90è Salon Auto de Bruxelles.

écrit par patrickthibaut
le 11/12/2011
Salon Auto Bruxelles 2012

90è Salon Auto de Bruxelles.
Du 10 au 22 janvier 2012.

Du 10 au 22 janvier 2012 la FEBIAC organise le 90eme Salon de l'automobile de Bruxelles (à Bruxelles Expo). Presque toutes les marques de voitures et motos, présentes sur le marché belge, seront représentées, exposant les nouveaux produits qu'ils ont à offrir.
En d'autres termes, ce sera The place to be" pour tous les journalistes et amoureux de l'automobile, des motos, scooters, … (www.febiac.be - www.salonauto.be).

Petite histoire d'un grand Salon. En 2012, le « Salon » fêtera sa 90e édition, jetons un rapide coup d'œil sur cette fabuleuse histoire.
Il faut remonter jusqu'en 1892 pour trouver trace en Belgique d'une première exposition consacrée aux transports mécaniques. Baptisée « 1ère Exposition des Cycles », cette manifestation organisée à Bruxelles par l'Union Veloce Club regroupait exclusivement des cycles et leurs accessoires. Il fallut attendre 1895 et le « 3ème Salon du Cycle » pour noter la présence au sein de cet espace de deux automobiles, en fait deux calèches motorisées. En 1899, la participation automobile devint tellement importante que la manifestation adopta la dénomination « Salon de l'Automobile et du Cycle ».
Pourtant, c'est en 1902 que le Salon tel que nous le connaissons aujourd'hui est né. Sous l'impulsion de Louis Mettewie, constructeur des Belgica, la Chambre Syndicale des Constructeurs d'Automobiles et de Cycles organisa son propre salon sous le nom de « 1er Salon de l'Automobile, du Cycle et des Sports ». Implanté sur le site du Cinquantenaire, il regroupait 82 exposants, majoritairement belges.
En 1903, la 2e édition du salon réunissait la bagatelle de 161 exposants ! Beaucoup de Belges étaient bien sûr de la partie mais ils furent rejoints par quantité d'étrangers, telles les célèbres marques Panhard, De Dietrich et Renault. L'exposition ne se limitait pas aux châssis automobiles mais accueillait également des carrossiers, des manufacturiers de pneumatiques, des fabricants d'appareils électriques, etc. Le succès au rendez-vous, le salon était lancé !
Malgré une présence de plus en plus prononcée des voitures étrangères, le succès des salons successifs ne se démentit pas. En 1911, l'aviation fut également présente, une tendance qui se confirma jusqu'en 1914 et le début du premier conflit mondial.
Après l'armistice, la production automobile reprit lentement et Bruxelles décida d'organiser un salon en octobre 1920. Les 9 constructeurs belges présents devaient faire face à une importante concurrence internationale. Le succès rencontré par la manifestation démontra que le « Salon de Bruxelles » restait l'un des plus beaux du monde, certainement le plus varié et à l'aspect commercial le plus développé.
A cause de l'Exposition Universelle, les salons ne reprirent qu'en 1937 dans les Palais du Heysel construits à l'occasion de l'Exposition de 1935. Plus grand, le Heysel permit aux stands de s'étendre et d'élever le niveau qualitatif de la manifestation. Le 31e salon ouvrit ses portes le 14 février 1948. L'essentiel de la construction mondiale avait effectué le déplacement tandis seule l'Impéria assurait une présence belge et cela pour la dernière fois.
A partir de 1973, la diversité de l'offre automobile obligea les organisateurs à imposer aux exposants des critères variant d'une année à l'autre. En effet, depuis lors, les utilitaires possèdent leur salon les années impaires tandis que les automobiles disposent du leur les années paires. Un salon de la moto voit le jour en 1995. Il est organisé parallèlement au « Salon des Véhicules Utilitaires ». En 2000, FEBIAC fête ses 100 ans et se félicite d'accueillir 757.000 personnes au « Salon de l'Auto ».
Les organisateurs ne cessent de repenser l'organisation de leur manifestation, l'édition 2010 du salon fut marquée par l'ajout d'une piste d'essai pour véhicules électriques, en complément à celle pour véhicules tout-terrain inaugurée quelques années auparavant. Cette expérience est rééditée en 2011 pour une édition qui se démarque cette fois par la création d'un espace DreamCars réservé aux véhicules de prestige. Le public ne s'y trompe pas et fixe un nouveau record d'affluence pour le « petit salon » : 379.667 visiteurs, un résultat inespéré !

