Auto Essai & Gastronomie.

Auto Essai & Gastronomie.

Que diriez-vous d’une escapade à quelques kilomètres de Bruxelles ?
Nous vous convions, à bord de notre ‘destrier’ du jour – la Volvo S80 D3 - à une visite de la brasserie Moortgat et à celle du restaurant Eyckerhof.

La Brasserie Moortgat à Puurs (www.duvelmoortgat.be).

L’histoire de Duvel Moortgat a débuté en 1871. Aujourd’hui, le groupe s’occupe également de Liefmans, Vedett et De Koninck (la fameuse ‘Bolleke’) et autres merveilles brassicoles.
Idéale pour se désaltérer, malgré sa teneur en alcool assez forte. Autrefois appelée Victory Ale, la Duvel (Diable en flamand) est refermentée en bouteille. Au nez, des odeurs d'orge se font également ressentir. Tandis qu'en bouche, des arômes de pomme verte, de poire et d'orange font leur apparition... une très grande bière !
La Duvel doit son goût riche et prononcé à un procédé de brassage unique au monde : après sa fermentation principale dans des grandes cuves, elle est conditionnée en bouteille et stockée pendant 2 semaines dans des caves chaudes afin de déclencher sa deuxième fermentation en bouteille. La Duvel repose ensuite dans des caves froides pendant 6 semaines supplémentaires afin de trouver son équilibre. Elle est alors prête à l’envoi pour être dégustée dans le monde entier.

Restaurant Eyckerhof à Hingene-Bornem.

Au pays de la Duvel, le restaurant Eyckerhof vous accueille dans un cadre chaleureux. Ferdy et son * Michelin ou une histoire annoncée car il apporte une note inventive à la cuisine du marché et dans le respect des produits utilisés et, ce depuis 25 ans (www.eyckerhof.be).

Né le 29 août 1959, Ferdy Debecker est un exemple typique de chef « né pour ça » qui, après une formation à l’école hôtelière de Louvain, se dirige sans hésitation vers des restaurants étoilés de solide réputation, en Bretagne tout d’abord au Château de Locquenolé à Lorient puis, notamment chez Eddie Van Maele à Bruxelles. En 1987, il ouvre son propre restaurant où, avec son épouse Ann. Dans une maison de style fermette ancienne, il propose une cuisine très personnelle qu’il veut « sur mesure ». Son esprit ouvert voyage aussi dans d’autres univers. Ainsi il participe en 1992 à une rencontre entre des artistes belges et plusieurs cuisiniers, qui donne naissance à un ouvrage très créatif. Il y exprime notamment que « l’on revient toujours aux sources de la cuisine classique ; on lui donne une touche personnelle et on l’adapte à la tendance du moment ».

Situé entre Bruxelles et Anvers, la bâtisse entourée d’un petit jardin est fort agréable aux beaux jours. La carte est courte, thématisée sur un produit (légumes, viandes, poissons) et déclinée ensuite sur l’accompagnement.

Last but not least, voici quelques lignes sur notre belle du jour...
la Volvo S80 D3.

Cette berline haut de gamme en a séduit plus d’un lors de son lancement. cette grosse Volvo fait preuve d’une sobriété et d’un raffinement rarement vus. Mais il s’agit d’une question de goût et certains la trouvent, justement, trop sobre malgré les subtils changements apportés. Dans l’habitacle, le tableau de bord demeure l’un des plus fonctionnels de l’industrie avec une ergonomie exemplaire, des matériaux de superbe qualité et un assemblage digne des plus grandes. L’habitacle est passablement vaste et la banquette arrière fait preuve d’un très bon confort, incluant la place centrale, un exploit dont peu de berlines, même haut de gamme, peuvent se vanter. Les dossiers s’abaissent de façon 60/40 pour agrandir un coffre déjà de bonnes dimensions. Cependant, son ouverture est trop petite pour pouvoir y loger de gros objets.
Bien entendu, qui dit Volvo dit sécurité et la S80 ne déroge pas à la tradition. L’habitacle regorge de huit coussins gonflables et de plusieurs systèmes électroniques tels le BLIS (Blind Spot Information System) qui avise le conducteur qu’une voiture se trouve dans son angle mort, le CWAB (Collision Warning with Auto Brake) qui anticipe, via un radar, les risques de collision et applique les freins le cas échéant ou, enfin, le IDIS (Intelligent Driver Information System) qui empêche le conducteur d’être distrait en retardant la sonnerie du téléphone cellulaire, par exemple, tout en ne camouflant pas les informations nécessaires.
Le comportement routier de la S80 se veut des plus placides. La direction n’est pas très vive et dès qu’on pousse le moindrement la machine, les différents systèmes électroniques de contrôle prennent le dessus.

Cet essai de la Volvo S80, en version Diesel D3 de 163 chevaux montre que la grande berline suédoise s’avère idéale, par son confort et son équipement, pour les grands trajets. La boîte automatique Geartronic à 6 rapports est fort agréable à utiliser. La Volvo S80 tente de rivaliser face aux berlines allemandes, mais avec discrétion. Proposée avec une palette de motorisation large, nous nous sommes intéressé aux 5 cylindres D3 de 163 cv.
D’une cylindrée de 1984 cm³, ce bloc délivre une puissance de 163 cv à 3 500 (tr/min) et un couple maximum de 400 Nm de 1 400 à 2 750 T/min.
Ce moteur fait appel à une injection directe diesel à rampe commune gérée par microprocesseur auto adaptatif.
Fort en couple avec 400 Nm, le moteur n’a rien de sportif préférant la souplesse d’utilisation aux sensations pures. Même si la plage d’utilisation de ce bloc s’avère restreinte, la transmission automatique « Geartronic» à six rapports contribue efficacement à améliorer l’agrément moteur. En l’état ce moteur D3 s’avère très agréable au quotidien d’utilisation quel que soit le type de parcours. Il se révèle très doux, énergique à mi-régime et s’affranchit bien des presque 1,7 tonnes de la S80. L’insonorisation a été bien réalisée, et le D3 ne se fait pas trop entendre.

Bonne route et superbes dégustations.