L’ « Adieu » de Jocelyn Dewalque à ses amis de la « La Royale Malmédienne »
Alors que la Royale Malmédienne célèbre son 150ème anniversaireen cette année 2016, elle vient de perdre en un mois deux de ces membres d’honneur. D’abord Henri Marly décédé à l’âge de 103 ans (La Royale Malmédienne a perdu son centenaire) et tout récemment, Jocelyn Dewalque qui participait encore régulièrement aux répétitions de Sa société. Entré dans la phalange chorale en 1950 au pupitre de 1er ténor, il en assuma la vice-présidence durant de nombreuses années avec son compère Maurice Bragard à la présidence. Très dévoué, il participait également à la confection du char de carnaval. Figure très connue dans la cité de la Warche, quelques ennuis de santé l’avait rendu moins actif et la semaine dernière, il a quitté inopinément sa famille et ses amis. Ci-après, l’intervention de Marc Distrée, l’actuel président de la société, lors de la cérémonie d’adieu à laquelle ses amis choristes apportaient le complément musical fait de chants qu’il appréciait. Adieu, Jocelyn, et merci pour ton dévouement et ton amitié.
« Mon p’tit pote,
Surtout, ne voyez pas dans cette expression une quelconque familiarité qui pourrait être jugée déplacée ou choquante. Non, c’est comme cela qu’il nous appelait tous. C’était sa manière à lui de nous saluer amicalement. A mon tour, je pense pouvoir m’adresser à lui en ces termes. Pour ces funérailles, nous voulons tous ensemble, ta famille, tes amis, ainsi que tes amis de la Malmédienne, te dire au revoir. En cette année anniversaire de ta Société, après notre ami Henry, ta disparition est un choc pour toute la ville et pour ta Malmédienne en particulier. Même si on savait ta santé déficiente ces dernières semaines, nous ne nous attendions pas à une perte aussi brutale. Nous perdons un pilier de notre Société et un deuxième membre d’honneur en une dizaine de jours. Tu allais, le 4 novembre prochain, être décoré pour 65 années ininterrompues de présence au pupitre des 1ers ténors. C’est tellement triste de savoir que tu ne pourras pas participer à cette cérémonie et à cette fête tellement importante pour une société comme la nôtre. Tu serais devenu, à cette occasion, le pluss ancien chanteur en activité de la Malmédienne puisque tu y étais entré le 1er janvier 195.. La mort t’a emporté pour ton dernier voyage et elle n’a pas voulu te faire ce dernier cadeau que tu méritais tant.
Notre peine est immense. Ton décès est une vraie douleur au cœur et à l’âme.
Ton départ est le début d’une nouvelle vie dans un autre monde, nous l’espérons… Un monde fait d’amour et de bonheur … Certains l’appellent « le Paradis ». Comment lire ce discours à ton enterrement sans que des larmes de peine me montent aux yeux ?
Comment lire ce texte alors que tu es tellement vivant dans nos cœurs et dans nos souvenirs ?
Tu étais pour nous un modèle de vie. Un exemple à suivre pour nous tous.
Toutes tes amies et tous tes amis sont là pour toi. Nous présentons nos condoléances émues à ton épouse et bien sûr à tes enfants et petits-enfants.
Leur tristesse témoigne que tu étais le meilleur des pères, le meilleur des grands-pères .
A l’heure de ta mort, il nous reste des millers de souvenirs de toi pour alimenter notre quotidien.
Repose en paix. La vie ne dure qu’un instant, notre amour est éternel. Nous ne t’oublierons pas. Nous t’aimons à jamais. »
© François DETRY
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