A la découverte des nouvelles promenades balisées de Malmedy ( MDY 07 « La Fagne de la Poleur »)

Pour vraiment découvrir une ville ou une région, il faut le faire à pied.

Que vous soyez amateur de promenades courtes, faciles, plus longues, vallonnées, en forêts, dans les Fagnes, avec paysages ouverts …. Malmedy et Waimes ont  de quoi satisfaire promeneurs et marcheurs chevronnés.

Avec le beau temps et le déconfinement, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir la région de Malmedy et Waimes au travers de jolies balades? Les deux communes ont remis à jour leur réseau et proposent à présent 45 balades balisées.

A Malmedy, les 26 plus belles promenades en boucle ont été balisées, les ponts rénovés, des panneaux de départ placés, ... pour mieux vous accueillir au départ de Malmedy et de nombreux villages depuis Ligneuville, jusqu'à la Baraque Michel !

Chaque promenade propose plusieurs points de départ.

Proposition vous est faite de parcourir la promenade dénommée MDY 07 «  La Fagne de la Poleur ».

Trois emplacements de départ :  1) Mont Rigi    2) Baraque Michel    3) Signal de Botrange

Logo :  le cerf  /  3,4 km ou 4,5 km ou 6,8 km selon le lieu de départ / 45 m dénivelé  /  Facile

Style : Balade

Publics : Famille  /  Randonneurs occasionnels / Adolescents

Thématique : Patrimoine

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Au cours de ce parcours, il vous sera possible de découvrir :

1) le Mont Rigi : Le Mont Rigi se situe à mi-chemin entre la Baraque Michel et le signal de Botrange, à l'embranchement de la route nationale 676 vers Robertville, sur le plateau des Hautes Fagnes. À proximité immédiate se trouvent un café-restaurant ( reconstruit en 1954, l'hôtel devient la propriété de Gaston Duez, père du pilote automobile Marc Duez, qui le cède, dans les années 1980 à la famille Al Thani, famille souveraine du Qatar, qui investit dans la région de Malmedy depuis plusieurs décennies mais est fermé pour rénovation fin 2017 ), la station scientifique des Hautes-Fagnes ainsi qu'une antenne forestière dépendant du Département de la nature et forêts du Service public de Wallonie.

Le lieu-dit fut baptisé « Mont Rigi » à l'initiative du bourgmestre de Waimes, qui avait attribué à certains endroits de sa commune le nom de lieux célèbres, ainsi, le Rigi qui est le nom d’une montagne suisse (1 797 m d'altitude près de Lucerne ).

2) la Baraque Michel est un lieu-dit du plateau des Hautes Fagnes. La baraque Michel fut fondée entre 1811 et 1813 par un nommé Michel Schmitz, de Herbiester ( hameau près de Jalhay ), déjà en tant qu'auberge, mais aussi comme refuge pour voyageurs égarés : une cloche y était sonnée par temps de brouillard, ce qui permit le sauvetage de plus d'une centaine de personnes au cours du XIXe siècle. Cette création a donné lieu à une légende.

3) La chapelle Fischbach est une chapelle isolée des Hautes Fagnes en Belgique, sise à une centaine de mètres de l'auberge de la Baraque Michel et dédiée à Notre-Dame de Bon Secours. Cette chapelle a été édifiée en 1830-1831, à l'intervention du chevalier Henri-Toussaint Fischbach, industriel de Malmedy, né à Stavelot, en remerciement pour le sauvetage de son beau-père lequel, égaré sur la lande fagnarde vers 1819, aurait été sauvé par le tenancier de la Baraque Michel.. La chapelle Fischbach fut longtemps un but de pèlerinage pour les villages des alentours. Située à 674 m. d'altitude, cette chapelle est l'édifice religieux bâti le plus haut en Belgique. Un chemin conduit à la fagne de la Poleûr.

4) le Signal de Botrange : est, depuis 1919, le point culminant de la Belgique à une altitude de 694 mètres. Il se trouve sur le plateau des Hautes Fagnes, dans le massif ardennais, en province de Liège, dans la commune de Waimes (ancienne commune de Robertville). Sa situation lui vaut un rude climat, enregistré par une station météorologique. Son altitude est de 694 mètres. Il dépasse le Weisser Stein (693 m) à Murrange, la baraque Michel (674 m) et la baraque de Fraiture (652 m). La butte Baltia, monticule de terre élevé en 1923 permet d'atteindre artificiellement l'altitude symbolique de 700 mètres2 et une tour en pierre construite en 1934 culmine à 718 m.

5) La station scientifique des Hautes-Fagnes créée par l’université de Liège est une station de recherche  installée sur le plateau des Hautes Fagnes, depuis !s 1924. La nouvelle station construite en moellons d'arkose dans le style traditionnel de l'Ardenne belge comporte un bâtiment destiné au séjour, des laboratoires et un bâtiment technique. Les recherches menées par l'université de Liège sur le plateau des Hautes-Fagnes couvrent de nombreux domaines des sciences de la vie et de la terre et des sciences humaines. Depuis 1975, la station scientifique des Hautes-Fagnes collabore avec l'Institut royal météorologique de Belgique (IRM) en effectuant des relevés climatologiques et en 2001 une des premières stations météorologiques automatiques de l’IRM y a été mise en service. Depuis l'automatisation complète de la station météo de Botrange, la station du Mont-Rigi est la dernière où une présence humaine est assurée quotidiennement grâce à l'Université de Liège.

© François DETRY

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Se balader, mais pas n’importe comment  

L’ASBL Les Amis de la Fagne lance un appel aux promeneurs: prenez l’air, mais respectez les mesures sanitaires et la nature.

Ces derniers temps, la réserve des Hautes Fagnes rencontre un succès grandissant auprès des touristes d’un jour. Confinement oblige, c’est vers le grand air que les citoyens se tournent. Problème, le site est pris d’assaut par des promeneurs qui, pour certains «ont considéré ce lieu de quiétude comme un grand défouloir où ils pouvaient tout se permettre », alerte l’ASBL Les Amis de la Fagne, qui lutte pour la protection des landes tourbeuses dans nos Ardennes. «Il y a deux aspects, détaille le président d’honneur de l’association, Roger Herman. Le premier est lié à la crise sanitaire. On encourage les gens à prendre l’air, mais ce n’est pas une raison pour s’agglutiner. À certains endroits, au point de vue de Botrange par exemple, les gens sont parfois collés à trente ou quarante, sans masque. C’est reconstituer la promiscuité, ça n’a pas de sens. Se promener, d’accord, on le comprend tout à fait, mais il faut éviter les rassemblements.»

Le président pointe un second aspect: le fait que certains sentiers ne soient pas aménagés pour accueillir autant de visiteurs. «On se bouscule, on piétine le sol.» D’autant que depuis quelque temps, l’ASBL met le doigt sur une autre problématique. «On voit réapparaître un phénomène qu’on ne connaissait plus ces dernières années: on retrouve des détritus le long des chemins. Des masques notamment. » Les consignes d’accès sont clairement affichées à la Baraque Michel. L’ASBL rappelle que les agents forestiers ont la main sur le site et appliquent la tolérance zéro à l’égard des promeneurs récalcitrants. «Le tout, c’est de respecter les promenades balisées dans la réserve naturelle. Si on s’en écarte, on risque une amende. Les gardes forestiers en distribuent, même si la répression n’est pas le but premier. » L’ASBL entend bien que la plupart des visiteurs n’ont pas de mauvaises intentions. Il s’agit, tout simplement, de s’en remettre au bon sens.

Justine PONS ( L’Avenir du 01-12-2020 )