Bommeleeër au Luxembourg

écrit par admin
le 26/02/2013
La Nuit des commandos

Voici un nouveau rebondissement dans l’affaire du "Bommeleeër" depuis ce lundi 25 février , cad dans le procès des deux gendarmes inculpés de tentative d’assassinat , de meurtre et de sabotage. Lucien Dislaire apparaît comme témoin après la parution de son livre " La Nuit des commandos " dans lequel l'auteur retrace l'affaire de l'attaque de la caserne du 3ème chasseur Ardennais de Vielsalm.

Voici le communiqué de Lucien Dislaire de ce jour: le 26 février 2013

Le procès permettra peut-être d'éclaircir le rôle éventuel des gendarmes Scheer et Wilmes dans l'exécution des attentats. Il n'est pas sûr qu'y soit évoqué celui de hauts gradés de la gendarmerie, que la défense accuse d'avoir systématiquement saboté les enquêtes. Or, souligne-t-elle, seuls des membres de l'appareil d'Etat au plus haut niveau pouvaient détenir certaines informations, comme par exemple le fait qu'un juge d'instruction venait d'être désigné pour assumer provisoirement la charge de l'enquête : peu de temps après, une bombe explosait sous ses fenêtres. Un rapport du FBI concluant à des actions menées selon des méthodes paramilitaires aurait été étouffé.

A la faveur de ce procès, le très tranquille Luxembourg s'interroge sur le fonctionnement de divers services officiels. Les députés poursuivent, de leur côté, leurs auditions sur le fonctionnement de la sûreté nationale. Ils aimeraient savoir pourquoi l'ex-directeur de cette instance a enregistré, à l'insu de l'intéressé, un entretien avec M. Juncker en 2008. Et, peut-être, ce dont le premier ministre a, un jour, débattu exactement avec le chef de l'Etat à propos de l'affaire du Bommeleeër : dans cet entretien, encore crypté, seraient évoqués les liens entre le grand-duc Henri et les services secrets britanniques. Un mystère de plus à élucider...

Accrochage sur le forum : « Titu »Aaahh Lucien Dislaire cité comme témoin, cela va sauver le procès !!!!

Réponse de Lucien Dislaire ce 26 02 2013 midi

Il s’est passé un évènement important et très attendu sur l’affaire du Bommeleeër ce lundi 25 février : le début du procès des deux gendarmes inculpés de tentative d’assassinat , de meurtre et de sabotage

Le choc a 15 heures est que Lucien Dislaire apparaît comme témoin

Cela vous dérange ?
Je vous signale que je n’ai rien demandé. 
Comme je n’avais rien demandé à Marlair, il y a 6 ans, quand sur invitation de René Haquin agonisant il est venu m’implorer et m’emmerder
Comme je n’ai rien demandé à Michel Leurquin qui m’a invité sur ce forum »Tueries du Brabant et sur le fil « vague d’attentats au Luxembourg »
Et aussi comme j’ai répondu positivement à l’invitation de Marlair (qui se voulait bien sûr ironique) de publier mon livre « LA NUIT DES COMMANDOS »
Autant d’invitations auxquelles j’ai donné suite, mettant mes détracteurs KO

Autant j’ai donné suite à l’invitation de témoigner hier à la Cour de Justice Luxembourgeoise 
Ce n’est pas si facile mais apporte effectivement une reconnaissance de crédibilité et de bonne foi pour un homme, fût-il (ou justement parce qu’il fût) un homme de l’ombre

Ce n’est pas si facile, étant le seul témoin Belge cité à comparaître dans un procès en langue luxembourgeoise de se trouver à la barre avec des personnages de premier plan :Jean Claude Juncker, Jacques Santer et un vrai bon Prince à mes côtés qui m’aida dans la compréhension de l’organisation et des débats.90 témoins qui se posent la question de cette présence pour eux insolite
La suite nous apprendra le pourquoi

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25 fevrier Ouverture du procès « Bommeleeër » au Luxembourg

29 ans après les faits : jour J pour le procès Bommeleeër
D’ici le 30 mai, douze semaines d’audience sont prévues pour juger deux anciens gendarmes soupçonnés d’avoir été impliqués dans la série d’attentats à la bombe qui a frappé le Luxembourg entre 1984 et 1986.

Près de vingt-neuf ans après les faits, deux anciens gendarmes soupçonnés d’être impliqués dans la série d’attentats à la bombe qui ont secoué le Luxembourg entre 1984 et 1986, vont se retrouver enfin devant les juges.
Nouveaux témoins

Est-ce que l’on en saura plus sur cette affaire criminelle de grande ampleur au bout du procès-fleuve qui s’ouvre cet après-midi à Luxembourg ? La chambre criminelle du tribunal d’arrondissement du Luxembourg, présidée par Sylvie Conter, sera amenée à apporter les éléments de réponse que tout un pays attend depuis des décennies.

