12è "KIKK Festival", à Namur, du 26 au 29 Octobre

écrit par YvesCalbert
le 21/10/2023

« Super rencontre de la planète numérique et de la création pour le grand public comme pour les  professionnel.le.s », pouvait-on lire dans « La Libre Belgique », qui évoquait le « KIKK Festival » (le Festival international des Cultures Créatives et Numériques), qui se déroulera à Namur, du jeudi 26 jusqu’au dimanche 29 octobre.

Si Gilles Bazelaire est le co–initiateur, en 2011, du « KIKK Festival », mais également du « TRAKK », le hub créatif namurois, sis entre l’avenue Reine Astrid et la Sambre, c’est Marie du Chastel qui est la curatrice du « KIKK Festival », depuis la seconde édition, elle qui fut, en 2020, proclamée « Femme francophone de l’Année », par l’ « AIMF » (« Association Internationale des Maires Francophones »). « C’est quelqu’un qui nous emmène et avec qui on sait qu’on va aller au sommet. C’est riche et épuisant à la fois », confia, en 2021, Gilles Bazelaire à notre collègue

Si Gilles Bazelaire est le co–initiateur, en 2011, du « KIKK Festival », mais également du « TRAKK », le hub créatif namurois, sis entre l’avenue Reine Astrid et la Sambre, c’est Marie du Chastel qui est la curatrice du « KIKK Festival », depuis la seconde édition, elle qui fut, en 2020, proclamée « Femme francophone de l’Année », par l’ « AIMF » (« Association Internationale des Maires Francophones »). « C’est quelqu’un qui nous emmène et avec qui on sait qu’on va aller au sommet. C’est riche et épuisant à la fois », confia, en 2021, Gilles Bazelaire à notre collègue Charline Cauchie, pour le quotidien « L’Echo ».

Soulignons que le « TRAKK » – abritant les locaux du « KIKK Festival« , au sein d’un espace de 2.600 m2, dédié aux industries créatives et au numérique, combinant 80 espaces de coworking, 500 m2 de bureaux, 300 m2 de fablab, des salles de réunions créatives et de conférences -, également fondé par Gilles Bazelaire, reçut, en 2022,  la visite de la Commissaire européenne portugaise Elisa Ferreira, qui put apprécier la bonne utilisation de l’agent reçut du « FEDER », le « Fonds européen de Développement régional ».

Après « Tales of Togheterness »  (« Contes du bien vivre ensemble »), comme thème, en 2022, l’édition 2023 du  « KIKK Fesival » sera centrée sur l’importance de l’eau, sous l’intitulé : « Bodies of Water » (« Corps d’Eau ») …  Flux vitaux, mondiaux, maritimes et fluviaux, … mais aussi flux de pouvoir, de culture, de politique et d’économie : une exploration passionnante de notre société par le prisme de l’Art d’aujourd’hui.

Tous, nous pourrons profiter du « KIKK in Town » (« KIKK en Ville »), un véritable parcours de performances
interactives, nous permettant de découvrir, en 10 lieux, quelques 49 installations & oeuvres d’art, en 10 lieux : Co-Working de Namur, Ecole Sainte-Marie, Espace Saintraint, Grand Manège, Halle Al’Chair, Haute Ecole Albert Jacquart, Institut Saint-Louis, Le Delta et le Théâtre Royal, sans oublier, sur l’esplanade de la Citadelle, le Pavillon de Namur. Prix d’accès pour ce parcours : 5€ (0€, pour les moins de 16 ans).

Parmi les installations du « KIKK in Town », notons « Clams » (« Palourdes », en français), de Marco Barotti, qui nous sera proposée, en bord de Sambre, devant « Le Delta », l’ « Espace culturel de la Province de Namur ». Certes, s’il n’y pas de coquillages en rivière, la présence de l’eau est indispensable, afin de donner vie à ces  palourdes, une installation sonore des plus originales, des petits diffuseurs étant placés dans chacune d’elles.

Dans la nature, ces mollusques sont des détecteurs de polluants, servant de minuscules systèmes de filtration.  L’oeuvre « Clams » est une collection de sculptures sonores cinétiques, qui convertissent les données des capteurs de qualité de l’eau en sons et en mouvements, chaque palourde étant fabriquée à partir de déchets de plastique recyclés. Ainsi, « Clams » nous invite à établir des liens entre l’Art numériique, la sonification des données et la  durabilité environnementale. Libre à nous de découvrir cette installation en nous rendant sur :  https://www.marcobarotti.com/CLAMS.

Mais, pourquoi a-t-on choisi le phénomène de la vie et la relation de l’eau pour thème : « Parce que l’eau est l’élément vital pour toutes les formes de vie connues. Notre corps, tout comme la surface de la terre, est composé à plus de 60% d’eau », nous disait Marie Chastel, la coordinatrice de ce Festival, le plus important, en Belgique, consacré aux Arts numériques.

