre" :

"Quand le passé n'éclaire pas le présent, l'homme marche dans les ténèbres. Mon père m'a allumé le monde pour que je puisse en faire quelque chose, n'importe quoi du moment qu'il dise la vie et que, tant qu'on regarde, on soit vivant ! ... Aujour'hui, quand je regarde un de ses tableaux dans mon appartement, je découvre encore, au travers de ces paysages, objets, personnages, des choses inédites, qui m'avaient échappé. La peinture de mon père est sans fin", écrit Pierre Arditi (p. 13 du catalogue).

De son côté, Bruno Gaudichon, le conservateur de "La Piscine", nous confia, lors de la visite de presse, en présence des trois filles de Georges Arditi, Catherine, Danièle et Rachel : « Quand Pierre Arditi était venu visiter le musée sachant qu’une œuvre de son père était présentée dans les collections permanentes, on n’imaginait pas forcément que ce projet irait à son terme et surtout moi, je n’imaginais pas combien le parcours de Georges Arditi, sa façon de parler du monde qui l’entoure à plusieurs périodes de sa vie, était assez proche, ou en tout cas parallèle, à celui de Marc Chagall. »

"La rencontre que nous avons eue (avec Elisa Farran, conservatrice du"Musée Estrine", à Saint-Rémy-de-Provence /ndlr) avec les quatre enfants de l'artiste a, d'emblée, donné à ce projet de découverte un caractère d'évidence. Les oeuvres peu à peu apparues dans leur richesse et leur singularité ont, tout naturellement, confirmé l'injustice de cette absence et l'envie de partager cette belle rencontre."

Peintre d’origine gréco-espagnole, né à Marseille, dans une famille juive, formé à l’ "École nationale supérieure des Arts décoratifs", dans l’atelier de Raymond Legueult (1898-1971) et de l’affichiste "Cassandre" (Adolphe Jean Marie Mouron/1901-1968) dont il deviendra l’assistant, Georges Arditi (1914-2012) fut régulièrement exposé, dès 1945, au "Salon d’Automne", à Paris.

Une nouvelle destruction pour ce peintre, qui avait vu son atelier de la rue Wagram, à Paris, pillé, le 15 mars 1942, pendant l'Occupation ... Ainsi, il perdit son huile sur toile (120 x 80 cm), "La Route" ou "Bretagne surréaliste", peinte en 1936, ... qui, récemment retrouvée lors d’une vente aux enchères, nous est présentée, au sein d'une petite salle de "La Piscine".

A noter que Georges Arditi avait 25 ans lorsque son atelier parisien fut mis sous séquestre, par les autorités vichystes, alors que le 22 juillet 1940, sa famille était déchue de sa nationalité française par les lois anti-juives.

Inclassable, il s’est promené dans l’histoire de l’art du XXè siècle, comme un aventurier, refusant les étiquettes, défendant la peinture, le dessin, à contre-courant de toutes les avant-gardes, qui s’en disputaient le titre. Abstraites, figuratives, post-cubistes, qu’importent les étiquettes. Georges Arditi n’a jamais cédé aux injonctions du marché de l’art.

Lisons ce que l'autrice et journaliste française Edmmonde Charles Roux (1920-2016) écrivit, en 1990, à l'occasion de la dernière exposition de ce peintre trop méconnu, au "Musée de la Poste", à Paris : « Georges Arditi, enfant de Marseille, est une parfaite émanation de sa région d'origine où tout est défi, tout est refus de se laisser figer par les modes ou piéger par l'intellectualisme. »

« Sans doute, la plus grande force d'Arditi est de se situer en dehors des époques et des écoles et de rappeler avec douceur mais avec fermeté, que l'on peut s'inscrire en marge du mouvement artistique triomphant, être seul comme une île en plein océan et, néanmoins, faire œuvre de créateur. » 

Au sein de la salle principale consacrée à Georges Arditi, nous le retrouvons dans un auto-portrait, au visage angoissé, sous les traits de “L'Oiseleur“ (1946). 

Outre ses natures mortes - dont “La Nature morte à la Nappe blanche” (1948), œuvre discrète, intime, à l’image de l’artiste, exfiltrée des réserves des achats de l'Etat, pour rejoindre, en 1995, les collections de "La Piscine" -, plusieurs de ses peintures dépeignent les milieux populaires, telles "Les Joueurs de Carte" (1945), "Le Repas paysan" (1949) ou "La Boucherie" (1950), trois huiles sur toiles - jouant des couleurs vives et sombres -, qui se caractérisent par des visages aux traits anguleux et des corps disproportionnés, dont des mains à l'épaisseur notable.

