7e "Fête des Solidarités", à la Citadelle de Namur, du 23 au 25 Août
Depuis 2013, « La Fête des Solidarités » a su s’imposer dans le paysage événementiel francophone comme l’un des rendez-vous incontournables de la saison estivale. Avec une journée complète de plus, le vendredi 23, elle l’est plus que jamais, cette journée complémentaire nous proposant d’intéressantes conférences, dans l’après-midi, et des concerts attendus, en soirées…
Victime de son extraordinaire succès, il ne reste plus la moindre entrée disponible pour ce samedi 24, ni bien sûr, aucun pass pour les trois jours. Seuls sont donc encore disponibles quelques bracelets d’accès pour le dimanche 25 (37€), avec, en premier concert à l’ « Agora » de l’ « Esplanade », le groupe « Waltdisnerds », à 11h30 ; ainsi que d’autres prévus pour ce vendredi 23 (28€), nous proposant, sur la scène de l’« Esplanade », Chicos y Mendes, à 17h45 ; Axelle Red, à 19h ; Gaëtan Roussel, à 20h45 ; et Pascal Obispo, à 22h30, ainsi que la finale des « Tremplins des Solidarités », au « Belvédère », de 18h à 23h, la soirée se terminant, dès minuit, à l’ « Agora », par un « bal aux lampions », donné par « Le petit Orchestre parisien ».
N’oublions pas, non plus, l’ouverture de l’exposition « Le Bout du Tunnel », à 12h, et, dès 14h, à l’ « Agora » (une vaste salle sous toile), trois débats sur les questions climatiques et de justice sociale.
Pour cette 7e édition, nous sommes donc attendus sur les hauteurs de la Citadelle, afin de pouvoir vivre intensément l’événement familial namurois de l’année, « La Fête des Solidarités », qui offre la gratuité, pour les trois jours, aux quelques 10.000 enfants de moins de 12 ans attendus, plus de 50 activités leur étant dédiées, notamment au « Parc Atractif Reine Fabiola », qui leur offre, également, un accès gratuit. En 2018, 49.000 festivaliers étaient présents, … 60.000 sont attendus, cette année ! …
Tout au long du processus de création de ce rendez-vous familial, engagé et acteur du vivre-ensemble, les organisateurs s’appliquent à respecter des principes fondamentaux, vecteurs des valeurs qui leur sont chères :
• Rendre la culture et la fête populaire et accessible à tous ;
• Respecter l’environnement pour une société plus sereine ;
• Mélanger les genres pour mélanger les gens et donner le goût du vivre ensemble ;
• Rassembler les acteurs de la société civile dans une dynamique fédératrice et inclusive ;
• Etre transparent et se fixer des règles éthiques de bonne gouvernance.
Martin Wauthy, le Directeur de cet immanquable événement, insiste sur les valeurs importantes de cette « Fête des Solidarités » :
- prévention des IST (Infections Sexuelles Transmissibles, des animateurs allant à la rencontre des festivaliers afin de les sensibiliser aux différentes formes d’IST et à leur mode de transmission, plusieurs milliers de « Safe Kit », avec préservatifs, devant être distribués) ;
- prévention des risques auditifs (avec des milliers de casques pour les enfants, disponibles sur le stand d’ « infos kids », sis sur l‘ « Esplanade », et de bouchons d’oreille distribués sur l’ensemble du site, sans oublier la présence de lieux calmes de repos, équipés de tables et bancs, à côté de l’ "Esplanade" ou au « Maquis », dans le cadre d’un arboretum protégé ;
- lutte contre les discriminations (avec plus de 55 associations, sur l’Esplanade, afin de nous sensibiliser aux différentes formes de discriminations, qu’elles soient liées au genre, à l’orientation sexuelle, à la couleur de peau, au handicap, …, contribuant ainsi à la création d’une société plus juste, plus humaine, plus inclusive et plus solidaire, nous éloignant des peurs et de la haine ;
- lutte contre le harcèlement sexuel (avec une « safe zone », au sein de laquelle des professionnels de la santé assureront, en toute confidentialité, une prise en charge rapide des victimes d’agressions et des témoins) : N° d’appel d’urgence : +32.(0)493.40.52.00, garantissant une rapide intervention.
