Présentation du 37è "FIFF" et Projection d' "Incroyable mais vrai", au "Caméo", à Namur, ce 15 Juin

écrit par YvesCalbert
le 12/06/2022

Ce mercredi 15 juin, à 20h, nous sommes attendus au « Caméo », à Namur, pour la présentation du 37è  « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »), du vendredi 30 septembre juqu’au vendredi 07 octobre 2022.

A cette occasion, en collaboration avec « Les Grignoux », nous assisterons à la projectionle jour de sa sortie en sallesdu long métrage :

*** « Incoyable mais vrai » (Quentin Dupieux/Fra.-Bel./2022/74’/avec Léa DruckerAnaïs DemoustierAlain Chabal et Benoît Magimel/film présenté, hors compétition, à la « Berlinale », en février 2022).

Synopsis « Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. »

Critique de Nicolas Bruyellepour « Les Grignoux » : « Comme dans toute bonne comédie, le casting est parfait. Léa Drucker et Alain Chabat forment un couple bien sous tous rapports, dont la vie semble avancer sans faire de vagues, jusqu’à ce qu’un grain de sable brise la mécanique bien huilée. Ici, c’est la découverte de cette trappe énigmatique, sorte de boîte de Pandore si tentante et dangereuse à ouvrir qu’il en deviendrait frustrant de ne pas passer à l’acte. Quentin Dupieux construit son intrigue autour de cet élément de décor comme une variation autour d’un même thème qui, séquence après séquence, modifie le comportement des personnages. Cet élément bouscule leur vie tranquille et emmène le film très loin, ce qui est assez jouissif pour le spectateur qui a la sensation , comme dans tous les films de Quentin Dupieux, d’assister à un génial tour de magie qui le replongerait dans le monde merveilleux de l’enfance, des ‘séries B’ bricolées et sans prétention. »

« Le plaisir de faire le cinéma dans ce qu’il a de plus pur et simple et de croire en sa magie : voilà sans doute ce qui peut caractériser au mieux le travail de Quentin Dupieux et qui, de surcroît, élève bien haut à chaque fois le niveau de la comédie française. Du cinéma burlesque mâtiné de science-fiction qui arrive à évoquer des choses très sérieuses (mais le sourire aux lèvres, sinon ce n’est pas drôle), comme la crise du couple et le culte de la jeunesse éternelle, le tout avec intelligence et un vrai geste de cinéaste à l’imagination gourmande et sans limite, ça ne court pas les rues ! Le bonheur, tout simplement. »

Fait, en 2019, « Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres », le réalisateur parisien Quentin Dupieux (°1974) fut le lauréat, en 2013, pour « Wrong Cops » (USA-Fra./2013/83′), du « Prix spécial du Président du Jury » (Albert Dupontel), au « Festival international du Film Grolandais »à Toulouse.

Egalement artiste de musique électroniquesous le nom de « Mr. Oizo », en 2000, sa réalisation « Flat Beat » (1999 /03′) fut déclarée « Vidéo-Clip de l’Année »aux « Victoires de la Musique ».

De son côté, Léa Drucker (°Caen/1972) fut la lauréate, en 2019, du « César de la meilleure actrice », pour  « Jusqu’à la Garde » (Xavier Legrand), et, en 2007, du« Prix de la meilleure Actrice », aux « Globes de Cristal », pour « L’Homme de sa Vie » (Zabou Breitman).

Quant à Anaïs Demoustier (°Lille/1987), faite « Officière de l’Ordre des Arts et des Lettres », elle remporta, entre autres, en 2020, le« César de la meilleure Actrice », pour « Alice et le Maire » (Nicolas Pariser), en 2015, deux  « Swann d’Or », au « Festival du Film de Cabourg », en 2015, celui « de la meilleure Actrice », pour « A trois on y va » (Jérôme Bonnell) et en 2009, celui « de la Révélation féminne », pour « Les grandes Personnes » (Anna Novion), sans oublier, en 2011, le « Prix Romy Schneider » des jeunes espirs féminines.

Côté masculin, Benoit Magimel (°Paris/1974), fait, en 2013, « Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres », il  remporta, notamment, en 2022, le « César » et le« Prix Lumière du meilleur Acteur », pour « De son vivant »  (Emmanuelle Bercot), le « César du meilleur Acteur dans un second Rôle » (2015) et le « Swann d’Or du meilleur Acteur », au « Festival du Film de Cabourg » (2016), pour « La Tête haute » (Emmanuelle Bercot), ainsi qu’en 2001, le « Prix d’Interprétation masculine », au « Festival de Cannes », pour « Le Pianiste » (Michael Haneke), ou encore, en 1997, le « Prix Michel Simon », octroyé à un jeune acteur, pour « Les Voleurs » (André Téchiné).

N’oublions pas l’acteur français, né en Algérie, Alain Chabat (°Oran/1958), lauréat, en 1998, comme réalisateur, du  « César de la meilleure première Oeuvre », pour « Didier », lui qui fut, aussi, le réalisateur, en 2002 d’ « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre« , film ayant obtenu, en 2003, le « César des meilleurs Costumes » (pour Philippe Guillotel, Tanino Liberatore et Florence Sadaune), ainsi qu’en 2012, de « Sur la Piste du Marsupilami », film lauréat, en 2013, à Paris, du « Trophée du Film français », alors qu’il se lance, pour « Netflix », dans la réalisation, en collaboration avec les « Editions Albert-René », d’une série animée consacrée à « Astérix ».

Une superbe distribution pour « Incroyable mais vrai », prémice d’un 37è « FIFF » de haute qualité, qui nous l’espérons, pourra, à nouveau, se dérouler sans la moindre restriction sanitaire.

Pour davantage d’informations sur cet important Festival namurois, consultez le site web : http://www.fiff.be.

En séances ordinaires« Incroyable mais vrai » est au programmedans ce même cinéma « Caméo »jusqu’au  mardi 28 juin, de même qu’à Liègeau « Sauvenière », ainsi que dans d’autres salles belges.

Yves Calbert.

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