Balade littéraire "Royals & Trains", les 18 et 19 Juin, ateliers et cinéma, à "Train World", à Schaerbeek

écrit par YvesCalbert
le 17/06/2022

Tous les 3è week-ends du mois, une promenade littéraire, d’environ 90′, interprètéeen français, par Manu De Wit  ou Bruno Georis, nous est proposée, au sein d’un groupe de maximum 20 personnes, à « Train World », dans l’historique gare ferroviaire de Schaerbeek, édifiée en 1837, et son annexe muséale, inaugurée en 2015, dans le cadre de son exposition temporaire « Royal & Trains »acccessibe jusqu’au dimanche 22 janvier 2023.

Les amateurs de littérature ont de quoi se réjouir avec cette balade littéraire, au sein de ce musée, superbement scénographié par le dessinateur bruxellois François Schuiten (°1956), cette animation ayant été développée en collaboration avec l’association « Amusea ».

Avec les mots de grands écrivains, nous écouterons des histoires fortes, passionnantes, pleines d’esprit et  émouvantes, cette balade nous faisant voyager dans le temps, jouant, surtout, sur notre imagination.

Avec notre guide, comédien professionnel, nous découvrirons ainsi cinq voitures royales, exposées ensemble pour la première fois :

◆ La Berline Royale, 1901 ;

◆ La voiture restaurant/conférence, 1905 ;

◆ La voiture salon/restaurant, 1912 ;

◆ La voiture-salon, 1939 ;

◆ La voiture salle à manger, 1939.

De la construction de la première ligne ferroviaire de l’Europe continentale, en 1835, à aujourd’hui, la famille royale belge a toujours eu une relation particulière avec les trains, montrant un intérêt particulier pour le développement ferroviaire en Belgique et en Europe.

Léopold Ier (1790-1865) fut le premier chef d’État au monde à prendre le train, mettant tout en œuvre pour que la  Belgique se dote d’un réseau ferroviaire, ce qui plaça notre pays, au XIXè siècle, dans le peloton de tête des nations industrielles.

Sous l‘actuel règne du roi Philippe – qui, le lundi 09 mai 2022, tint à inaugurer personnellement cette intéressante exposition – cette proximité est restée tout aussi forte, mieux qu’un simple catalogue, un livre de référence, destiné à mettre en lumière la relation particulière de notre Monarchie avec le train, a été édité à cette occasion.

« Royal & Trains » nous présente les trains royaux, dans toute leur splendeur, nous offrant une occasion unique de découvrir le lien particulier unissant la famille royale belge au monde ferroviaire, au travers d’objets et de  documents d’époque provenant des collections de « Train World » et de celles du Palais Royal.

Au fil de cette exposition, nous découvrirons, notamment, des documents rares relatifs au premier train de Léopold Ier ou d’autres véhicules royaux n’étant définitivement plus en service, des plans de construction, des services à thé ou à dîner d’Albert Ier (1875-1934) et Léopold III (1901-1983), des objets des membres du personnel des convois royaux, ainsi que des éléments de la garde-robe de voyage de la reine Astrid (1905-1935).

Grâce à de nombreuses photographies des souverains belges, princes et princesses, à bord de ces convois royaux , la vie à bord nous est parfaitement présentée, nous restituant tout le faste des déplacements ferroviaires  d’une époque révolue.

Ainsi, lors du vernissage de l’exposition « Royal & Trains », Thierry Denuit, conservateur de « Train World », nous confiait : “On trouve du chauffage, de l’électricité à bord du train pour l’éclairage, sans oublier que noud étions même les premiers à installer des toilettes à bord d’un train royal“.

Réactions de deux visiteuses :

« Suberbe visite,très agréable magnifique exposition, extraordinaire la promenade littéraire. Merci beaucoup pour ce beau moment. » (Roseline)

« Je reviens de la balade littéraire et je voulais vous dire que nous avons trouvé ça formidable ! Merci d’avoir organisé cet évènement! J’aurais aimé que ça dure encore des heures. » (Véronique)

Tarif unique d’une balade littéraire : 18-€ (entrée du musée incluse/paiement le jour même à l’entrée de « Train World »). Âge minimum conseillé pour cette animation : 14 ans (pour la simple visite du musée, aucune recommendation d’âge). Inscriptions obligatoires (du lundi au vendredi, de 9h à 12h & de 13h et 16h) :  02/224.75.86 & 02/224.75.88 ou info@trainworld.be. Site web : https://www.trainworld.be/.