… Et Martin Wauthy d’insister sur la grande nouveauté, l’exclusion totale des petites bouteilles en plastic, en respect avec l’environnement. Ainsi les colas et autres limonades seront servis exclusivement dans des verres synthétiques réutilisables, des fontaines d’eau permettant de remplir, gratuitement, nos gourdes, tous les ouvriers installant l’infrastructure en ayant, aussi, été équipés par l’organisation. Par ailleurs, 225 bénévoles se chargeront de ramasser les déchets des festivaliers indélicats, dans l’espoir d’inciter chacun à utiliser les poubelles, vu que plus les déchets sont visibles, plus on oublie le respect de l’environnement… Notons,enfin, la présence de deux espaces compostes, prévus pour accueillir les déchets organiques…
Lors d’une visite des lieux, 48h avant l’événement, ce Directeur passionné nous fait découvrir une autre nouveauté, davantage destinée aux familles, leur conseillant d’éviter d’approcher la scène de l’ « Esplanade », avec des landeaux ou de petits enfants. Dans ce but, une partie des gradins historiques leur est dédiée, faisant face à un écran géant, permettant à chacun d’assister, assis, aux différents concerts, bénéficiant de gros plans filmés des chanteurs et orchestres, tout en conservant la vue sur la scène, en arrière plan.
Ce vendredi 23 :
– à 19h : Axelle Red, née Fabienne Demal, qui de langue maternelle néerlandaise, écrit et chante en français, en anglaiset en espagnol. Ayant vendu plus de cinq millions de disques dans le monde, elle est « Docteur honoris causa » de l’Université d’Hasselt (2008), « Chevalier de l’Ordre des Arts et des Letrres », en France (2006), « Commandeur de l’ « Ordre de la Couronne », en Belgique (2007), ayant été, entre autres, la meilleure artiste féminine de l’année 1999, aux « Victoires de la Musique ».
Cinq ans après « Rouge ardent », Axelle Red revient avec un dixième opus studio,« Exil », enregistré aux Etats-Unis, entre Los Angeles, Memphis et Nashville, la presse ne tarissant pas d’éloges à son sujet, cet album élégant et kaléidoscopique, mêlant variétés, pop, soul aux sonorités électroniques et variétés. La plus francophone des artistes flamandes – y évoquant, notamment, son besoin d’ailleurs – est une artiste œuvrant avec discrétion et sincérité pour rendre le monde meilleur (lutte contre le racisme ou contre les violences faites aux femmes, soutien aux pays du tiers-monde, …), étant donc en parfaite adéquation avec la « Fête des Solidarités »…
A un collègue d’ « Ouest France », Michel Troadec, Axelle Red confiait, concernant sa chanson « Aspires-tu à l’Amour ou à la Foi ? » : « Je suis une humaniste. Chaque fois que je lis des passages du Coran, de la Bible, je remplace le mot dieu par amour, par amitié universelle ou par vie. Parce qu’il y a beaucoup de bonnes choses dans ces livres qui ne sont pas toujours très chouettes avec les femmes. Mais on peut interpréter différemment si on veut… Pour moi, l’amour embrasse tous les dieux. »
Vous semblez foncièrement optimiste ? : « Je remercie des gens comme Trump. Au fond, c’est avec de tels clowns que l’on a envie de faire mieux. Tout le monde se rend compte aujourd’hui qu’il n’a pu être élu sans mensonges. Donc, ça va changer… Oui, le plus beau reste à venir… »
Vous vous battez depuis longtemps pour la cause des femmes et là, un mouvement se lève :« Je trouve ça magnifique. Des femmes très courageuses ont ouvert la voie. D’autres ont osé se mettre derrière la cause. Maintenant, à nous toutes de continuer à montrer que c’est une cause humaine. D’autant que des hommes nous rejoignent. Il faut que tout soit partagé. »
– à 22h30 : Pascal Obispo, né à Bergerac, en Dordogne, ayant signé de nombreux succès pour d’autres artistes, tels que Johnny Hallyday, Garou, Patricia Kaas, Marc Lavoine, Florent Pagny, …, il se veut disponible pour les « Restos du Coeur », le « Téléthon », la lutte contre le sida, pour l’écologie et l’environnement, …
Début juin 2018, Pascal Obispo révélait au public un nouveau single fédérateur qui mêle sonorités pop et chœurs africains : « Chante la Rue chante », un hymne à la tolérance et à notre désir de liberté. Ce single annonçait un dixième album riche en collaborations avec, entre autres, Isabelle Adjani, Benjamin Biolay, Calogero, Christophe, ou encore Youssou’n’Dour. Le chanteur y prend la plume pour la première fois et revient à ses premières amours en nous livrant des chansons pop teintées de rock.
