"Jean Dubuffet, le Preneur d'Empreintes", au "Centre de la Gravure", à La Louvière
« L’Art doit surprendre là où ne l’attend pas, par surprise » (Jean Dubuffet).
C’est par cette phrase que débute notre visite de l’exposition « Jean Dubuffet, le Preneur d’Empreintes », au « Centre de la Gravure et de l’Image imprimée », à La Louvière, sis, cela ne s’invente pas, dans la petite rue des… Amours.
Pour le vernissage, nous étions attendus le vendredi 27 mars, … mais, pour raisons sanitaires, ce n’est que ce mardi 02 juin, avec plus de deux mois de retard, que cette nouvelle exposition sera ouverte au public et ce jusqu’au dimanche 24 janvier 2021.
Si Jacques Brel (1929-1978) ne se reconnaissait pas comme étant un poète, Jean Dubuffet (1901-1985) ne se voulait pas » ‘artiste’, au sens conventionnel de la parole et son oeuvre lithographique se présente plutôt comme un très vaste répertoire de formes, un conservatoire, un catalogue une sorte d’herbier ou de musée naturel qui se pourrait augmenter indéfiniment, car ses capacités sont illimitées » (André Pieyre de Mandiargues/1909-1991/ lauréat, en 1979, du « Grand-Prix de la Poésie de l’Académie française »), ces mots se trouvant écris au-dessus d’une présentation de huit feuillets d’un herbier (1880-1882) de l’expert botaniste lyonnais Philippe Dereux (1918-2001).
… En ce rez-de-chaussée, nous bénéficions d’une scénographie des plus sobres, sans aucun mur central, mettant bien en valeur les « Phénomènes » de Jean Dubuffet, un artiste photographié par John Craven (né Louis Conte/ 1912-1981), dont 16 photographies sont regroupées, 8 d’entre elles nous montrant Jean Dubuffet, devant un mur ou empruntant un escalier en pierre, ainsi que dans d’autres envirronements naturels.
Dans l’introduction de leur catalogue, la directrice du « Centre », Catherine de Braekeleer et la directrice de la « Fondation Jean Dubuffet », Sophie Webel écrivent (p. 06-07) : « A la fois artiste et écrivain, mais aussi, à sa manière, chercheur, archiviste et collectionneur, Dubuffet est un innovateur acharné, expérimentant, tour au long de sa vie, avec des outils et des matériaux peu orthodoxes. S’initiant, dès les années 1940, à l’estampe et plus particulièrement à la lithographie, son art, dans ce domaine, atteint son apogée entre 1958 et 1962, avec la réalisation de la série des ‘Phénomènes’. Une suite de 324 lithographies, réunies en 22 albums, 13 en noir et blanc et 9 en couleurs (réalisées entre 1958 et 1962/130 planches de 9 albums étant exposées à La Louvière/ ndlr), qui évoquent une myriade d’états naturels, de textures et de surfaces. Jamais, sans doute, un artiste ne s’était lancé dans une telle aventure qui l’occupa durant quatre années et l’amena à ouvrir des ateliers lithographiques aussi bien à Vence qu’à Paris… »
…« Cycle unique dans l’histoire de l’art du XXè siècle, cet ensemble de ‘Phénomènes’ est le témoignage exceptionnel d’une recherche qui, non seulement, a remis en question les techniques de la lithographie, mais qui, aussi, a jeté les bases d’une démarche artistique nouvelle. »
De son côté Laurent Busine écrit (p. 72) : « Jean Dubuffet fut l’un des rares observateurs à s’aventurer sur des chemins de curiosités naturelles ; ils sont peu nombreux. La série des ‘Pnénomènes’ s’inscrit dans une suite de travaux – érudits ou non érudits – qui parsèment l’histoire quand certains hommes ou femmes ont observé une partie, parfois minuscule, du monde, et en ont rendu compte dans une compilation assidue. »
Pour Lorenza Trucchi (p. 12) : « Plusieurs commentateurs, parmi les plus autorisés ont déjà observé que l’art de Dubuffet, original et indépendant au sein des mouvements artistiques modernes, a peu de textes et de contextes. Et s’il eut jamais des antécédants, c’est dans la préhistoire, dans la peinture naïve et infantile, dans l’art brut qu’il faut les rechercher. »
Ce terme d’ « art brut » – désignant des productions de personnes exemptes de culture artistique, marginaux et malades mentaux -, c’est lui qui le dépose, en étant donc son premier théoricien.
