Le photographe Freddy Freches, se passionne pour sa commune et sa région
Freddy Freches, photographe passionné et membre du Comité de Malmedy Marche, aime mettre en évidence toute la commune et ses coins peu connus.
Originaire de Waimes, Freddy Freches est arrivé à Malmedy en 2011. Le début d’une belle histoire photographique faite de passion avec sa commune d’adoption débuta alors.
«J’ai acheté une maison à rénover. Et sur mon temps libre, j’ai commencé à m’intéresser davantage à Malmedy, aux coins que je ne connaissais pas. Rapidement, j’ai ainsi effectué beaucoup de balades dans les villages, la campagne, les forêts. Je me suis inscrit au club de marche local. C’est à cette période que j’ai commencé à prendre des photos de ce que je voyais. Au départ, quatre ou cinq», se souvient-il. «Les gens ont apprécié, j’ai continué.»
Aujourd’hui, il cumule plus de 17 200 photos publiées sur son compte Facebook. Des événements, comme l’immanquable Cwarmê, mais surtout le fruit de ses découvertes. «Et j’en ai fait pas mal», sourit notre interlocuteur. «Ce que je propose, c’est une fenêtre sur Malmedy.»
Depuis le quartier historique dans lequel il a élu domicile, il a par exemple appris à apprécier «le Calvaire et tous les sentiers autour», la vallée de la Warche («En passant par la carrière») ou encore Bévercé. «Là, j’aime bien la tour d’eau, comme on l’appelle. J’ai aussi découvert récemment la centrale de filtrage de la SWDE. Pour la première fois, j’ai remarqué qu’un escalier permet de monter tout en haut. C’est un peu dangereux, mais j’y suis allé.»
Manifestement, son travail est apprécié. «Des gens qui ne savent plus sortir, pendant la pandémie, sont heureux de regarder mes photos. Ceux originaires de Malmedy également: j’ai reçu des félicitations d’une famille habitant maintenant aux États-Unis! Finalement, c’est pour faire plaisir que je le fais.»
La méthode de sa passion devenue hobby : ne jamais oublier son appareil photographique !!
Pour offrir sa propre vision du territoire malmédien aux personnes qui le suivent sur Facebook, Freddy Freches a une technique bien à lui: ne rien planifier.
«C’est toujours à l’improviste. Je mets une application (Strava) sur mon smartphone, pour me situer, et en avant. Les sentiers balisés, c’est superbe, mais je préfère fonctionner ainsi. En fait, à cause d’une maladie génétique, je dois beaucoup bouger, pour ne pas être dans un état lamentable. Je marche donc très souvent… et je n’oublie jamais d’emporter avec moi mon appareil photo», nous explique-t-il.
À savoir son Nikon S9900 («Qui n’est pas un appareil de professionnel»). Mais pas seulement: «Je viens d’acquérir un nouveau smartphone, qui fait 64 millions de pixels. Désormais, en journée, c’est lui que j’utilise, tellement la qualité est bonne.»