Le parquet et la défense des deux prévenus, les anciens gendarmes Marc Scheer et Jos Wilmes, ont cité plus de quatre-vingt-dix témoins pour faire la lumière dans une affaire qui reste très opaque. Les récentes révélations sur l’existence de nouveaux témoins, qui ont fait leur apparition à quelques jours du procès, ne vont certainement pas faciliter la tâche du procureur d’État adjoint, Georges Oswald, et des trois juges qui composent la chambre criminelle.

Au vu des développements de la semaine dernière et de la demande formulée par l’avocat de Marc Scheer, Me Gaston Vogel, de reporter le début du procès, des rebondissements ne sont pas à exclure dès ce premier jour d’audience.

Quoi qu’il en soit, le procès sera l’occasion de se replonger dans la période agitée qu’a connue le Luxembourg, entre 1984 et 1986, au cours de laquelle pas moins de vingt attentats à la bombe sont venus traumatiser tout un pays.
Bras de fer

Après une très longue enquête, deux anciens membres de la brigade mobile de la gendarmerie se retrouvent au jourd’hui devant les juges.

Marc Scheer et Jos Wilmes nient, depuis leur inculpation en 2007, avoir été impliqués dans la série d’attentats perpétrés par le ou les poseurs de bombes. Le parquet estime cependant que les éléments contenus dans le dossier sont suffisants pour rapprocher les deux prévenus du cercle dit du Bommeleeër (le poseur de bombes).
Incidents d’audience

Le bras de fer qui va opposer le procureur d’État adjoint aux avocats de la défense devrait être très musclé. Me Gaston Vogel et Me Lydie Lorang ont, en effet, déjà annoncé, à plusieurs reprises, vouloir recourir à tous les moyens à leur disposition pour provoquer des incidents d’audience. Car selon eux, les vrais coupables dans cette affaire ne sont pas assis sur le banc des prévenus.

Au moment du prononcé, qui n’aura certainement pas lieu avant l’automne, on saura si cette tactique aura été payante. Mais peu importe la stratégie de défense employée : les deux avocats sont conscients que leurs clients risquent gros en cas de condamnation.
David MARQUES. (Le Quotidien)

en direct sur twitter : #Bommeleëer

Affaire Bommeleëer: du monde au portillon du tribunal

Le début du procès est fixé ce lundi 25 février à 15 heures. Jusqu'au 30 mai, le procès de l'affaire Bommeleëer - déjà présenté comme "le procès du siècle" au Luxembourg - se déroulera toutes les semaines, du lundi au jeudi inclus à la même heure.

Du monde, à savoir des journalistes mais aussi de nombreuses personnes intéressées ou de simples curieux, était attendu à la Cité judiciaire pour l'ouverture de ce procès hors normes, lundi après-midi. Et effectivement une file d'attente s'est formée dès le début d'après-midi devant le tribunal d'arrondissement de Luxembourg.

Un intérêt du grand public qui a été pris en compte par le Parquet qui planche sur les questions d'organisation et de logistique, liées au procès, depuis plus d'une demi année.

Le procès est public mais il est évidemment impossible de réserver sa place dans un tribunal. Seules 50 places sont disponibles dans la salle TL 1.10 où comparaîtront les deux anciens membres de la brigade mobile de gendarmerie, Marc Scheer et Jos Wilmes, les deux seuls prévenus dans cette vaste affaire d'Etat.

En revanche, 70 personnes pourront aussi suivre le procès en direct dans une salle voisine du "bâtiment commun" (salle BS 1.38, au 1er étage) où est retransmis le procès sur un écran.
http://www.wort.lu/fr/view/affaire-bommeleeer-du-monde-au-portillon-du-t...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/02/25/luxembourg-le-proces-des...

Luxembourg : le procès des mystérieux attentats, trente ans après 

LE MONDE | 25.02.2013 à 12h45 • Mis à jour le 25.02.2013 à 12h45 Par Jean-Pierre Stroobants - Bruxelles, correspondant 

Le petit grand-duché luxembourgeois a, dans la quasi-indifférence de ses voisins, connu, lui aussi, ses "années de plomb" : entre 1985 et 1986, une vingtaine de bombes y ont explosé. Qui étaient les auteurs de ces mystérieux attentats contre des infrastructures et des bâtiments publics qui ont blessé cinq personnes ? Quels buts poursuivaient-ils ? C'est ce que la 9e chambre criminelle du tribunal de Luxembourg va tenter d'élucider au cours d'un procès qui devait commencer lundi 25 février et durer trois mois au moins.

Deux gendarmes sont sur le banc des prévenus. Marc Scheer, 55 ans, et Jos Wilmes, 52 ans, membres de la brigade mobile, une unité d'élite très restreinte. Leurs défenseurs les présentent comme des boucs émissaires et tenteront de démontrer qu'au cours de l'interminable enquête qui a précédé le procès, des pistes sans doute plus probantes ont été négligées.