Ce samedi 24, à 21h : Angèle, née Angèle Van Laeken, à Uccle, élue , en 2018, « Bruxelloise de l’Année », en catégorie culture, lauréate, en 2019, aux 34e« Victoires de la Musique », à Paris, de l’« album révélation de l’année », pour« Brol », son 1er album, certifié triple disque de platine, est vendu à plus de 300.000 exemplaires, six mois après sa sortie, et, avec le rappeur Roméo Elvis, de la« création audiovisiuelle de l’année », pour le clip vidéo de la chanson « Tout oublier ».
Angèle, particulièrement appréciée par les jeunes, a su bousculer les codes de la pop, grâce à son univers coloré, audacieux et résolument décomplexé. Son album « Brol » est un joyeux bordel où se côtoient textes personnels tantôt triviaux, tantôt poétiques, et rythmes hypnotisants, remplis de fraicheur. Véritable phénomène sur les réseaux sociaux, Angèle est avant tout une femme ultra-moderne et une artiste polyvalente, à la fois chanteuse, auteure, compositrice et interprète.
Au travers de sa musique et de ses paroles, Angèle se montre engagée contre le sexisme, notamment dans sa chanson « Balance ton quoi », pour laquelle elle réalise un clip vidéo, en collaboration avec Charlotte Abramow et Ophélie Secq, avec la participation de Nikita Bellucci, Antoine Gouy et Pierre Niney. En outre, elle devient la marraine de la course caritative « Run to Kick« , qui sera organisée, en septembre 2019, par la« Fondation KickCancer », luttant contre le cancer de tous les enfants.
Ce dimanche 26, à 19h30 : Kendji Girac, né Kendji Maillé, à Périgueux, en Dordogne, Girac étant le nom de sa mère. Lauréat, en 2014, de la troisième saison de « The Voice », il se distingue, la même année, aux« NRJ Awards », « Color Gitano » y étant élue « Chanson de l’Année », lui-même y étant reconnu comme « Révélation francophone de l’Année ». A deux autres reprises, ses compositions sont élues « Chansons de l’Année », en 2015, pour
« Conmigo », et, en 2018, avec « Pour oublier ». En cette même année 2018, il participe au premier épisode de l’émission télévisuelle de « TF1 »
« L’Aventure Robinson ».
Scolarisé au gré des déplacements familiaux, en caravane, il arrête les études à 16 ans, après le collège, devenant élagueur dans l’entreprise de son père, tout en consacrant sa passion à la musique, son style musical étant influencé par le flamenco.
A seulement 22 ans, Kendji Girac est devenu un réel virtuose de la guitare gypsie. C’est à travers elle que ce jeune gitan partage ses émotions et sa soif de vie. Avec « Amigo », son troisième album, il reprend la route, entouré de ses musiciens, sa meute, comme il l’appelle, avec la furieuse envie de créer des moments inoubliables de communion avec le public, ce nouvel opus étant une invitation à faire la fête et à célébrer la vie.
Mais revenons-en au programme du vendredi 23, avec l’inauguration, à 12h, sous les gradins du stade, du « Tunnel », utilisé par la « Fête des
Solidarités », pour la première fois, en 2018.
Cette année, contrairement à l’an dernier, sur 120 mètres de longueur, cette exposition « Le Bout du Tunnel », ne pourra être empruntée que dans un sens ! Assurément, la question des migrants climatiques nous interpellera, cette problématique étant mise en valeur par une scénographie forte de nombreux écran., qui devrait être découverte par près de 15.000 personnes.
Par ailleurs, au « Belvédère », dès 18h, se succéderont, toutes les 40 minutes, les sept finalistes des « Tremplins des Solidarités » : « Coline & Toitoine », « Jakbrol », « Metrophona », « Behind de Pines », « An Island for the Turtles », « Fake Empire » et « Zappeur Palace ».
A souligner que pas moins de 133 candidatures furent reçues par les organisateurs, seize groupes se retrouvant programmés au sein de trois demi-finales, organisées à Charleroi, Ittre et Liège, chaque demi-finaliste ayant bénéficié d’une journée de coaching offerte par le parrain du concours, Marka, né Serge Van Laeken, à Molenbeek Saint-Jean, père d’Angèle et du rappeur Roméo Elvis.
