Ma très chère Ginette,
La place qu’occupait Ginette est désormais vide
Et nous restons pour longtemps désemparées
Sa personnalité ne peut être oubliée
Et tout le monde à la chorale l’adorait.
Dans la terrible épreuve qu’elle a du supporter
Elle a donné l’exemple d’un tranquille courage
Nous incitant ainsi à la sérenité
Quand nous devrons aussi tourner l’ultime page.
Au moment de lui rendre un tout dernier hommage
Nous rappelons les qualités de son grand cœur
Nous garderons d’elle cette poignante image
D’un sourire esquissé figé par la douleur.
Docteur A. Bauvir
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Ma très chère Ginette,
En qualité d’amie intime et surtout en représentante de notre chère chorale, je viens te dire un dernier adieu. Te voilà enfin délivrée de cette sale maladie qui te rongeait une peut chaque jour. Avec quel courage tu as supporté ton mal et quelle leçon nous pouvons en tirer. Quand nous te demandions comment vas-tu Ginette aujourd’hui ? Tu répondais simplement et courageusement avec ton geste habituel “un coussi... coussa..”
Avec quelle dignité tu donnais le change, face à cette terrible maladie, sans perdre ta coquetterie ni ta féminité. La grande place que tu occupais au jubé, toutjours près de moi, va rester vide. Ta belle voix sûre et juste me manquera. Nous n’osons y penser.
Toujours vigilente à la bonne marche de l’office, tu veillais à ce que chacun ait la bonne partition, rappelant les couplets à chanter. (surtout à moi, la grande distraite) avec une gentillesse et une délicatesse hors du commun.
Nous étions comme deux sœurs, toujours de conivence !
Un regard, un clin d’œil et nous nous comprenions, partant parfois d’un fou-rire contagieux que les altos partagaient aussi, sans toujours comprendre pourquoi.
Nous étions les dissipées de l’équipe, les “gattes” comme nous nous surnomions. Les derniers mois, je redoublais d’humour pour te voir sourire, même rire malgré ton mal, me disant que c’était bon pour l’oublier, ne fus-ce qu’un moment. Tu nous laisses orphelins. La haut avec le chœur des anges, tu chantes déjà les louanges du Seigneur. Pendant les offices et avec l’accord de notre chef, ta place sera occupée par une flamme, qui marquera ta présence... nous te sentirons ainsi un peu avec nous.
Merci Ginette pour tout ce que nous avons vécu et partagé ensemble. Ton assiduité, ta générosité, ta gentillesse, ta grandeur d’âme au sein de notre belle famille chantante. Nous ne sommes pas prets de l’oublier. Sois rassurée pour Armand ton conjoint fidèle et si dévoué, tous prendront soin de lui. Ta famille et tes amis redoubleront d’attention et de gentillesse à son égard.
Et comme dit Papy, les prières ne vont pas au bois, même si le Seigneur ne nous accorde pas toujours ce que nous souhaitons, Il sait ce dont nous avons besoin. A toi maintenant de nous soutenir dans tout ce que nous allons vivre.
Au revoir petite sœur, sois en paix, tu restes avec nous pour l’éternité. Soutiens ta chorale. Nous t’aimons tant.
L.D.