Prétention, quand tu nous tiens!
Prétention, quand tu nous tiens!
L'"excellent" ministre des finances, à ses yeux en tout cas, Didier Reynders, ne manque pas de genre! Après avoir promis des châteaux en Espagne (il n'est pas le seul hélas!) aux contribuables à revenus moyens (que dire alors des bas revenus?), raté lamentablement son projet de taxation sur les emballages et déçu l'attente des services des contributions entre autres, il vient de s'inviter, sans autre forme de procès, à la réception organisée en l'honneur d'Al Gore, ancien candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis, qui présentait son documentaire sur l'avenir de notre planète.
Ce "m'as-tu vu" a bien sûr provoqué la colère du premier ministre Guy Verhofstad, libéral comme lui, à la seule différence que le premier flamand est une vraie pointure de la politique belge et ne joue pas dans la même cour que le Liégeois!
Il est vrai que la date des élections législatives du 10 juin approche à grands pas et que certains dirigeants wallons se sentent pousser des ailes, en briguant ni plus ni moins que la fonction de chef de gouvernement! En ont-ils l'envergure? En tout cas, ce n'est pas en agissant comme M. Reynders que leur image sera appréciée par l'opinion publique.
G. Dubois
Naturalisation-bidon?
Il y a quelque temps déjà, la demande de naturalisation d'un certain Jean-Philippe Smets, alias Johnny Halliday, avait alimenté les chroniques et d'aucuns se félicitaient même qu'il désire opter pour la nationalité de son père. Un retour aux sources, en quelque sorte.
La réalité semble bien éloignée du beau scénario qui avait été imaginé. Johnny voudrait devenir belge tout simplement pour pouvoir se domicilier à Monaco et échapper de la sorte au fisc de l'Hexagone, ce qui est évidemment interdit aux citoyens français. C'est sa seule et vraie motivation! Et si une des membres de la commission de naturalisation a déclaré publiquement (ce qui lui est interdit!) qu'elle s'opposerait à cette demande, provoquant la colère des 2 autres membres, on ne peut que lui donner raison. Le contraire serait se rendre coupable d'encouragement à la fraude fiscale et ne redorerait pas le blason de notre pays.
Jeunesse en danger!
Les dernières agressions à l'arme blanche dont ont été victimes plusieurs grands adolescents ne doivent laisser ni nos gouvernants ni la justice insensibles. A force de vouloir tout résoudre de façon homéopathique, on crée chez certains individus un sentiment d'impunité qui les pousse à commettre l'irréparable. Ce sentiment naît déjà très tôt sur les bancs des écoles. Les enseignants en sont réduits depuis longtemps à jouer un rôle de plus en plus passif au niveau éducatif : éviter les sanctions, ne plus trop pousser la matière pour atténuer les différences entre élèves, ne plus trop mettre en évidence ceux qui obtiennent de bons résultats, etc. Ils subissent aussi des critiques incessantes d'organismes divers qui portent une grande responsabilité dans la dégradation de la situation. Tout comme certains parents qui oublient que leur premier rôle est celui d'éduquer leurs enfants, mais qui pour diverses raisons abdiquent et abandonnent le terrain à leur progéniture et rejettent la faute sur l'école.
Si on ne redresse pas la situation d'urgence, notamment en renforçant de façon significative le rôle et le prestige des enseignants et de toutes les équipes chargées de faire respecter l'ordre public et le respect des autres, eux qui étaient bien souvent les premiers remparts devant le risque de dérives, de tels événements se multiplieront face au laxisme affiché par ceux qui sont chargés de protéger la société en promulguant des lois.
G. Dubois