"Adjugé ! Les Artistes et le Marché de l'Art en Belgique", au "Musée provincial Félicien Rops", à Namur
« Il y a maintenant une véritable bourse d’oeuvres d’art comme il y a une bourse de commerce, les noms des peintres sont cotés comme les titres des maisons de commerce », écrivait Félicien Rops (1833-1898), en 1863, à Théodore Polet de Faveaux (1801-1866).
Après ce pénible second confinement culturel, le « Musée provincial Félicien Rops », ayant fêté sa réouverture ce mardi 1er décembre, nous propose de découvrir, en prolongation jusqu’au dimanche 18 avril 2021, son exposition temporaire « Adjugé ! Les Artistes et le Marché de l’Art en Belgique (1850-1900) », dont les commissaires sont Émilie Berger & Noémie Goldman, docteures en histoire de l’art, à l’ « Université libre de Bruxelles ».
En pages 72 à 84 du catalogue, nous lisons différents propos de Félicien Rops. En 1978, il écrivait : « Au fond quand je me retourne sur ma vie, je vois que je n’ai qu’une idée et qu’un souci : faire de l’art. {…} ne m’occupant qu’accidentellement de ce qu’il peut rapporter. On ne fait pas les deux d’ailleurs. On n’est pas un excellent négociant et un bon peintre. Tous ceux qui l’ont essayé ont été dominés par ce premier penchant et l’on en arrive comme Vibert (Jean-Georges Vibert/1840-1902/ndlr) à ne plus faire que des bonshommes en papier peint parce que cela vend fort. »
A son beau-père, en 1863 : « Je vous promets de faire tous mes efforts pour arriver pour tâcher d’arriver à un résultat pécuniaire. »
A un ami américain, en 1870 : « C’est trop bête à la fin que des animaux bien organisés comme nous en soient encore aux hasards de la vie bohème forcée ! Il faut que tous nous sortions de là et vigoureusement. »
En 1877, il écrivait : « On réussit surtout, matériellement, par les relations !… Les plus forts y ont recours. »
Au critique d’art Camille Lemonnier (1844-1913), en 1860 : « J’ai horreur de ces halles à tableaux, cela me fait l’effet de mauvais lieux et je n’admets pas qu’on fasse se trouver mes propres oeuvres {…} avec les oeuvres de gens grossiers ou sots {…} Je n’ai nulle ambition d’ailleurs et je vis très bien sans l’admiration du Gros Public. »
A Edmond Picard (1862-1899), qui venait d’acquérir « La Tentation de Saint-Antoine » : « Je ne connaissais que deux amateurs d’art assez indépendants d’esprit pour accepter un dessin qui souleverait dans le Gros Public une vive réprobation : vous et Mr. Ashbey {Ashbee} de Londres. »
Néanmoins, Félicien Rops se focalisa sur l’obtention de décorations ainsi, en 1883, il s’adressa à ce même Edmond Picard en ces termes : « Si je vous prie d’intercéder en ma faveur, c’est qu’ici, un peu comme partout, l’artiste décoré vend ses oeuvres le double de l’artiste non décoré c’est bête comme un cochon, mais c’est ainsi, je vends mal et il faut que je vende mieux, voilà. » Ainsi, en 1889, il obtint la « Légion d’Honneur » française.
Notons, par ailleurs, que notre peintre namurois, dans le cas de ventes publiques, utilisait les prix atteints chez les marchands pour fixer ses prix minmum, ayant écrit à Maurice Bonvoisin, en 1877 : « Puis on réussit surtout (je vois surtout cela depuis un an que je fréquente beaucoup le monde des lettres), matériellement, par les relations ! … Les plus forts y ont recours. »
Confirmant le propos de Félicien Rops, le quotidien « L’Indépendance belge », fondé en 1831, rapporte, en 1869 : « Nous avons entendu dire un peintre qu’il n’attachait pas personnellement un très grand prix à l’honneur que procure la médaille d’or; mais que le marchand auquel il vend habituellement ses tableaux les lui paierait 25% plus cher, s’il était médaillé. », la présente exposition tordant le cou au mythe de l’artiste bohème, dégagé des contingences matérielles et tout entier voué aux affres de la création.