Venez participer à l’expérience électrique !
Cette année, une piste extérieure de 400m sera disponible afin de tester gratuitement les modèles électriques proposés par les constructeurs. Pendant toute la durée du salon, de nombreux véhicules seront à votre disposition pour un test grandeur nature des modèles proposés à la vente par certains constructeurs. L’accès à la piste se fera par le bas du palais 7, à côté de l’expo « Cleaner Mobility », où le comptoir des inscriptions sera installé. Vous pourrez accéder à la piste après présentation de votre permis de conduire et la signature d’une décharge. Les constructeurs se garderont également le droit de déterminer les conditions de l’essai (âge minimum, possibilité de conduire soi-même le véhicule, etc).

En route pour la visite:

Abarth Punto SuperSport

On continue le tour des nouveautés du côté de chez Abarth avec la très radicale Punto SuperSport. La firme au Scorpion a une nouvelle fois voulu rendre hommage aux voitures de course du passé.
L'Abarth Punto SuperSport porte plutôt bien son nom, elle est décidément très sportive. Avec sa carrosserie grise, son coffre et son toit noirs opaques, la SuperSport se veut être un hommage aux voitures de courses d'antan.
Extérieurement, ses prises d'air latérales bien marquées ainsi que ses jantes noires 18 pouces avec étriers de freins rouges EsseEsse lui confèrent encore plus de caractère. Un caractère que l'on retrouve sous le capot avec le bloc 1.4 Multiair de 180 cv et 270 Nm de couple.

Mercedes B-Klasse

Mercedes profite du Salon de Francfort pour présenter son concept E-Cell Plus sur base de Classe B. Comme pour la Chevrolet Volt/Opel Ampera, il adopte un petit moteur essence qui sert de générateur pour les batteries. Pour son premier véhicule équipé d'un Range Extender, la marque à l'Étoile a choisi l'actuelle mouture de sa Classe B. Elle dispose donc de la technologie dite du prolongateur d'autonomie, moteur essence qui sert de générateur pour les batteries. Le bloc électrique de la Classe B E-Cell Plus développe une puissance oscillant entre 95 et 136 chevaux accouplé à des batteries au lithium-ion. Leur autonomie en full électrique est de 100 km et peut être prolongée jusqu'à 600 km grâce au 3-cylindres essence turbo 1.3 de 68 chevaux. En plus de la recharge de batteries, il prend également en charge le train avant à partir de 60 km/h. En termes de performances, le 0 à 100 km/h est abattu en 11 secondes pour une vitesse maximale de 150 km/h.

Toyota Prius +

Après la présentation du concept Prius + à Genève, Toyota dévoile la version définitive de son monospace hybride. Commercialisation annoncée pour le deuxième semestre 2012. Toyota a bien compris que l'écologie était tendance. Mais plus qu'une mode, c'est aussi un véritable enjeu stratégique pour nombre de constructeurs aujourd'hui. Pas surprenant que la Japonais présente à Francfort son premier monospace équipé de la technologie Hybrid Synergy Drive : le Prius +. Ce n'est une surprise pour personne puisque le concept avait déjà été dévoilé il y a quelques mois à Genève. Maintenant place à la version de série. Comparée à la berline Prius, ajoutez 155 mm en longueur, 30 mm en largeur et 85 mm en hauteur. Même tendance du côté de l'empattement qui gagne 80 mm.
Sous le capot, on retrouve le bloc essence 1.8 de 73 Kw associé à un petit bloc électrique de 60 kW, ce qui porte la puissance totale à 136 chevaux selon le constructeur. Ainsi équipé, le Prius + avale le 0 à 100 km/h en 11.8 secondes et affiche une vitesse de pointe de 170 km/h sur circuit.

Ford Focus ECOnetic et EcoBoost

Ford présente sa nouvelle Focus ECOnetic Technology. Le constructeur américain en profite également pour présenter une mise à jour de la Fiesta ECOnetic et un tout nouveau 3-cilyndres 1.0 pour la Focus. Ford a bien l'intention d'étendre sa technologie ECOnetic à toute sa gamme. Après la Fiesta ECOnetic qui va également subir quelques changements, c'est la Focus ECOnetic qui fait son apparition dans le catalogue de la marque américaine.
Dotée d'une nouvelle version du Diesel 1.6 Duratorq TDCi développant 105 chevaux, la Focus ECOnetic adopte un nouveau filtre à particules, la récupération de l'énergie cinétique ainsi qu'un "piège à dioxydes d'azote" tout comme le système Auto-Start-Stop qui débarquera sur toutes les Ford dès la fin 2012.
Le tout est accouplé à une boîte mécanique à six rapports Ford Durashift et permet à cette Focus de ne rejeter que 89 g/km de CO2. La berline familiale peut également se vanter de ne consommer que 3,4 litres aux 100 km. Ford profite également de Francfort pour présenter une Focus équipée du nouveau 3 cylindres 1.0 EcoBoost 120 chevaux couplé à une transmission manuelle à 6 vitesses. Il sera également disponible en 100 chevaux accouplé à une boîte manuelle à 5 rapports.