 

Ouverture de « Royal &Trains » : jusqu’au dimanche 22 janvier 2023, du mardi au dimanche, de 10h à 18h.  Ouverture de « Spirou-Une Enfance sous l’Occupation » : jusqu’au 03 juillet 2022. Prix d’entrée (incluant les deux expositions temporaires) : 15€ (11€, de 6 à 17 ans, / 11€, pour une personne porteuse d’un handicap, par membre d’un groupe de minimum 15 personnes & pour un guide touristique belge / 9€, pour un cheminot & ayants droits / 5€, pous les 4 et 5 ans & pour les membres d’un groupe scolaire / 1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 4 ans, pour un accompagnateur d’une personne porteuse d’un handicap & pour un accompagnant un groupe de minimum 15 personnes / 45€, pour une famille (2 adultes & 3 enfants ou 1 adulte & 4 enfants) accompagnateur d’une personne porteuse d’un handicap & pour un enseignant accompagnant un groupe / 45€, ). Contacts :  02/224.74.37 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h & de 13h à 16h) & info@trainworld.be. Site web :  https://www.trainworld.be/.

** Conférence « Léopold et le Train », le samedi 21 juin :

Cette conférence sera donnée par Michelangelo van Meerten, historien économiste, détenteur d’un doctorat sur les investissements dans l’économie belge au XXè siècle, auteur de différents sur l’histoire des chemins de fer, dont celui d’une précédente exposition de « Train World » : « Pékin-Hankou ».

** Organisation de trois stages pour enfants durant l’été :

Pour les enfants francophones (ou bilingues ou en apprentissage du français), de 8 à 12 ans, du lundi 22 jusqu’au vendredi 26 août :

*** « Voyage à la belle ‘Belle Epoque’ » , en remontant le temps jusqu’en 1887.

Pour les enfants néerlandophones (ou bilingues ou en apprentissage du français), de 8 à 12 ans, du lundi 04 jusqu’au vendredi 08 juillet :

*** « Le Train du Théâtre », un stage de théâtre, les trains et les gares étant un décor idéal pour un film passionnant ou une scène romantique.

*** « Schuiten rencontre Slinkachu », un stage centré sur le monde de la bande dessinée et de la photographie.

** Exposition « Le Spirou d’Émile Bravo-Une Enfance sous l’Occupation » (Ed. « Dupuis ») :

Ouverte jusqu’au 03 juillet 2022 , cette petite exposition, sensible, vibrante et ludique, nous montre le travail de l’auteur parisien de bandes dessinées Émile Bravo (°1964), ayant repris le personnage de « Spirou », créé par  « Rob Vel » (Robert Pierre Velter (1909-1991), pour sa série « Le Spirou d’Émile Bravo ».

Synopsis : De son album ‘Le Journal d’un Ingénu’ à ‘L’Espoir malgré tout’, Émile Bravo retranscrit le quotidien d’un adolescent bruxellois pendant la Seconde Guerre mondiale. Un jeune garçon qui grandit page après page, découvre l’horreur de la machine de mort nazie et s’interroge sur son propre engagement dans un conflit qui le dépasse. Une tragédie qui survient pour lui en plein apprentissage de l’âge adulte, avec son lot de relations amicales et amoureuses … »

Soulignons l’attribution de nombreux Prix à Émile Bravo, dont, en 2001, le « Prix René Goscinny », pour « La Réplique inattendue » ; en 2005, le « Prix Petit Robert », pour « Quai des Bulles » ; en 2008, pour « Le Journal d’un Ingénu », Le « Prix Saint-Michel du meilleur Album francophone », à Bruxellles, le « Prix Diagonale du meilleur Album », à Louvain-la-Neuve, le « Grand Prix RTL de la Bande dessinée » & le« Prix des Libraires de Bande dessinée » ; en 2009, pour ce même album, le « Prix Essentiel », au « Festival international de la Bande dessinée d’Angoulème », & le « Prix Peng », à Munich ; en 2012, le « Prix Max et Moritz de la meilleur Bande dessinée pour Enfants », à Erlangen, pour « Boucle d’Or et les sept Ours Nains » ; en 2019, le « Grand Boum », au « Festival BD Boum », à Blois, pour « Une épatante Aventure de Jules » et sa série « Le Spirou d’Émile Bravo » ; & en 2022, le « Fauve de la Série »,  au « Festival international de la Bande dessinée d’Angoulème ».