Dans le « Journal des Beaux-Arts et de la Littérature », en 1862, nous pouvions lire : « L’artiste, devant vivre de son travail,a, à nos yeux, un droit incontestable à désirer vendre son oeuvre le plus aventageusement possible, et, pour atteindre ce but, nous ne trouvons rien de plus juste que de le voir aller au-devant de l’amateur, plutôt que de l’attendre chez lui. »
Et Emilie Berger de conclure son texte sur Félicien Rops, pour le catalogue, en ses termes : « C’est via une activité dense, à la hauteur de 3.528 lettres de l’artiste, à ce jour, recensées, qu’il s’est assuré de sa réputation et ce la vente de ses oeuvres qui en découle il sembe de cette façon, avoir finalement trouvé la formule pour être un ‘bon peintre’ et un ‘excellent négociant’. »
C’est dans les années 1850 – au moment même où Félicien Rops débute sa carrière – que le marché de l’art connaît un développement sans précédent. Jamais auparavant, la production des artistes vivants n’avait fait l’objet d’autant de spéculations.
C’est pourquoi, dès 1860, l’on voit des artistes tenter de reprendre leur indépendance, en organisant des ventes dans leur atelier ou en s’associant dans des cénacles indépendants, comme le « Groupe des XX » ou « La Libre Esthétique », pour marquer leur différence avec l’académisme. L’ « avant-garde » est lancée ! Un tout nouvel argument commercial.
En 1862, le « Journal des Beaux-Arts et de la Littérature » publiait ces lignes : « L’artiste, devant vivre de son travail, a, à nos yeux, un droit incontestable à désirer vendre son oeuvre le plus avantageusement possible, et, pour atteindre ce but, nous ne trouvons rien de plus juste que de le voir aller au-devant de l’amateur plutôt que de l’attendre chez lui. »
« Adjugé !, les Artistes & le Marché de l’Art en Belgique (1850-1900) » s’intéressant aux prémices du marché de l’art en Belgique, met au jour les relations commerciales ambiguës qui se nouaient entre artistes, collectionneurs, foires, marchands et salles de ventes, entre 1850 et 1900, comme nous avions déjà pu le découvrir, lors de la précédente exposition qui nous fut proposée au « Musée provincial Félicien Rops » : « Mars (1849-1912), Dessinateur et Collectionneur de Rops », qui nous présenta la relation professionnelle qui exista entre notre peintre namurois et le dessinateur-collectionneur-marchand d’art Maurice Bonvoisin, connu sous le surnom de « Mars ».
*** Quelques trajectoires commerciales qui s’offrirent aux artistes, à l’époque :
– En 1869, Louis Artan de Saint-Martin (1837-1890) vend « Le Retour de Pêche » au Roi des Belges, dans le cadre du « Salon triennal », pour 3.000 francs belges. Cette « vente-prestige » lance la carrière du mariniste.
– Les « Chasseurs dans la Neige », d’Adrien-Joseph Heymans (1839-1921) appartint au collectionneur Léon Lequime (1835-1904), un homme d’affaire qui soutint l’artiste, tout au long de sa carrière, assurant la vente de ses œuvres, ainsi que sa visibilité dans les expositions et les journaux.
– Un jeune peintre, Théo Van Rysselberghe (1862-1926), présente ses oeuvres, en 1884, lors de la première exposition du « Groupe des XX ». Après qu’une œuvre, « En West Frandre », fut mal exposée au « Salon de Gand », elle est mise en valeur, dans une scénographie soignée, à Bruxelles. L’œuvre y fut acquise, ce qui démontra l’importance commerciale que prennaient ces nouveaux lieux d’expositions. Acquis par l’ « Université Libre de Bruxelles », ce tableau vient d’être restauré.