« Il est un fait que dans un certain sens, son seul unique maître est Paul Klee (1879-1940/ ndlr), surtout dans le domaine graphique », poursuit Lorenza Trucchi.
Lors de notre visite, avec simplicité, Catherine de Braekeleer, nous confia :« Dubuffet observe le monde avec un regard humble et curieux. »
Alors qu’il réalisait ses lithographies des « Phénomènes », Jean Dubuffet écrivait, en 1959, ans son « Mémoire sur le développement de mes travaux » : « Ces planches lithographiques… évoquent très souvent des fragments de sols ou de murs, mais aussi bien toutes sortes d’autres éléments ou phénomènes, tels que l’eau, le vent, le ciel, les foliations, ou germinations, au point de prendre l’allure d’un essai, de répertorier tous faits possibles offerts aux regards et voire à la pensée. »
Soulignons qu’il donna un titre à chaque album et à chaque planche. Ainsi le 4è album noir et blanc s’intitule « Le Preneur d’Empreintes », titre donné à l’exposition, l’artiste s’étant intéressé aux phénomènes de la nature, réalisant des empreintes de minéraux, murs, rochers, sols, textures, végétaux, …
Catherine de Braekeleer aurait pu, comme on le lui suggérait à la « Fondation Jean Dubuffet », choisir davantage d’oeuvres, provennant de tous les albums. La directrice du« Centre » a préféré ne choisir qu’un certain nombre d’albums, mais, dans le respect de l’oeuvre de l’artiste, d’accrocher toutes les planches des albums choisis. Elle aurait pu, aussi, utiliser les deux étages afin de placer un maximum d’albums et, donc, de planches, dont elle nous dit que« chacune d’elle célèbre un aspect du monde naturel, renforcée encore par les titres poétiques que Dubuffet leur donna ».
Son choix fut différent, soucieuse qu’elle était de nous dévoiler les recherches qui précédèrent les « Phénomènes », annoncant, ainsi, ce cycle unique dans l’histoire de l’estampe du XXè siècle, cette présentation du travail de Jean Dubuffet nous étant présentée au 1er étage.
Ici, nous entrons dans la « Genèse d’une Aventure lithographique », entammant notre découverte par la série « Les Murs », réalisée en 1945.
Une seconde section nous permet de voir une pierre lithographique, qui autorise des gestes plus incisifs, qui fut utilisée par Jean Dubuffet, lui qui se rendit, entre 1947 et 1949, à trois reprises dans le Sahara, où, rencontrant des Touareg, il découvrit des peintures rupestres, dans le Tassili algérien, là même où Catherine de Braekeleer travailla comme archéologue, de 1979 à 1981, nous confiant qu’il convenait de savoir dans quel sens il fallait lire les inscriptions figurant sur les rochers sahariens…
… Bien loin du Sahara, à La Louvière, nous apprenons que Jean Dubuffet dût écrire des mots à l’envers sur la pierre, ce qui n’était pas aisé, afin qu’ils apparaissent à l’endroit lors du tirage de l’épreuve.
