2è "Antica Brussels Fine Art Fair", jusqu'au 21 Avril, à "Tour & Taxis"
Organisée par « Fairtime », après 46 éditions d’ « Antica Namur », et fort de son indiscutable succès, voici, pour la seconde fois, « Antica Bruxelles », une Foire d’Art, nous présentant 73 Galeries d’Art, sur le site, chargé d’histoire, de « Tour & Taxis », jusqu’à ce dimanche 21 avril, à 19h.
A noter que les numéros indiqués près des noms des Galeries correspondent à ceux qui figurent au sein du « Fair Guide », incluant un plan, qui nous est remis gratuitement à l’entrée d‘ « Antica Brussels ».
« Pour cette deuxième édition bruxelloise, nous avons demandé aux différents galeristes, fussent-ils parfaitement classiques, de présenter l’une ou l’autre oeuvres contemporaines, une particularité qui différencie la présente Foire de celle que nous organisons à Namur« , nous confia le « Fair Director », Luc Darte, qui guida notre visite de presse , ce mercredi 17 avril.
A Philippe Fievet, pour « Paris Match », il déclara : « On découvrira, avec le même ravissement, un cheval en terre cuite de la dynastie Tag (618-907), chez ‘Philippe-John Farahnick’ (C-26/ndlr), et un bronze animalier de 2022, chez ‘Hervé ‘Serstevens’ (A-20/ndlr). C’est tout ce qui fait le charme de notre salon, par rapport aux autres marchés internationaux. »
« La première édition d’ ‘Antica Brusssels’, en avril 2023, avait dépassé toutes nos espérances, en terme de fréquentation, avec 14.000 visiteurs, durant les quatre jours qu’avait duré l’événement … Il faut reconnaître que le choix du calendrier nous donne un coup de pouce : ‘Antica Namur’ ouvre la saison des foires d’art, tandis qu’ ‘Antica Brussels’ la clôture … Si on cumule les deux événements, on dépasse les 43.000 visiteurs. »
Quelques galeries qui ont retenu, subjectivement, notre attention :
*** « Galerie Ary Jan »/Paris (A-04) : à peine entrés dans le « Shed 2 » de « Tour & Taxis », que nous découvrons, sur notre droite, une Galerie parisienne illustrant parfaitement le propos de Luc Darte, le contemporain donnant la réplique au classique.
*** « Art to get »/Ixelles (A-12) : cette Galerie de l’avenue Louise nous présente Didier de Radiguès (°Leuven/1958) , vice-champion du monde, en 1982, de motos de vitesse, en 350 cm3, et lauréat, entre autres, en 1997, des « 24 heures automobiles de Spa-Francorchamps », qui s’est reconverti, avec succès, aux arts plastiques, nous présentant, à Bruxelles, comme à Paris ou à New York, des oeuvres qu’il convient de regarder de près, afin de mieux en admirer leur grande finesse.
*** « Marc Pairon Gallery »/Aartselaar (C-04) : met à l’honneur « Banksy », ce réputé artiste urbain, qui n’a toujours pas révélé son identité, grâce à des collections privées, dont celles de l’hôtel « The Walled Off », à Bethléem, et la société postale ukrainienne « Ukrposhta », à Kiev, en hommage à deux peuples luttant pour leurs libertés, en Palestine et en Ukraine. Conformément à l’engagement social de « Banksy », les recettes seront directement affectées à des projets humanitaires, à Gaza, et à la reconstruction d’écoles, en Ukraine.
*** « Arts d’Australie-Stéphane Jacob »/Paris (B-19) : nous présente des oeuvres aborigènes, nous venant d’Australie, ce mouvement artistique nous étant fort bien présenté – par le créateur, il y 30 ans, de cette Galerie, Stéphane Jacob – dans « La Peinture aborigène », un livre broché (2012/15€50) co-écrit par Pierre Grundmann & Maïa Ponsonnet. A noter que dans sa Galerie parisienne, sise au N° 13 de la rue Chapon, nous pouvons visiter, jusqu’au samedi 11 mai, son exposition d’art aborigène, intitulée « Méta-morphoses ».
*** « The Latem Gallery »/Lochristi (C-19) : parmi d’autres sculptures animalières en bronze de Patrick Villas (°Antwerpen/1961), nous découvrons un félin fascinant, “Léopard jouant au Ballon”, au modelage brut, dont émane une grande élégance, alliée à une puissance certaine. Notons que, du vendredi 26 avril jusqu’au dimanche 09 juin, cette Galerie nous invitera, à Lochristi, à découvrir les céramiques et peintures de l’artiste française « SylC » (°1973).