Kia Rio

Quelques jours après l'essai de la Kia Rio 5 portes, le constructeur coréen nous dévoile aujourd'hui la version 3 portes, au style plus dynamique. Après la 5, voici la 3. La nouvelle Kia Rio profite du Salon de Francfort 2011 pour se décliner en version 3 portes dans le but de séduire une clientèle plus jeune. Ainsi, Kia espère réaliser près d'un quart de ses ventes en Europe avec cette carrosserie. Dans le but de conserver les mêmes valeurs d'habitabilité, le constructeur reprend les dimensions de la version 5 portes, soit 4,045 mètres de long pour 1,72 m de large. De même, Kia ne propose pas de motorisations spécifiques à sa Kia Rio 3 portes. Elle reprend les blocs essence et Diesel de 75 à 109 cv qui officient déjà sur la version 5 portes. Le modèle le plus attendu de la gamme sera, selon toute vraisemblance, le 1.1 Diesel dont la consommation est annoncée pour 3,2 litres aux 100 km, alors que le niveau d'émissions de CO2 est fixé à 85 g/km.

Peugeot 508 RXH

Peugeot présente à Francfort la déclinaison "all-road" de sa 508, la RXH. Au programme, quatre roues motrices et un bloc hybride Diesel/électrique. Pour ceux qui voudraient une alternative aux habituels SUV, Peugeot propose une version hybride tout-terrain de sa 508, la RXH. Esthétiquement, la 508 RXH a tout d'une "all-road" : rehaussée de 5 cm par rapport à la 508 SW, elle gagne 40 mm de largeur à l'arrière et 20 mm à l'avant sur sa cousine station wagon. Outre les nouvelles couleurs, la dernière venue de la marque au Lion s'habille de feux à LED "3 griffes" ainsi que d'une calandre plus musclée et de jantes 18 pouces. Les passages de roue sont en plastique brut pour protéger la carrosserie. Sous le capot, on retrouve le bloc Diesel/électrique 2.0 HDi FAP HYbrid4 développant 200 cv et 450 Nm de couple. Le moteur Diesel, situé à l'avant, n'agit que sur les roues avant tandis que l'électrique n'anime que le train arrière. Le conducteur peut donc choisir de rouler en 4x4 ou en mode automatique qui s'adapte à l'adhérence et au style de conduite. Grâce à la technologie HYbrid4 déjà vue sur la Peugeot 3008.

Subaru XV

Bien que basé sur l'Impreza, le XV est véritablement un modèle à part entière dans la gamme Subaru. Le crossover japonais est directement inspiré de la philosophie "Protren". Avec ce terme, le constructeur nippon a tout simplement voulu parler d'un mélange entre praticité et design. De là est donc né ce véhicule long de 4,45 mètres pour 1,78 mètre de large et 1,57 mètre de haut, destiné à accueillir 5 personnes. Petit détail intéressant, les coins des pare-chocs antérieurs et postérieurs ont été travaillés de manière à bonifier l'aérodynamique et ainsi faire baisser la consommation de carburant. Sous le capot, le Subaru XV se dote du nouveau 4-cylindres boxer essence disponible en 1.6 et 2.0 développant respectivement 114 et 150 chevaux. Les deux moteurs sont accouplés en option à la boîte automatique CVT Lineartronic et de série au Star&Stop appelé par Subaru, "Auto Start System". Un autre bloc est lui aussi disponible, un Diesel 2.0 de 147 chevaux uniquement couplé à une transmission manuelle à 6 rapports.

Citroën DS 5

Après les DS3 et DS4, c'est un sublime Crossover à la ligne originale que Citroën dévoile.
Fort du succès de la DS3 sur le segment des citadines chics et en attendant le lancement commercial de la DS4, Citroën donne un nouveau souffle à sa ligne de véhicules distinctifs avec la DS5. Offrant d'emblée un style aguicheur, cette Citroën DS5, longue de 4,52 m pour une largeur d'1,85 m, s'apparente à un savant mélange entre break familial, monospace compact et coupé sans exagérer les codes stylistiques de chacune de ces catégories. Reprenant la ligne générale du très beau concept C-Sportlounge, exposé au Salon de Francfort 2005, la Citroën DS5 bénéficie d'une ligne particulièrement aérodynamique, ne souffrant pas des lourdeurs baroques de la petite sœur DS4. Côté motorisation, la DS5 est la première Citroën dotée de la technologie Hybrid4 de PSA associant les performances routières du moteur Diesel HDi à l'efficacité de la propulsion électrique. Un système full hybrid qui offre 200 cv, quatre roues motrices, un roulage urbain électrique, une fonction boost à l'accélération ainsi que des émissions de CO2 contenues à 99 g/km.