– En 1900, lors d’une vente aux enchères, à la « Maison d’Art », Alfred Verwée (1838-1895) vend, à l’État, son tableau « L’Embouchure de l’Escaut » pour un prix record de 28.000 francs belges (sachant qu’un kilo de pain, cette année là, équivaut à 0,20 franc belge). Si, de son vivant, ce peintre animalier, habitué des salons officiels, vendait ses œuvres à des prix élevés, il est, aujourd’hui, moins coté sur le marché.
Alfred Stevens (1823-1906), de son côté, a bâti son succès commercial à partir d’un style d’œuvre en vogue : les représentations de « petites dames » dans des intérieurs luxueux. Dans les ventes publiques, certaines de ses
réalisations atteignent des prix record. Les amateurs bourgeois sont attirés par ces scènes de genre qui reflètent leur style de vie, leurs intérêts pour les objets d’art et la mode. L’engouement pour ses œuvres est tel que plusieurs autres peintres, comme Frans Verhas (1827-1897) ou Jan Van Beers (1852-1927), s’inspirent de cette tendance.
Derrière le succès de ce peintre, se cache aussi son frère, le marchand d’art Arthur Stevens (1825-1890). Ce dernier ayant toujours veillé, en mobilisant un large réseau, à ce que les œuvres de son frère, Alfred, soient présentes dans les collections les plus réputées, obtiennent les meilleurs placements aux expositions et soient complimentées par les critiques d’art. Les prix élevés alors obtenus par Alfred Stevens sont toujours d’actualité.
Nous pouvonc insister sur l’importance d’être « vu » et « connu » est un enjeu central de la carrière d’artiste. C’est d’ailleurs cette nécessité de visibilité qui oriente le choix de Félicien Rops de devenir un illustrateur et un aquafortiste plutôt qu’un peintre. Dans la seconde moitié du 19è siècle, l’illustration d’ouvrages, la publication d’estampes dans la presse illustrée ou encore la photographie deviennent, tout comme les expositions, des moyens
investis par les artistes pour sortir de l’anonymat et glisser leur nom à l’oreille des acheteurs potentiels.
Dans le cadre des Salons triennaux, l’une des récompenses prévues est de voir son tableau reproduit en eau-forte. Dans le contexte des ventes publiques, certaines œuvres sont reproduites via la photographie ou la gravure, dans le catalogue, afin de signifier leur importance auprès des amateurs. Conscient de l’enjeu d’une large diffusion, certains marchands ont, eux-mêmes, initié des revues illustrées.
Dans les expositions officielles organisées alternativement à Anvers, Bruxelles et Gand, l’activité commerciale bat son plein. Il en est de même dans les expositions de province soutenues par l’État. Dans ces salons rassemblant près d’un millier de tableaux, ils cherchent à y obtenir le meilleur placement, dans ces vastes espaces d’exposition, voire l’honneur d’une récompense (médaille ou acquisition par l’État), autant de façons d’attirer l’attention d’un acheteur potentiel, cette façon d’exposer les peintures étant fort bien illustrée par une oeuvre de Ludovico Marchetti (1853-1909), « Les Amateurs d’Art » (s.d.).
Pour « L’Echo », Xavier Flament écrit : « Pour les artistes, c’est la course à la distinction pour séduire cette clientèle fortunée. Il faut passer les Jurys d’admission des grands salons, obtenir des médaillles de leur Jury, être placé ‘à la corde’, c’est-à-dire à ‘hauteur de vue’, dans ces vastes espaces d’exposition qui amoncellent les toiles jusqu’au plafond, et s’assurer qu’une vente est bien relayée dans la presse. »
Des groupes et cercles – tels que la « Société libre des Beaux-Arts », « La Chrysalide », le « Groupe des XX » ou « La Libre Esthétique » – permettent aux artistes d’accroître leurs possibilités de vente. Leur posture d’ « artistes d’avant-garde » et « modernes », souvent revendiquée par ces sociétés, rencontre, en outre, le désir de certains collectionneurs de se distinguer d’une « culture de masse ». Ces expositions alternatives, qui gagnent en légitimité à la fin du siècle, annoncent la dynamique commerciale des avant-gardes du XXè siècle.
