Auto Essai & Gastronomie.

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Votre menu du jour :
Un somptueux lunch chez Bruneau après la visite d’une Brasserie artisanale Bruxelloise et le tout avec la, bien sympathique, compagnie de la Fiat 500.

La gastronomie belge est très réputée et dépasse le célébrissime cliché du moule frites. Bruxelles renferme en son sein de célèbres établissements primés par les plus grands guides. Visite au coeur de la gastronomie bruxelloise afin d'orienter les fins gourmets vers les meilleures tables!

Restaurant Bruneau à Bruxelles.

A l’ombre de la basilique de Koekelberg Jean-Pierre Bruneau qui, depuis 36 ans, ne cesse de fignoler un art culinaire fait l'unanimité des vrais gourmets. Respectueux du terroir et des grandes recettes, le chef est cependant toujours en recherche pour suggérer une cuisine innovante où la fantaisie est de mise mais bannit toute excentricité (www.bruneau.be).

Tout est parfait : le décor, luxueux et chaleureux à la fois, l'accueil, le service très présent mais discret et simple et, bien entendu, les assiettes… Le rapport qualité/prix est indéniable. La carte constitue un paradis pour le palais. Bruneau signe encore et toujours une cuisine de haut vol, qui ne surprend pas, mais ne perd jamais sa finesse ni son caractère. Deux caractéristiques qui donnent du sens à la cuisine du chef depuis bien des années. Le service professionnel complète le tableau avec justesse.

Pour résumer : Une table de renom, qui atteint l‘équilibre parfait entre classicisme et créativité, tout en valorisant les produits régionaux. Cave prestigieuse. L‘été, on mange en terrasse. L’époque a fait que l’homme a su habilement s’adapter en régulant intelligemment ses tarifs pour le plus grand bonheur des gourmets.

Notre Brasserie…
Aux alentours de 1900, on comptait plus de 3000 brasseries en Belgique. Aujourd'hui, il en reste une centaine. A Bruxelles, on en compte seulement deux, toutes deux artisanales, Cantillon à Anderlecht installée rue Gheude depuis 1900 avec son musée de la gueuze, et puis une nouvelle venue, la Brasserie de la Senne, hébergée dans un bâtiment industriel en retrait de la chaussée de Gand, à Molenbeek.

Les bières de la Brasserie de la Senne sont produites par deux jeunes brasseurs bruxellois Yvan De Baets et Bernard Leboucq, qui sont avant tout deux passionnés. La Brasserie de la Senne bataille pour d'autres goûts, comme l'amertume, souvent masqué dans les bières industrielles depuis plusieurs décennies au nom d'une facilité de goût

Ils œuvrent dans une petite brasserie artisanale, et mettent un point d’honneur à fabriquer des bières à l’ancienne, non filtrées, non pasteurisées, exemptes de tout additif, en utilisant uniquement des matières premières nobles de première qualité.
Ces bières, à la saveur complexe et à la personnalité bien marquée sont de véritables bières de caractère. Elles refermentent en bouteille ou en fût, ce qui leur assure une longue conservation et un goût évolutif.

Devant s’agrandir quelque peu, les brasseurs ont quitté leur micro brasserie de Sint-Pieters-Leeuw, et louent actuellement une brasserie dans laquelle ils brassent leurs bières eux-mêmes, le temps de monter leur propre outil de production. Celui-ci est installé à Bruxelles depuis quelques mois, à deux pas de notre ‘fameuse’ basilique (www.brasseriedelasenne.be).

Notre belle du jour… la Fiat 500.
La mode du néo-rétro a permis à certaines marques de connaître de beaux succès en jouant sur la glorieuse image de modèles passés. Si les Mini, Fiat 500 et, dans une moindre mesure, la Volkswagen Beetle ont été des réussites commerciales indéniables, on peut se demander comment ces modèles vont faire face à l'épreuve du temps (www.fiat.be).
Reste le cas de la Fiat 500, dernière néo-rétro arrivée sur le marché en 2007. Celle-ci aussi, en reprenant la bouille (boostée aux hormones) et l'esprit général du modèle éponyme sorti dans les années 50, a tout de suite charmé le public et s'est trouvé une place de choix sur le marché européen. Là encore, malgré un certain embonpoint par rapport à l'inspiratrice, la nouvelle 500 demeure un véhicule très petit en regard du marché actuel et pousse le côté nostalgie encore plus loin avec ses nouveaux moteurs Twinair, qui rappellent les bicylindres d'antan par leur architecture et leur bruit.

Dans le cas de Fiat, le succès fulgurant de la 500 a eu un double effet puisque, en plus d'être un pari marketing réussi, il a permis à la firme italienne de sortir la tête de l'eau et de se remettre à flots. Dire que Fiat doit sa survie à sa petite icône serait un peu exagéré, mais pas entièrement faux. Ainsi, on imagine que son évolution et encore plus son futur renouvellement sont des sujets qui doivent être sensibles à Turin, et sur lesquels reposent la santé financière du groupe italien. Si on se doute que le style de la 500 va très peu évoluer dans les années à venir, il faut espérer que Fiat sache renouveler l'attrait pour sa petite star, afin que celle-ci résiste à l'arrivée de petites nouvelles pleines d'ambition.

La nostalgie est de mise chez Fiat qui adapte les formes rondes et rassurantes de sa 500 sur un petit monospace qui remplacera l'Idea. Allongé à 4 mètres, il rivalisera en taille avec les C3 Picasso et Renault Modus. Première apparition au salon de Genève, en mars 2012.

Bon appétit, bonne route et bonne dégustation…