Une enquête de Workero : le travail à domicile en Belgique

écrit par admin
le 15/05/2020
Une enquête de Workero : le travail à domicile en Belgique

Jamais la demande de bureaux satellites n'a été aussi forte : une augmentation de 300 %

Enquête : près de 8 Belges sur 10 ne veulent plus travailler de chez eux mais plus près de chez eux

Ces dernières semaines, la plupart des Belges ont exercé leur travail à domicile, mais, et c’est un fait remarquable, tous les employés n’apprécient pas cette manière de travailler. Huit Belges sur dix (79%) ne veulent pas travailler tout le temps à domicile après la crise du coronavirus, mais plus souvent près de chez eux, de sorte que les déplacements domicile-travail soient moins importants. 

De nombreuses entreprises recherchent déjà des bureaux satellites pour travailler moins "à distance". 

Une enquête de Workero, la plus grande plateforme belge offrant des espaces de bureau et des lieux de travail sous-utilisés, le démontre. Ils voient déjà le nombre de demandes des entreprises augmenter de 300 % (!).

De plus, les bureaux ouverts type open space perdent déjà beaucoup en popularité. La demande de bureaux privés post-Covid 19 représente environ 85 % des demandes, selon Workero. Seuls 15% sont encore ouvert au travail en espace ouvert.

Selon l'enquête menée par Workero en collaboration avec BUFFL au cours des dernières semaines auprès de 772 travailleurs belges, un sur trois (35 %) n'avait jamais travaillé à domicile avant le lockdown. Pour environ 46 % d'entre eux la raison est que leur employeur ne le leur permettait pas auparavant. Pour près de 15 % c’était le cas parce qu'ils préféraient travailler au bureau. Un travailleur sur cinq (22 %) travaille à peine un jour par semaine à partir de chez lui, ce qui permet de trouver immédiatement un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais ces mêmes employeurs qui, jusqu'à récemment, hésitaient encore à laisser leurs employés travailler à domicile, n’ont pas eu d'autre choix que de le permettre ces dernières semaines.

Ainsi, depuis la crise du coronavirus, une très grande partie des Belges travaille à domicile : 68% le font à plein temps. En conséquence, de nombreuses personnes ont pris conscience des avantages, même si les inconvénients sont soudainement aussi devenus plus apparents. Ces inconvénients sont principalement la réduction des contacts sociaux (70 %), le fait que les questions importantes sont moins faciles à discuter à distance (51 %) et la nécessité d'une plus grande autodiscipline (39 %). 

Le Belge choisit la voie du milieu

Que révèle l'enquête générale de Workero ? Près de huit salariés sur dix (79 %) voient la “nouvelle norme” non pas tant sous la forme d'un travail constant à domicile, mais sous celle d'un co-travail. En d'autres termes : le Belge choisit la voie du milieu et veut travailler dans un environnement professionnel mais beaucoup plus proche de chez lui. Pour la moitié d'entre eux, tant le lieu que la manière de travailler sont importants. 

Autre constatation frappante : le bureau type open space est clairement révolu à cause du Covid-19. Bien avant la crise du coronavirus, de nombreuses entreprises avaient déjà remarqué que les bureaux ouverts n'étaient finalement pas le lieu de travail idéal. Les employés semblent avoir du mal à se concentrer sur leur travail en raison des bruits ambiants dérangeants. La Covid-19 a accéléré cette tendance. 85 % des demandes que Workero reçoit aujourd'hui concernent des bureaux privés. À peine 15 % d'entre eux souhaitent donc encore un lieu de travail ouvert. 

"Les gens savent maintenant comment éviter les embouteillages, mais en même temps, ils ont aussi besoin de contacts sociaux. C'est pourquoi le "travail à distance" devient la nouvelle norme : travailler dans un genre de bureau satellite régional qui est loué par l'employeur par exemple. Cela peut aller d'un simple bureau à une grande salle de réunion dans une autre entreprise. Le bureau sera alors doté d'une nouvelle vocation, celle d'un lieu où les gens peuvent se concentrer sur les tâches essentielles dans le cadre d'une culture d'entreprise qui rassemble. En réunissant des professionnels de différentes entreprises et avec différentes spécialisations dans ce genre de lieux, un acteur tel que Workero facilite l'innovation et la co-création entre les entreprises."

Dirk Paelinck, CEO de Workero 

Plus d'embouteillages

Chez Workero - qui a réussi en peu de temps à louer une partie de son domaine d'activité à de nombreuses entreprises, dont certaines des plus grandes - depuis la crise du coronavirus, la demande des entreprises à la recherche de bureaux satellites a augmenté de 300 %. En attendant, un nombre croissant d'entreprises cherchent également à rentabiliser leurs espaces de bureaux vacants ou sous-utilisés.

“La Covid-19 a entraîné une accélération exponentielle d'une tendance qui était visible depuis un certain temps : la redéfinition de la fonctionnalité des bureaux. D'une part, les entreprises peuvent gagner de l'argent simplement en louant des bureaux qu'elles n'utilisent pas. D'autre part, une entreprise qui laisse ses employés travailler dans un lieu de travail commun dans les petites villes rend ses employés heureux. Et l’entreprise n'a que besoin que d’un petit siège social à Bruxelles par exemple, où les loyers sont particulièrement élevés. Une situation win-win pour tous les partis."

Dirk Paelinck, CEO de Workero

En raison du lockdown, on estime que 18.000.000 de mètres carrés de bureaux ont été à peine ou pas utilisés ces dernières semaines. Selon l'enquête, le travail à distance devient donc la nouvelle norme, affirment les experts en bureautique. Elle peut résoudre les problèmes d'embouteillages autour des grandes villes et est bénéfique pour l'environnement.

https://www.workero.com/fr

 

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