En passant, à la fin de la période hollandaise, d’artisan, au statut libéral de praticien des Beaux-Arts, susceptible d’écouler sa production mais sans, pour autant, pouvoir, lui-même, « tenir boutique », l’artiste devient le chantre de son propre succès, devant multiplier les stratégies commerciales, pour exposer, se faire reconnaître et vendre.
Mise à part la crise économique de 1873, qui inaugure une décennie de vaches maigres et le départ des marchands parisiens de Bruxelles, la période est, il est vrai, propice à l’émergence de ce nouveau marché avec une bourgeoisie industrielle en plein essor et qui a besoin de se distinguer en acquérant de l’art.
*** Extraits de presse et de lettres :
– « Je crois et je maintiens que la publication soit d’estampes soit de livres illustrés est le meilleur moyen pour un jeune artiste de se faire connaître et de gagner de l’argent : le tableau n’est tiré qu’à un seul exemplaire ; le livre ou l’estampe sont tirés à des milliers d’exemplaires et font connaître votre nom partout. » (en 1863, de Félicien Rops à Théodore Polet de Faveaux)
– « Venons-en à l’école des petites dames créée, chez nous, par Mr. Stevens et suivie par une phalange d’artistes pleins de sève et très capables de faire autre chose et mieux. Nous avons assez souvent dit et imprimé notre opinion sur le genre ‘Journal de Modes’, continuation des ‘Satins d’Autrefois’. » (en 1869, d’Adolphe Siret {1818-1888},dans le « Journal des Beaux-Arts et de la Littérature »).
– « Je travaille beaucoup en vue de mes relations avec Mr. Coûteaux. Je lui ai envoyé un petit tableau d’automne en hauteur, que je puis lui vendre 200 francs. Mon talent lui est sympathique et comme ses relations sont très étendues et que de plus, il jouit d’une influence très grande parmi le monde, je crois qu’avec le temps, je pourrai me dire que je suis quelque chose. » (en 1872, d’Édouard Huberti {1818-1880} à Maria Élisabeth Belpaire {1853-1948})
– « C’est Bruxelles décidément qui tend à remplacer Paris pour les grandes ventes de tableaux, et la « Salle Ghéma », de la rue du Persil, sera bientôt beaucoup plus connue des amateurs d’œuvres d’art que la salle si fameuse de l’ ‘Hôtel Bouillon’, à Paris. » (en 1875, de Camille Lemonnier, dans « L’Art universel »).
Au sein du catalogue, un long chapitre, rédigé par Denis Laoureux, est consacré aux « Artistes Femmes », de la page 122 à la page 133, nous révélant que seulement… 4% des oeuvres achetées par l’ « Administration des Beaux-Arts » du Gouvernement belge, entre 1860 et 1914, avaient été réalisées par des femmes…
A mi-distance entre le rez-de-chaussée et le 1er étage, nous trouvons l’ « Affiche pour l’Exposition de La Libre Esthétique » (1897), de Théo Van Rysselberghe.
Arrivés au 1er étage, sur le palier, nous sommes confrontés à un contraste entre une oeuvre contemporaine de Jacques Charlier (°1939) et deux natures mortes du peintre bruxellois Jean Robie (1821-1910), dont l’oeuvre fut variée, puisque, grand voyageur, reconnu par Léopold II (1835-1909), lui permit de témoigner de la vie d’alors sur l’île de Ceylan (Sri Lanka, depuis 1972) et en Inde, le « Musée Charlier » lui ayant consacré une exposition, en 2013 -2014, dans le cadre d’ « Europalia India », alors que peu après, en 2014, le « Musée provincial Félicien Rops » accueillit quelques-unes de ses peintures exotiques, au sein d’une expo intitulée « En Route ! Sur les Traces des Artistes belges en Voyage ».
Notons qu’ici, en 2020-2021, l’une de ses peintures est présentée sous vitre , à l’arrière d’un marteau de commissaire priseur, nous rappelant que de nombreuses peintures furent – et sont toujours – vendues aux enchères,… ce marteau exposé étant lui-même destiné à être mis… en vente aux enchères, en 2021, au profit d’une oeuvre carricative.