Sur un lutrin, nous lisons : « L’artiste s’emploie à apprendre phonétiquement la langue arabe, Dubuffet s’invente en effet une nouvelle forme d’écriture. Ce « jargon », comme il le définit, fait l’objet de plusieurs textes autographes, illustrés de lithographies… La pierre devient mur et le profond noir de l’encre lithographique que Dubuffet gratte, raye, balafre, rappelle le crépi noirci et encrassé des façades de Paris. Si Dubuffet affectionne les murs, c’est qu’ils sont source de textures indéfinies… Quand l’homme cède sa place au mur, Dubuffet se concentre alors sur le jeu des matières, anticipant ainsi de plusieurs années son impressionnante série des ‘Phénomènes’. »
Heureusement pour les artistes, un autre procédé vit le jour, celui de l’utilisation du « papier report », outil magique aux multiples applications, qu’il utilise de manière novatrice, permettant, aussi, de reporter un motif ou un fragment de motif, d’une pierre à l’autre… Evoquant, ici les pierres, notons qu’il préférera bientôt le zinc, moins lourd à manipuler que la pierre lithographique.
Jean Dubuffet assemblait des empreintes, utilisant des textures issues de feuillages, de pierres, de sols, de ce qu’il trouve, Catherine de Braekeleer nous confiant que la compagne de l’artiste riait, sachant que lorsqu’il venait en cuisine chercher des grains de café ou de riz, c’était pour s’adonner à son processus de créations artistiques.
« Avec l’empreinte, associée à la technique du papier resort, le principe qui régira, plus tard, la fabrique des ‘Phénomènes’ est posé dès cette période : restituer les phénomènes du monde naturel, sans qu’intervienne la main de l’artiste », écrit (p. 91) Laurent Busine.
Lui-même, Jean Dubuffet confia : « J’envisageais de faire sur des toiles toutes sortes d’expériences de textures diverses, taches, maculations, etc. dans lesquelles je pourrais ensuite découpers les parties qui me plaisent ett les assembler à ma guise. »
« Nul besoin d’aller au loin chercher des raretés, tout est là devant votre nez ou par terre à vos pieds. On y trouvera tout ce qu’on cherche sans avoir à se déplacer. Je suis un touriste d’un genre particulier : tout pittoresque m’incommode et c’est où le plus il est absent que s’éveille mon émerveillement. » (Jean Dubuffet/« Apercevoir »/ 1958).
« Ces planches lithographiques… évoquent très souvent des fragments de sols ou de murs mais aussi bien toutes sortes d’autres éléments ou phénomènes tels que l’eau, le vent, le ciel, les foliations ou germinations, au point de prendre l’allure d’un essais, de répertorier, tous faits possibles offerts aux regards et, voire, à la pensée » (Jean Dubuffet/« Lithographies »/1958).
« Nul besoin d’aller au loin chercher des raretés, tout est là devant votre nez ou par terre à vos pieds. On y trouvera tout ce qu’on cherche sans avoir à se déplacer. Je suis un touriste d’un genre particulier : tout pittoresque m’incommode et c’est où le plus il est absent que s’éveille mon émerveillement. » (Jean Dubuffet/« Apercevoir »/ 1958.
Comme nous pourrons le découvrir, en fin de parcours, Jean Dubuffet illustra des textes, telle celui-ci, évoquant ces murs qui sont chers :« C’est dans les murs/Que sont les portes/Par où l’on peut entrer//Et par l’une/Arriver.
Nous prouvant sa recherche de la perfection, nous découvrons comment il pouvait s’énerver avec ses éditeurs. En témoigne une lettre – récemment découverte et exposée pour la première fois -, avec trois shémas explicatifs, qu’il adressa à son ami Alphonse Chave, galeriste à Vence, le 18 avril 1958, avec, notamment, ce paragraphe : « Ce qui m’emmerde un peu, c’est la partie où le sol déclive. Est-ce que ça couterait cher de faire disparaître ce fâcheux dénivellement ? Il est capital que les presses soient rigoureusement plane (on les cale avec un niveau d’eau). »
Malgré l’impression, pour certaines oeuvres qu’elles furent dessinées ou peintes, la directrice du « Centre », notre guide du jour, insista, à plusieurs reprises, qu’à cet étage, nous trouvons des découpages et collages, la paire de ciseaux et la colle, de Jean Dubuffet, remplaçant crayons ou pinceaux…
Nous découvrons ainsi des oeuvres particulièrement différentes de ses « Pénomènes », avec des personnages porteurs d’un chapeau ou d’un« nez carotte », « ce glissement de la matière à la figure humaine étant une extension naturelle de la conviction de Dubuffet, qu’il y a une continuité profonde entre tous les aspects du monde physique. » « lithographies par reports d’assemblages »
A quelques mètres de là, des planches nous dévoilent comment l’artiste arrivait à finaliser ses « lithographies par reports d’assemblages », qu’il réalisait donc, puisqu’il s’agit d’assemblages, à partir de plusieurs planches. Ainsi, nous voyons les 8 planches qui lui permirent de créer, en 1959, sa lithographie nommée « Sérénité », extraite de l’un des albums de ses « Phénomènes ». De même, avec 6 planches ayant permis la réalisation de « Menaces ».