Soulignons, aussi, la présence d'une huile sur toile, offerte, cette année, à "La Piscine", par Catherine Arditi : "Pierre et Catherine Arditi Enfants" (1950), se caractérisant par une mise en scène particulière, le visage de Pierre nous étant présenté derrière un bouquet de fleurs, alors que Catherine est assise à l'avant plan.

Un ensemble inédit de ses esquisses pour des décors de théâtre nous est également présenté. De fait, n'oublions pas qu'il travailla comme régisseur des tournées de music-hall de Jacques Canetti (1909-1997), son cousin et ami (qui s'occupa notamment du début de la carrière de Jacques Brel {1929-1978}), puis comme décorateur dans son théâtre "Les Trois Baudets", avant de réaliser d’autres décors, entre autres, pour le "Vieux Colombier" et "La Huchette".

A l'étage, ne manquons pas de découvrir la photo d'une fresque, qui fut réalisée en 1949, pour la classe N° 5 de dessin industriel du "Collège technique Jules Ferry", à Versailles, ... qui fut détruite, lors de la rénovation du bâtiment, entre 1979 et 1981, sans en avertir son créateur, Georges Arditi ...

Notons que la présente exposition se prolongera au "Musée Estrine", à Saint-Rémy-de-Provence, du samedi 17 février jusqu'au dimanche 28 juillet 1924, qui nous permettra de revoir les oeuvres présentées à Roubaix, mais aussi de découvrir d'autres créations de Georges Arditi.

*** "Claude Simon sur la Route de Flandre : Peintre et ecrivain" :

Une 3è exposition nous est présentée dans les anciennes cabines de bain de "La Piscine", nous présentant les oeuvres de l'écrivain français Claude Simon (1913-2005), distingué, en 1995, par le "Prix Nobel de Littérature".

Mobilisé en Flandre, lors de la seconde guerre mondiale, il fut fait prisonnier en Allemagne, s'évadant et rejoignant la Résistance jusqu'à la Libération, il s'efforça de faire le récit de son vécu, jusqu'à aboutir à l'écriture de son premier chef d'oeuvre "La Route des Flandres" (Ed. "Minuit"/1960).

Ayant connu le succès avec ce roman, il abandonna la peinture, pour se consacrer à l'écriture. Néanmoins, ce fut toujours en peintre qu'il composa ses romans, cherchant dans les oeuvres de Paul Cézanne (1839-1906), Piero della Francesco (Piero di Benedetto de Franceschi/vers 1416-1492), Jean Dubuffet (1901-1985) ou Nicolas Poussin (1594-1665) les secret des contrastes, du rythme, des variations sur le motif et l'énergie nucléaire des associations.

Cette exposition réunit des tableaux, disséminés dans des collections particulières, des carnets de dessins et croquis préparatoires ; de nombreuses photographies ; l'affichage séquencé d' "Album d'un Amateur", où se conjuguent écriture et image ; les assemblages de papiers découpés, sur paravents, qui faisaient partie du mobilier de sa maison ; et ses collages. Ses oeuvres dévoilent à quel point l'esthétique "simonienne" s'est nourrie de l'art, se ramifiant en expérimentations multiples, avant de trouver sa forme accomplie dans le roman.

A noter, l'organisation d'expositions simultanées et complémentaires, "Sur la Route des Flandres de Claude Simon", à la "Villa Margueritte Yourcenar", à Saint-Jans Cappel, jusqu'au dimanche 17 décembre, et "Sur la Route des Flandres Claude Simon - Ecrivain et Peintre", au "Château Coquelle", à Dunkerque, jusqu'au samedi 16 décembre.

*** "Marc Ronet, la Peinture obstinée : une Donation" :

Des cabines de bain, traversant le restaurant de "La Piscine", nous gagnons une salle, où la récente donation du peintre nordiste Marc Ronet (°Marcq-en-Barœul/1937) nous est présentée.

Formé à l' "Institut Saint-Luc", à Tournai, dans l'atelier d'Eugène Dodeigne (1923-2015), proche d'Eugène Leroy (1910-2000), Marc Ronet a tracé son chemin, dans un rapport âpre et constant avec la peinture.

... Et si nous souhaitons découvrir davantage d'oeuvres de Marc Ronet, prenons rendez-vous dans la Ville voisine de Tourcoing, pour visiter "Marc Ronet, la Main et le Geste", au "MUba" ("MUsée des Beaux-Arts"), jusqu'au 11 février 2024.

*** "Fanny Bouyagui Ia-Terra" :

A l'autre bout des cabines de bain, les céramiques de l'artiste locale, d'origines belge & sénégalaise, Fanny Bouyagui (°Roubaix/1960) nous attendent.