Egalement placé sous vitre, dans la salle du 1er étage, les visiteurs attentifs découvriront un catalogue de d’Alfred Stevens et un carnet de Jacob Jacobs (Jacobus Albertus Michael Jacobs/1812-1879/profeseur de la « classe de paysage », à l’ « Académie des Beaux-Arts d’Anvers »), dans lequel il mentionne ses dépenses mensuelles, en regard des revenus de la même année, fruits de la vente de trois oeuvres et des paiements de son locataire ; sans oublier une lettre, en dépôt de la « KBR », datée de 1884, d’Emile Verhaeren (1855-1916) à Théo Van Rysselberghe, dans laquelle le poète écrit : « Je suis tout heureux de cet(te) offre – 900 dollars – cela te ferais du bien, je crois… »
Côté peintures, nous trouvons, notamment : « En Juin » (1894), d’Anna Boch (1848-1936) ; « La bonne Lecture », d’Alfred Stevens ; et « Calme plat, Effet de Matin. Hollande » (1876), de Paul-Jean Clays (1819-1900), cette oeuvre ayant pour voisine une petite création de Félicien Rops, porteur du texte : « Rarement Clays varie » (1857/réalisée pour« Uylenspigel au Salon de Bruxelles » (© Province de Namur/« Musée Félicien Rops » ; les deux derniers tableaux exposés, « Moutons » (s.d.) et « En Eosse » (1867), étant dûs à Eugène Verboeckhoven (1798-1881)…
… Mais si nous entendons bien l’avis de Félicien Rops, nous nous devons d’admettre qu’il est difficile pour les artistes, dans ces conditions, de refuser de peindre marines, natures mortes, paysages, dans le style dix-septième, ou portraits,… offrant un miroir artistique à leurs protecteurs. Il convient donc de produire et reproduire à tour de bras, quitte à copier les autres ou à se plagier soi-même.
En 2020, on le sait, la pandémie a brutalement ralenti le marché de l’art, mettant sur la touche sa clef de voute : les foires internationales où se pressent amateurs, artistes, collectionneurs, commissaires d’expositions, conservateurs de musées, critiques d’art et marchands. Un coup d’arrêt qui n’a pas été sans mettre en lumière les relations ambiguës qui régissent les excès d’une mécanique commerciale qui pèse, au bas mot, 14 milliards d’euros.
Artistes exposé.es : Louis Artan, Anna Boch, Evert Jan Boks, Marcel Broodthaers, Jacques Charlier, Émile Claus, Paul-JeanClays, Théodore Ceriez, Henri De Braekeleer, Louis Delbeke, Peter De Meyer, James Ensor, Louis Ghémar, Charles Hermans, Adrien-Joseph Heymans, Jacob Jacobs, Pauline Jamar, Emma Lambotte, Jean-Baptiste Madou, Ludovico Marchetti, Pieter Oyens, Gauthier Pierson, Henri Privat-Livemont, Jean Robie, François Roffiaen, Henriëtte Ronner, Ernest Slingeneyer, Agapit Stevens, Alfred Stevens, Jan Van Beers, Théo Van Rysselberghe, Guillaume Van Strydonck, Eugène Verboeckhoven, Eugène Verdyen, Frans Verhas, Alfred Verwée et Florent Willems.
Ouverture : du mardi au dimanche, de 10h à 18h (fermé les jeudi 24 & vendredi 25 décembre, ansi que le vendredi 1er janvier 2021). Prix d’entrée : 5€ (2€50, en prix réduit / 0€, pour les moins de 12 ans, les « art. 27 » et, pour tous, les dimanches 06 décembre et 03 janvier). Catalogue: J.-D. Baetens, E. Berger, I. Goddeeris, N. Goldman, D. Laoureux, U. Müller et E. Warmenbol/Ed. « Mare& Martin »/Paris/broché/144 pages/80 illus./29€. Sites web : http://www.museerops.be & http://www.ropslettres.be.
Ayant accueilli plus de 23.000 visiteurs, en 2019, ce Musée va être agrandi grâce aux « Fonds Tilman ».
Yves Calbert.