Ce concernant, nous constatons que « Dubuffet, pédagogue, a non seulement décrit minutieusement le processus
de fabrication des planches des ‘Phénomènes’ et des ‘lithographies par reports d’assemblages’, mais il a aussi donné à voir ce processus. »
Pour respecter les actuelles précautions sanitaires (telles que prévues jusqu’au 07 juin inclus), notons que seules 4 personnes pouvant se retrouver ensemble, 3 visites de presse, de 4 journalistes chacune, furent données, avec toute la passion et le dynamisme qui sont les siens, par Catherine de Braekeleer, la seconde directrice du « Centre de la Gravure et de l’Image imprimée », qui, ce vendredi 29 mai, donnait la dernière visite de presse pour cette exposition, mais, également, de ses 25 ans de carrière, qui aurait dû se terminer ce même vendredi.
Vu les circonstances, afin de lancer le 1er mois de l’expo « Jean Dubuffet, le Preneur d’Empreintes », elle a, vollontiers, accepté de prolonger sa carrière jusqu’au mardi 30 juin. Ce fut l’occasion pour Catherine de Braekeleer de nous signaler qu’elle aurait dû effectuer une ultime mission pour le « Centre » : se rendre à Santiago du Chili, où elle était attendue en vue de l’organisation d’un prêt d’oeuvres de la collection, en vue de l’organisation, au Chili, de trois expositions et d’un cycle de conférences. L’actuelle situation mondiale des fermetures de frontières et d’aéroports ne l’a pas permis.
… Des oeuvres des collections ayant été prêtées, autrefois, pour d’autres expositions, au Brésil, au Canada, …, nous constatons, ainsi, à quel point le« Centre de la Gravure et de l’Image imprimée » – qui possède quelques 14.000 oeuvres dans ses réserves – jouit d’une excellente réputation mondiale…
Aussi la directrice dû se rendre à Zaventhem, afin d’accueillir deux Américains venant au« Centre de la Gravure et de l’Image imprimée » afin de découvrir les affiches en rapport avec « Mai 68 », dans les rues de Paris, en vue d’une exposition sur ce thème, au « MoMA » (« Museum of Modern Art »), à New York. Leur intention était d’acheter ces oeuvres, mais, fidèle à sa ligne de conduite, Catherine de Braekeleer tint bon, ne leur accordant qu’un prêt…
A l’inverse, un jeune artiste venu montrer son travail, espérant que le « Centre » pourrait acheter une de ses oeuvres, Catherine de Braekeleer, au grand étonnement de ce jeune, lui dit qu’il repartirait sans aucune de ses gravures, vu que le « Centre » lui achetait l’ensemble, présenté ce jour là…
Que d’agréables souvenirs pour cette dynamique directrice, à qui nous souhaitons une heureuse retraite, après le superbe travail qu’elle a accompli pour le « Centre de la Gravure et de l’Image animée » ! …
… Une raison de plus pour nous rendre à La Louvière, afin de profiter des deux dernières expositions pour lesquelles elle se sera investie…
Ainsi, au 2è étage, grace à la collection du « Centre », elle nous présente « Tralala l’Art » (titre d’exposition tiré d’un palindrome de l’artiste français François Morellet {1926-2016}), une expo sous-titrée « Jouons dans les Collections », organisée en partenariat avec la Province du Hainaut, attend, également, notre visite…
Certains jeux révélant un véritable travail graphique, les pièces nous sont présentées de manière ludique et colorée, nous interrogeant sur ce nouveau champ de création, plusieurs jeux étant prêtés par la Ludothèque de La Louvière.