Présente, comme artiste, à "Mons 2015, Capitale européenne de la Culture", ayant créé, en 991, l'association "ART Point M", Fanny Bouyagui cordonna, an 2019, la réalisation de 4 chars mexicains, l'un ayant pour thème Frida Kahlo (Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón/1907-1954), pour la parade de la saison "Eldorado" de "Lille 3000", 400 bénévoles de son association défilant dans les rues de Lille.

A "La Piscine", elle nous présente sa nouvelle collection "Ia-Terra", rencontre entre l'intelligence artificielle et la terre. Les formes aléatoires, façonnées par les mains de l’artiste accueillent des personnages créés par un logiciel puissant générateur d’images à partir du langage. L’association de mots ouvre un champ infini.

Fanny Bouyagui s’y promène pour imaginer des personnages hybrides, parfois dérangeants. Le dialogue entre l’artiste et la puissance du calcul informatique compose une série de divinités contemporaines inspirées des dieux et déesses antiques, le regard lointain dans des corps déformés et contorsionnés. De ce dialogue naissent aussi des visages. Ils évoquent les céramiques du XVIIè siècle.

Chaque pièce exposée étant unique, l'artiste nous précisa les trois étapes de création de ses céramiques :
– Façonnage de la pièce à la main, puis une première cuisson, à 980 °C ;
– Émaillage, seconde cuisson, à 1 280°C ;
– Pose de l’image, créée à partir de l’ "Image Artificielle", et troisième cuisson, à 855 °C.

Que de bonnes raisons pour nous rendre à "La Piscine", attirant votre attention sur le fait que, le samedi & le dimanche, le musée n'ouvre qu'à 13h, alors que le vendredi, il reste ouvert jusqu'à 20h. Libre à nous de combiner notre visite roubaisienne à celles, entre autres, des expositions temporaires du (de l') :

- "MUba", à Tourcoing, pour "Marc Ronet, la Main et le Geste"; jusqu'au 11 février 2024 ;

- "Fresnoy" ("Studio national des Arts contemporains"), à Tourcoing, pour "Panorama 25", jusqu'au dimanche 07 Janvier 2024 ;

- "LaM" ("Lille Métropole Musée d'Art moderne"), à Villeneuve d'Ascq, pour "Mohamed Bourouissa, Attracteur étrange", jusqu'au dimanche 21 janvier, et/ou "Anselm Kiefer, la Photographie au Commencement", jusqu'au 03 mars 2024 ;

- "Forum départemental des Sciences", à Villeneuve d'Ascq, pour "Léonard de Vinci, à la Croisée des Arts et des Lettres", jusqu'au 25 août 2024 ;

- "Palais des Beaux-Arts", à Lille, pour "Où sont les Femmes ?", jusqu'au 11 mars 2024 ;

- "Hospice Comtesse", à Lille, pour "Jef Aérosol Stories", jusqu'au dimanche 21 janvier 2024 ;

- "Tri Postal", à Lille, ce dernier lieu jouxtant la gare ferroviaire de "Lille Flandres", nous présentant, sur 3 étages, dans le cadre de "Lille 3000", "Au Bout de mes Rêves, Vanhaerents Art Collection", jusqu'au dimanche 14 janvier, une exposition nous présentant de nombreuses oeuvres de 36 artistes, réunies par une famille belge de collectionneurs d'Art, les Vanhaerents.

En pensant au titre de cette dernière exposition, dans l'époque troublée des nous connaissons actuellement, disons nous que "là où il y a les rêves, il y a l’espoir d’un changement ou d’un nouveau départ", une citation qui plairait, assurément, à Marc Chagall. Aussi, faisons nôtre le propos de Walter Vanhaerents : « Aller au bout de ses rêves, c’est même prendre un risque, celui qu’il ne se réalise pas. Aller au bout de ses rêves, ça fait peur. Mais c’est aussi s’assurer de ne pas avoir de regrets. »

Ouverture de "La Piscine" : jusqu'au dimanche 07 janvier 2024, du mardi au jeudi, de 11h à 18h, le vendredi, de 11h à 20h, le samedi et le dimanche, de 13h à 18h. Fermeture : les lundis et le 25 décembre. Prix d'entrée : 11€ (9€, en tarif réduit & en périodes sans exposition temporaire /0€, pour les moins de 18 ans, pour une personne porteuse d'un handicap et son accompagnant.e), ainsi que, pour tous, tous les vendredis, de 18h à 20h. Audio-guide : 3€. Contacts : 00.33/3/20.69.23.60 & lapiscine.musee@ville-roubaix.fr. Site web : https://www.roubaix-lapiscine.com.

Yves Calbert.

 

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