Tournée intimiste pour Bastian Baker

Toujours en tournée avec son second album "Too Old To Die Young", Bastian Baker était de retour en Belgique pour cinq dates aux quatre coins de la Wallonie, la semaine dernière.

Après Chênée, Mons, Lasne et Namur, c'est sur les planches de L'Entrepôt à Arlon que l'ex-coach de The Voice Belgique est monté ce dimanche 26 avril.

Malgré son succès grandissant, cet auteur-compositeur-interprète au charisme indéniable reste toujours autant disponible pour ses fans… Et pour la presse! C'est donc juste avant son concert sold out que Bastian Baker nous a accordé une interview.

Tu as maintenant l'habitude de chanter dans de grandes salles. Pourquoi avoir choisi de donner des concerts plus intimistes lors de ce retour en Belgique?

C'est vrai qu'en Belgique, on avait surtout joué dans de grandes salles jusqu'à maintenant. On aime beaucoup tourner et on avait une volonté de faire quelque chose de plus accessible, à taille humaine. Ensuite, au lieu de revenir une fois tous les six mois pour faire de grandes salles, on s'est dit que ce serait une expérience intéressante de tourner dans des clubs, partout en Belgique, durant une semaine. Je crois que c'est plutôt concluant, on a passé une très bonne semaine et le public a vu quelque chose de différent, qu'il attendait peut-être aussi.

L'an dernier, tu étais coach à The Voice Belgique. Que t'a apporté cette expérience?

C'était une expérience assez incroyable, je me suis vraiment bien éclaté. J'avais la chance d'avoir des talents magnifiques, tous avec un potentiel incroyable, et je continue de les revoir régulièrement. Sur ma date d'hier, il y avait Aurélie Boffé, Julie Carpino et Thomas Vereecke. On a créé des liens, j'ai aussi écrit des titres avec Beverly Jo Scott. C'était incroyable sur le plan des contacts et humainement parlant, puis après, en tant que producteur, c'était aussi assez génial de pouvoir gérer tous les aspects d'une production de télévision.

Depuis quelques temps, une choriste a rejoint ton groupe. Peux-tu me parler de ce choix artistique?

Elle n'est malheureusement pas là ce soir, elle a dû retourner en Suisse, car elle a un examen dans son école de musique. Elle s'appelle Priscilla, elle fait du bien au groupe, elle nous donne une nouvelle énergie. Sur l'album, il y a énormément de voix, et Simon faisait déjà les backings, mais on avait toujours cette volonté d'avoir une troisième voix. On peut maintenant faire cela depuis un an et demi, donc c'est cool.

Tu as beaucoup voyagé ces temps-ci, notamment en Chine, au Brésil et au Chili. Quels souvenirs gardes-tu de ces différentes cultures?

Pour moi, le voyage est la chose la plus incroyable. J'aime ça, j'aime découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles villes, de nouvelles cultures. Là, c'était un contraste extrême, car entre la Chine et le Brésil, ce n'est pas exactement la même chose, mais tout était bien. En général, je ne garde que le positif de ces voyages et j'ai passé un mois de mars absolument incroyable.

Comment a été accueilli ton univers musical sur place?

Super bien. Personne ne m'a hué, donc c'est bien (rires).

Quel est ton sentiment lorsque tu reviens en Belgique?

J'adore ça. Je crois que je le dis assez, mais j'adore la Belgique et le public belge. Hier soir à Namur, c'était sous la pluie, mais les gens étaient fous. Les gens d'ici sont vraiment spéciaux, et j'adore revenir. Toute mon équipe se réjouit chaque fois de tourner en Belgique, et on est généralement exténué à la fin d'une tournée belge.

As-tu déjà pensé à sortir un album live enregistré lors de l'un de tes concerts?

Non, pas vraiment. On n'a pas encore eu cette idée de démarche, mais je pense que ça viendra un jour.

Y a-t-il un troisième album en préparation?

Oui, oui. J'ai commencé la semaine dernière, donc fin de l'année ou début de l'année prochaine, il devrait y avoir quelque chose. On a un titre qui va sortir dans quelques jours en guise d'apéro.

Tu as offert un mini-concert aux enfants de moins de 12 ans à Mons. Fais-tu cela régulièrement?

Non, pas du tout. C'était quelque chose de particulier dans la salle de l'Alhambra, puis je me suis pris au jeu avec plaisir. J'adore les enfants, et c'est vrai que c'était très cool. J'ai encore plus de respect pour Henri Dès maintenant que je vois ce que c'est de chanter devant des enfants et de les gérer.

Après cette tournée des clubs, comptes-tu revenir en Belgique cet été?

Oui, je serai au beau vélo de RAVeL le 29 août prochain, puis il y aura quelques festivals, notamment le Wacolor le 19 juin. On reviendra quelques fois.

As-tu un rituel avec ton groupe avant de monter sur scène?

Oui, on se fout des claques (rires). Non… On a une petite prière que l'on fait à chaque fois, qui est une prière qui ne veut pas dire grand-chose, mais qui fait finalement tout relativiser. On prend juste un petit moment, quelques secondes pour se mettre tous ensemble. Après, on monte sur scène, mais trop de rituels tue le rituel.

Que réserves-tu à tes fans belges ce soir?

Je ne vais pas monter sur scène tout nu (rires), mais c'est clair que ça va être une date vraiment sympa comme le reste de la semaine, où on va jouer jusqu'à ce qu'on n'en ait plus la force. Ca va être cool!

Le mot de la fin pour les lecteurs?

Salut les lecteurs, c'est très bien de lire (rires)! Venez nous voir en concert, et merci pour votre soutien! Merci pour tout!

© Amandine Raths
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