Nous passons, ainsi, entre autres, des trois « Tour Eiffel », vues par Pol Bury (1922-2005) – ou d’autres oeuvres de Pierre Alechinsky, Marcel Broodthaers (1924-1976), Kikie Crêvecoeur, Luc Van Malderen, …, appartenant aux collections du « Centre » – à une création inédite du« Labyrinthe », due à l’artiste tournaisienne Camille Nicole. Forte de plus de 600 pièces, cette création se devait d’êre interractive – ce qui aurait dû ravir nos enfants et petits-enfants -, mais doit rester figée, comme les autres jeux exposés, crise sanitaire oblige,… sachant que d’ici quelques semaines, cette interdiction pourrait être levée,… pour le plus grand plaisir des familles…
Des jeux de carte originaux nous étant présentés sur une table-vitrine, il nous reste la possibilité d’en acheter un, certains jeux étant mis en vente à partir de 19€, en nous rendant à l’accueil, où se trouve la boutique du « Centre ».
C’était l’occasion, pour Catherine de Braekeleer, de nous confier l’intérêt que représente cette boutique, aussi bien pour les recettes du « Centre de la Gravure et de l’Image imprimée », que pour les visiteurs, en général, et les étudiants, en particulier, qui peuvent s’offrir d’authentiques oeuvres d’art, à partir d’une cinquantaine d’Euros l’unité.
Terminons cette présentation avec ces quelques mots de Jean Dubuffet : « Il n’y aura plus de regardeurs dans ma cité ; plus rien que des acteurs. Plus de culture, donc plus de regards. Plus de théâtre, le théâtre commençant où se séparent scène et salle. Tout le monde sur scène dans ma cité. Plus de public. »
« C’est le spectateur qui fait l’oeuvre », si l’on en croit Marcel Duchamp (1887-1968).
Ouverture : jusqu’au dimanche 24 janvier 2021, du mardi au dimanche, de 10h à 18h (dernières entrées à 17h), sauf les jeudi 24, vendredi 25 et jeudi 31 décembre, ainsi que le vendredi 1er janvier 2021. Prix d’entrée : 8€ (6€, pour les seniors, les étudiants à partir de 25 ans & les enseignants / 3€, pour les étudiants jusqu’à 24 ans inclus, les personnes porteuses d’un handicap & les demandeurs d’emploi / 1€25, pour les « Art. 27 / 0€, jusqu’à 11 ans inclus, les mercredis après-midi pour les familles avec enfants & les 1ers dimanches du mois pour tous). Catalogue : Lorenza Trucchi & Laurent Busine/Ed. « Centre de la Gravure »/2020/broché/128 p./25€. Site web : http://www.centredelagravure.be.
Consignes relatives à la crise sanitaire :
– réservation obligatoire, via ed@centredelagravure.be ou 064/27.87.27.
– pas de vestiaire, sauf en cas de pluie (seuls les sacs de petites tailles seront acceptés).
– port du masque obligatoire, à partir de 6 ans (venir avec son propre masque).
– 1m50 de distance entre chaque visiteur (sauf personnes vivant sous un même toit).
– parcours flêché au sol(aucun retour en arrière n’est autorisé).
– gel hydro-alcoolique disponible (aux entrées du « Centre » et des cages d’escaliers).
– accès à l’ascenseur, limité à un visiteur par trajet.
– accès à chaque salle de sanitaires, limité à une personne à la fois.
– 25 personnes maximum admises par tranche horaire.
– durée de la visite limitée à 1h30.
– préférence accordées aux cartes bancaires, pour tout paiement.
Yves Calbert.