** « Viva Cinéma » présente , ce mardi 21 juin, à 20h :

Dans la Salle des Guichets, projection d’un long métrage de fiction ayant un rapport avec les chemins de fer, film  lauréat d’une trentaine de Prix, tant en France qu’en Argentine & aux Etats-Unis, dont, en 2012, le « Golden Globe du meilleur Réalisateur », à Hollywood, ainsi que deux « British Academy Film Awards », à Londres :

*** « Hugo Cabret » (Martin Scorsese/USA/2011/128′)

Synopsis : « A Paris, dans les années ’30, Hugo Cabret est un orphelin de 12 ans qui vit dans les murs d’une gare très fréquentée. Depuis que son oncle a disparu sans laisser de trace, il s’occupe secrètement des horloges de la gare. Puis il entre en contact avec une fille étrange et un vieil homme amer, en charge du magasin de jouets de la gare … »

Critiques de la Presse :

** par Alain Grasset, pour « Le Parisien » : « Un long-métrage d’une rare virtuosité, à la fois magique et envoûtant. »

** par Isabelle Regnier, pour « Le Monde » :  » ‘Hugo Cabret’ est le plus beau conte de Noël qui ait été donné à voir depuis « La vie est belle » (1946), de Frank Capra. »

** par Barbara Théâte, pour « Le Journal du Dimanche » : « C’est visuellement bluffant, mis en scène de façon virtuose ».

** par Emmanuelle Spadacenta, pour « Cinema Teaser » : « La déclaration d’amour de Scorsese au cinéma est si naïve et si sincère qu’on en est bouleversé. »

** par Alexandre Poncet, pour « Mad Movie » : « Vendu comme un produit de consommation courante, « Hugo Cabret » est juste l’un des premiers très grands classiques de ce début de XXIè siècle. »

** par Françoise Delbecq, pour « Elle » : « On est médusés, bluffés, estomaqués. Par la beauté des images, l’ingéniosité du scénario, la mise en scène… (…) L’hommage de Martin Scorsese à Georges Méliès (…) vaut toutes les lettres d'amour au septième art."

Soulignons la carrière exceptionnelle du réalisateur américano-italien, Martin Scorsese (°New York/1942), qui remporta son premier Prix, celui « de L ‘Âge d’Or », en 1967, à Bruxelles, remis par la « Cinémathèque royale de Belgique », pour « Big Shave ». Vinrent ensuite, entre autres : quatre « Oscars », en 2007, ceux « du meilleur Film », « du meilleur Réalisateur », « du meilleur Scénario adapté » & « du meilleur Montage », pour « Les Infiltrés » ; deux Prix au « Festival de Cannes », en 1986, celui de la « Mise en Scène », pour « After Hours », & en 1976, la « Palme d’Or », pour « Taxi Driver » ; en 2000, le « César d’Honneur pour l’ensemble de sa Carrière » ;  six Prix à la « Mostra de Venise », en 1988, le « Bastone Bianco de la Critique », pour « La dernière Tentation du Christ », et en 1990, ce même Prix, celui « du Public », sans oublier le « Lion d’Argent de la meilleure Réalisation », pour « Les Affranchis », en 1993, le « Prix Elvira Notari », pour « Le Temps de l’Innocence », en 1995, le « Lion d’Or », pour l’ensemble de sa Carrière ; deux « Prix Lumière », en 2015, pour l’ensemble de sa Carrière, et en 1998, remis par le Dalaï Lama, celui « de la Vériré », pour « Kundun » ; sans oublier, en 1991, cinq « British Academy Film Awards », pour « Les Infiltrés », ainsi que quatre « Golden Globes », trois « de la meilleure Réalisation », en 2003, pour « Gangs of New York », en 2007, pour « Les Infiltrés », en 2012, déjà cité, pour « Hugo Cabret » & en 2010, celui, dénommé « Cecil B. DeMille Award », attribué pour l’ensemble de sa Carrière.

Prix d’entrée : 5€, uniquement en liquide, sans réservation possible (100 places disponibles / premies arrivés, premiers servis).

Que de bonnes raisons pour nous rendre, sous peu, à « Train World » !

Yves Calbert.

Portrait de YvesCalbert
Yves Calbert

Yves Calbert