Et de poursuivre : « Les premières formes de vie sur terre sont apparues dans l’eau et notre civilisation s’est historiquement épanouie autour des rivières et des principaux cours d’eau (tout comme Namur, au confluent de la Sambre et de la Meuse/ndlr). Nous transpirons, nous urinons, nous ingérons, nous éjaculons, nous avons nos menstruations, nous allaitons, nous respirons, nous pleurons. Le processus de la vie est étroitement lié aux fluides, comme le dit le docteur canadien David Suzuki (°Vancouver/1936), scientifique et militant écologiste : ‘nos cellules sont gonflées par l’eau, nos réactions métaboliques se déroulent dans une solution aqueuse’. »

« Cette notion de flux, de circulation, est omniprésente et liée à un état de devenir, on la retrouve dans les processus naturels et physiques de transformation des matériaux : de la glace fondante, à l’eau qui coule, du cuivre oxydant, au système circulatoire. Les flux d’eau sont semblables aux veines et aux artères d’un corps. Non seulement dans les corps humains, mais aussi dans les corps non humains, végétaux, géophysiques, météorologiques et technologiques. »

« La 12è édition du ‘KIKK Festival’ se penchera sur les flux mondiaux, maritimes et fluviaux, mais aussi sur les flux de pouvoir, de culture, de politique et d’économie, en relation avec les systèmes de pouvoir en place dans notre société. Elle abordera la crise climatique en relation avec la circulation de l’eau et suivra notre histoire de la navigation sur les plans d’eau, pour raconter les histoires de notre société hyperconnectée.« 

Le « KiKK Festival » étant l’affaire de tous, nos enfants ne seront pas oubliés, des ateliers leur étant proposés : conception de manettes et contrôleurs, conception d’un jardin sonore à base de récupération, découverte de
l’électronique, pliages, soudure, … Ainsi, profitant des vacances d’automne, nous ferons découvrir à nos enfants    le monde du numérique, de façon ludique et simplifiée, le vendredi 27 octobre, entre 10h et 16h, dans le « Pavillon de Namur, ainsi qu’au « Creative Village », sous le chapiteau de la place d’Armes, le samedi 28, durant 1h30, à 10h30, 13h30 et 15h30. De même, le dimanche 29, entre 10h et 13h, 14h et 17h.

Parmi ces ateliers pour enfants, notons la création d’un jardin sonore, avec la designer Émilie Yoko Hirayama, présentée par le « Studio Playtronica », qui permet, ainsi, aux enfants de pouvoir transformer n’importe quel objet en capteur tactile pour produire un son, une symphonie collective clôturant cette activité. Parmi les autres ateliers, notons la création de robots-insectes en origami et la découverte de drôles de manettes de jeux vidéo.

Sous ce même chapiteau, nous pourrons rencontrer les 30 exposants du « KIKK Market » (« Marché du KIKK »), qui nous feront découvrir nombre de projets uniques et innovants de talentueux entrepreneurs belges et  internationaux. Ainsi, avant tout le monde, nous pourrons les manipuler et les tester. Ouverture : de 10h à 18h, du jeudi 26 jusqu’au samedi 28 octobre, aussi bien que le dimanche 19, de 10h à 16h.

 

Et puisque nous évoquons l’international, soulignons, du côté des professionnel.le.s, la présence d’une délégation québécoise, forte de plus d’une trentaine d’entrepreneurs créatifs ; d’une délégation française de 28 entreprises de premier plan de la filière des arts hybrides et cultures numériques, conduite par le « Réseau national des Arts hybrides et Cultures numériques Hacnum » ; ainsi que, en partenariat avec « Africa In Colors ». une délégation de sept pays africains, représentée par « CCI in Africa », une plateforme pluridisciplinaire de réseaux et de projets,  en  Afrique, dans les secteurs artistiques, cinématographiques, créatifs, culturels, médiatiques, de la réalité virtuelle et technologiques.

Entre autres, sur une proposition et avec le soutien de l’Ambassade de France, le « KIKK Festival » nous présentera une version courte du projet « Eternelle Notre-Dame », ainsi que deux expositions numériques :  « Supraorganism », de Justine Emard et « Ataraxie », de Maxime Houot.

Cette partie professionnelle du « KIKK Festival », nous proposera une application de « networking » (dotée d’une  intelligence artificielle, pour faciliter les contacts entre les 2.500 professionnel.le.s attendu.e.s, nous venant de 41 pays, pour une trentaine de pays, en 2022), 42 conférences, une exposition d’Art numérique,  un marché des innovations technologiques, des « masterclasses », sans oublier des cocktails B2B et autres activités inédites.

Soulignons qu’au « Pavillon de Namur », nous pourrons visiter, jusqu’au dimanche 14 janvier 2024, l’exposition  « Capture #2 », qui nous présentera des projets récents de près de 20 artistes, qui, basé.e.s à Bruxelles, en  Flandre  et en Wallonie, explorent les médiums numériques pour capt(ur)er et transcrire le monde à leur manière.

Sur l’esplanade de la Citadelle, où est édifié ce « Pavillon », nous disposerons d’un vaste parking gratuit, alors que la station supérieure du téléphérique se trouve à une centaine de mètres de son entrée, ce dernier nous permettant d’accéder directement à la place Maurice Servais, sise à la proximité immédiate du chapiteau du « KIKK Festival », dressé sur la place d’Armes.

Prenant bonne note de ce que nous avons pu lire dans « Metal Magazine » : « Le ‘KIKK Festival » est le lieu où l’art, la science et les nouvelles technologies convergent pour créer une sorte de magie », du jeudi 26 jusqu’au dimanche 29 octobre, retrouvons-nous donc à Namur, reconnue, en 2021, à l’issue de la 10è édition du « KIKK Festival », comme « Ville créative de l’UNESCO dans le domaine des Arts numériques ».

Yves Calbert.

 

 

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