Seat Exeo

La Seat Exeo profite du Salon de Francfort et tente de se refaire une beauté. Celle qui a la réputation de n'être rien d'autre qu'une Audi A4 ne change pas vraiment de recette. A l'extérieur, l'Exeo reste fidèle à elle-même. Les quelques changements effectués sont vite répertoriés. On note l'arrivée de nouveaux phares à LED à l'avant et à l'arrière, pour apporter un peu de dynamisme à la voiture. En plus de ces nouvelles optiques, l'Exeo adopte une nouvelle grille en nid d'abeille. Ajoutez à cela l'arrivée de nouvelles jantes alliage de 17 et 18 pouces. Sous le capot, les blocs TDI ont été améliorés pour diminuer les émissions et la consommation. Seat annonce environ 7 gramme de CO2 en moins par kilomètre pour l'ensemble de ses motorisations Diesel. Même constat pour la consommation qui passera, selon les premiers chiffres, de 5.3 l/100 km à 5.2 l/100 km.

Mazda CX-5

A l'instar du CX-7, désormais bien connu malgré une carrière assez timide, Mazda présente sa nouvelle arme destinée à conquérir les européens. Le Mazda CX-5 reprend le style dynamique de son grand frère, mais puise aussi son inspiration dans les superbes concept-cars Shinari et Minagi. Si le style extérieur est important, l'ambiance intérieure l'est tout autant. La firme d'Hiroshima a donc misé comme à son habitude pour une planche de bord sportive, mais sobre. Le constructeur annonce d'ailleurs avoir peaufiné la finition, qui il est vrai, est parfois perfectible chez le constructeur nippon. Mazda affirme aussi que son CX-5 dispose d'un coffre volumineux et un espace aux jambes supérieur à la moyenne. Sous le capot, le Mazda CX-5 inaugure la nouvelle génération de mécaniques SKYACTIV, qui promettent des performances élevées pour des rejets de CO2 ridicules pour la catégorie. Ainsi les SKYACTIV-D 2.2 (deux niveaux de puissance) et SKYACTIV-G 2.0 ne devraient pas dépasser les 120g/km ! Ils seront disponibles, au choix, avec une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Disponible en version deux ou quatre roues motrices, le nouveau Mazda CX-5 reçoit une ribambelle d'aides électroniques à la conduite.

Lancia Thema

Elle sera la seule berline de la gamme du constructeur. La Thema ne pourra cacher ses origines américaines, puisqu'elle n'est qu'une Chrysler 300 rebadgée. Comme sur le Freemont, les plus populaires motorisations seront les diesels, 2 blocs italiens 3.0 litres V6 de 190 et 239 chevaux, tandis que le haut de gamme sera réservé au 3.6 litres V6 essence de 286 chevaux, le Pentastar "made by" Chrysler.

Hyundai i30

Complètement repensée, la compacte i30 sera présentée sous sa 2ème génération à Francfort. Empruntant autant à ses cousines qu'aux concurrentes, la Hyundai affiche un design dynamique. La Hyundai i30 reprend la nouvelle identité de la marque forte d'optiques à lames, d'une imposante calandre et de plis latéraux marqués. Le constructeur coréen nous a habitué à ses nouveaux univers intérieurs très en forme, mêlant noir et aluminium, jusqu'au pédalier. La console centrale fait furieusement penser à celle du minispace ix20.

BMW Série 1

La Série 1 génération 2011 ne révolutionne rien, mais devient plus légère, plus longue, plus habitable et propose 5 moteurs au lancement. Le profil est lui identique au modèle précédent, malgré les 8 cm gagnés (4,32 m de longueur), quant l'arrière s'affine en gagnant 2 cm de largeur. Le coffre profite de 30 litres supplémentaires, à 360 dm3. A l'intérieur, exit la console centrale, le dessin s'inspire de la disposition horizontale des Série 5 et 6, et quelques éléments du nouveau X3.
L'offre de motorisations sera composée de 2 blocs essence, les 116i et 118i utilisant le 1,6 litre développé avec PSA Peugeot-Citroën, produisant respectivement 136 cv/330Nm et 170 cv / 250 Nm. Ils consomment entre 5,5 et 5,9 l/100 km et émettent 129 à 137 g/km de CO2.

Bonne visite…

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