A hauteur du « Belvédère », à l’extérieur et sous un chapiteau, l’univers « Hip Hop » sera décliné dans toute sa diversité, tandis que dans l’ « Agora », sur l’« Esplanade », en point d’orgue, au coeur du Festival, la« Battle des Solidarités » réunira les meilleurs artistes belges et étrangers. Quant aux meilleurs skateurs belges, ils se retrouveront pour un « Contest Skate », sur rampe, des initiations étant ouvertes à tous et toutes, au sein de différents espaces, des Dj’s animant l’« Urban Village ».
Sur les hauteurs du « Théâtre de Verdure », où différents artistes se succédreont, le « Maquis » est devenu un lieu incontournable de la « Fête des Solidarités », les festivaliers y trouvant, depuis trois ans, de quoi satisfaire leurs envies de pause oxygénée, entre deux concerts survoltés! Outre sa scène, face à laquelle le public trouve place sur une longueur de plus de 200m, un espace de repos nous offre un authentique poumon vert.
Le dimanche 25, nous aurons du théâtre, « Hope », par la Compagnie « Ah mon Amour ! », racontant, pour les enfants, l’histoire d’une doctoresse, banalisant les gestes médicaux et l’univers hospitalier, cette pièce offrant un moment de pure poésie burlesque, questionnant et faisant participer, avec humour et douceur, les jeunes spectateurs, … un débat sur l’accès aux soins de santé pour les plus jeunes s’en suivant, aidant au développement de l’esprit critique de nos enfants…
Notons encore que huit troupes, belges et étrangères, proposeront 25 représentations de théâtre de rue sur le site de la Citadelle, essentiellement sur l’
« Esplanade », pour le plus grand plaisir des familles, Martin Wauthy insistant sur la présence de 3.900m² d’espaces dédiés aux enfants (en plus du « Parc Reine Fabiola »), avec mur d’escalade, grande roue, carousel de balançoires, …, et, surtout, cette année, le retour, au bas de gradins, de la « Cité des Enfants », d’autres attractions gratuites leur étant proposées sur le côté gauche, en venant de l’entrée du site jusqu’à hauteur du« Tunnel », où nous retrouverons le carousel des bateaux, présent depuis la première édition de la« Fête des Solidarités », un service de « babby-stting » étant, également, disponible.
Ceci sans oublier que six concerts, à destination des familles, illumineront les scènes durant tout le week-end, permettant ainsi aux enfants de se familiariser, dès le plus jeune âge avec la magie de la musique.
A souligner que l’accès en voiture étant interdit, nous sommes invités à emprunter, gratuitement, les bus des « TEC », navettes organisées dans les deux sens, entre la gare ferroviaire de Namur et l’entrée du site, et ce, chaque jour, jusqu’à la fin des derniers concerts. En outre, pour la première année, des navettes en autocars sont prévues, au départ de plusieurs villes wallonnes. Pour plus d’infos, consultez le site web : https://bit.ly/3041fCj.
Quant à la pérénité de cet événement sur le site de la Citadelle, Martin Wauthy nous assure de la volonté des organisateurs de s’y maintenir dans les années à venir, ayant toujours pu s’adapter à toute situation, notamment, depuis l’an dernier, avec l’implantation du « Pavillon de Milan », et qu’il en serait de même lors de la rénovation prévue du « Théâtre de Verdure »…
Longue vie donc à la « Fête des Solidarités » sur la Citadelle de Namur !
… A découvrir, jusqu’au dimanche 06 octobre, entre la Place Saint-Aubain et la Sambre, aux« Bateliers-Musée des Arts Décoratifs », une exposition, organisée, conjointement, par « L’Intime Festival » et « Les Solidarités », « Drowning World ». Gidéon Mendel, photographe sud-africain – lauréat de six
« World Press Photo », d’un 1er Prix « Pictures of the Year » et d’un « Prix Pictet » – nous y propose ses photos « coup de poing » réalisées, depuis depuis 2007, sur nos cinq continents, en Australie, aux Etats-Unis, à Haïti, en Inde, au Niger, au Pakistan, au Royaume-Uni et enThaïlande, chacun pouvant, ainsi, se rendre compte de l’impact du changement climatique…
« Dans un monde qui se noie, la photo explore la dimension humaine du changement climatique, en se consacrant sur les innondations, par delà les frontières géographiques et culturelles »…
Yves Calbert.
Photos (sauf mentions contraires) : (c) 2019 « Les Solidarités », tous droits réservés