*** « Au delà des Apparences »/Annecy (C-16) : agent exclusif, à l’international, de l’artiste français Daniel Heram (°Lyon/1958), qui définit ainsi son travail : « Si la persistance de la pratique du graffiti, incisé le plus souvent sur l’enduit d’un mur, ne cesse de m’étonner, l’immuable beauté du portrait flamand et de son océan de visages m’enchante tout autant … Graffiter, écrire, griffer, rayer toute surface peinte, afin de rendre problématique ce qui, pa le passé, était évident, sans contredire le tableau, mais l’affirmer autrement. »
*** « Galerie Daya »/Karlsruhe (C-22) : nous venant du Japon, nous découvrons un superbe sanctuaire bouddhiste portable, du XXè sièle, avec, en son sein, une petite sculpture, du XIXè siècle, de la déesse shintoïste Kanon.
*** « LKFF Art Projects »/Beersel (B-05) : notre attention est plus particulièrement attirée par deux sculptures hyperfiguratives de l’artiste britannique, de renommée internationale, Sean Henry (°Woking/1965) dont le travail est plus largement présenté à l’occasion de l’exposition « Le Silence de la Pensée », accessible, à Beersel, jusqu’au samedi 27 avril.
*** « Ming-k’i Gallery »/Waardamme (B-09) : dirigée, depuis 1987, par Annie Janssens, cette Galerie est spécialisée dans les arts de la Chine antique et de l’Amérique précolombienne. Ainsi, notre attention est attirée par neuf cloches identiques, de la dynastie chinoise Zhou de l’Est (770-221 avant notre ère), par un couple de serviteurs, de la dynastie Han occidentale (206 avant notre ère-09 après J.-C.) ou encore par une paire de gardiens de tombes, de la dynastie Wei de l’Est (534-550).
*** « Langz Gallery »/Bruxelles (B-O6) : une accueillante Galerie du Sablon, créée en 1994 par Patrick Langz, ancien administrateur de la « BRAFA », fervent de l’ « Ecole belge » (périodes symboliste, impressionniste et fauviste, des années 1890–1930), s’étant, aussi, spécialisé dans l’avant-garde belge » (des années 1920) et dans l’abstraction (des années 1950-1970).
*** « Jan Muller »/Gent (B-03) : nous accueille avec les sculptures de deux angelots, du XVIIè siècle, en bois polychromé, provenant des Pays-Bas, de nombreuses oeuvres de différentes époques étant exposées.
*** « Hoffmans Antiques »/Stockholm (B-12) : une intéressante scénographie, des chandeliers et un miroir du XVIIè siècle jouxtant des photographies du XXIè siècle.
Soulignons l’organisation, au sein de l’ « Espace VIP Paribas-Fortis », d’une conférence, dont l’accès est inclus dans le prix d’entrée, ce samedi 20 avril, à 15h : « Certification des Oeuvres d’Art : Enjeux, Fraudes & Solutions », avec la participation d’une artiste, Evatsora, d’un assureur d’oeuvres d’art, Eric Hemeleers, d’une avocate spécialisée en propriété intellectuelle, Casey Joly, d’un expert, Patrick Mestdagh, président de la « ROCAD » (« ROyal Chamber of Art Dealers ») & d’un entrepreneur actif dans la certification d’oeuvres d’art, Paul David, co-fondateur d’ « Artts ».
Ce dernier – comme nous le confie la « Senior Consultante », Diane Kervyn de Volkaersbeke – « a développé une solution inédite de certificats d’oeuvres d’art infalsifiables, permettant de créer une documentation de haute qualité, basée sur les meilleures pratiques en vigueur, en recourant à des huissiers de justice, afin de garantir une force légale inégalée. »
*** « Artts »/Bruxelles (A-07) : possédant son stand, où nous pouvons d’ailleurs rencontrer Paul David ou l’un de ses collaborateurs, tout en admirant quelques oeuvres contemporaines, évidemment certifiées, d’Eva Olya & d’Alexandre Hermans. ainsi qu’une série de gravures de Paul Delvaux : « Les derniers beaux Jours » (@ « Galerie Brachot »), huit aquarelles créées sur papier japonais (1962), inspirées par le poète ixellois Paul Spaak, le père de l’ancien premier ministre belge & secrétaire général de l’ « OTAN », Paul-Henry Spaak, l’un des signataires, en 1957, du « Traîté de Rome », instituant la « CEE » (« Communauté Economique Européenne »).
Concernant, justement, les oeuvres qui nous sont proposées à « Antica Brussels », Luc Darte confia à notre collègue Philippe Fievet : « L’expertise des pièces exposées apporte une garantie indéniable aux acheteurs. Pas moins de 17 experts visitent les 73 stands du salon avant l’ouverture et procèdent au retrait des pièces de trop importante restauration ou de trop faible qualité, par rapport au niveau du salon. La jauge est sévère et sans concession et chacun de ces experts sont des grandes pointures dans leur domaine, que ce soit en peinture, en sculpture, en argenterie, en bijoux ou en mobilier. De plus, durant toute la durée du salon, deux experts restent à disposition des acheteurs. Leur bureau est aménagé au sein même du salon et on peut les consulter à tout moment. »
Ouverture : jusqu’au dimanche 21 avril, de 11h à 19h. Site web : http://www.antica.be/fr.
Yves Calbert.