Le premier ministre, Jean-Claude Juncker, son prédécesseur, Jacques Santer, ancien président de la Commission européenne, et le prince Jean de Nassau, frère de l'actuel chef de l'Etat, le grand-duc Henri, seront les plus connus de la centaine de témoins convoqués pour tenter d'éclaircir l'énigme du "Bommeleeër" - "poseur de bombe", en luxembourgeois.

Si Jean de Nassau a été invité à témoigner c'est parce que, en 2005, un témoin anonyme disant ne vouloir communiquer qu'avec le premier ministre désigna le prince comme le "cerveau" des attentats... Une autre péripétie étonnante d'une affaire aux allures de traumatisme national. Le Bommeleeër a échappé à toutes les forces policières, nationales et internationales (le FBI, le BKA allemand), qui ont tenté de le démasquer depuis le 27 avril 1985, le jour où deux lignes à haute tension ont été détruites près de Luxembourg.

"STRATÉGIE DE TENSION"

C'était un mois avant une visite de Jean Paul II au Grand-Duché, à un moment où d'autres pays européens vivaient la "stratégie de la tension" : un climat de violence politique impliquant extrême droite et extrême gauche, censé faire émerger des pouvoirs autoritaires, en Italie et ailleurs. Dans la Belgique voisine, les "tueurs du Brabant" menaient des raids sanglants contre des supermarchés - vingt-huit morts au total, jamais élucidées -, des vols d'armes étaient commis dans des casernes et un mouvement d'extrême gauche, les Cellules communistes combattantes (CCC), prenait pour cibles les milieux patronaux et l'OTAN.

Le Luxembourg a-t-il été, lui aussi, l'objet d'une tentative continentale de déstabilisation, essentiellement destinée à forcer certains pays réputés "faibles" à se doter d'un appareil sécuritaire plus performant, susceptible de résister à la "menace communiste" ? C'est la thèse que tentera d'imposer la défense des prévenus. "L'affaire du Bommeleeër a été l'oeuvre d'un réseau stay-behind financé par les Etats-Unis", a expliqué Me Lydie Lorang, avocate de Jos Wilmes, au quotidien belge De Morgen.

Les cellules stay-behind, réseaux clandestins, avaient été créées en Europe par les services américains après la seconde guerre mondiale pour contrer une éventuelle occupation soviétique. Le plus célèbre fut le réseau Gladio, auquel furent rattachés divers scandales en Italie. "Chacun sait que c'est la CIA qui devrait être sur le banc des prévenus à Luxembourg", estime Me Lorang.

ENTRETIEN ENREGISTRÉ

Le procès permettra peut-être d'éclaircir le rôle éventuel des gendarmes Scheer et Wilmes dans l'exécution des attentats. Il n'est pas sûr qu'y soit évoqué celui de hauts gradés de la gendarmerie, que la défense accuse d'avoir systématiquement saboté les enquêtes. Or, souligne-t-elle, seuls des membres de l'appareil d'Etat au plus haut niveau pouvaient détenir certaines informations, comme par exemple le fait qu'un juge d'instruction venait d'être désigné pour assumer provisoirement la charge de l'enquête : peu de temps après, une bombe explosait sous ses fenêtres. Un rapport du FBI concluant à des actions menées selon des méthodes paramilitaires aurait été étouffé.

A la faveur de ce procès, le très tranquille Luxembourg s'interroge sur le fonctionnement de divers services officiels. Les députés poursuivent, de leur côté, leurs auditions sur le fonctionnement de la sûreté nationale. Ils aimeraient savoir pourquoi l'ex-directeur de cette instance a enregistré, à l'insu de l'intéressé, un entretien avec M. Juncker en 2008. Et, peut-être, ce dont le premier ministre a, un jour, débattu exactement avec le chef de l'Etat à propos de l'affaire du Bommeleeër : dans cet entretien, encore crypté, seraient évoqués les liens entre le grand-duc Henri et les services secrets britanniques. Un mystère de plus à élucider...

Accrochage sur le forum : « Titu »Aaahh Lucien Dislaire cité comme témoin, cela va sauver le procès !!!!

Réponse de Lucien Dislaire ce 26 02 2013 midi

Il s’est passé un évènement important et très attendu sur l’affaire du Bommeleeër ce lundi 25 février : le début du procès des deux gendarmes inculpés de tentative d’assassinat , de meurtre et de sabotage

Le choc a 15 heures est que Lucien Dislaire apparaît comme témoin

Cela vous dérange ?
Je vous signale que je n’ai rien demandé. 
Comme je n’avais rien demandé à Marlair, il y a 6 ans, quand sur invitation de René Haquin agonisant il est venu m’implorer et m’emmerder
Comme je n’ai rien demandé à Michel Leurquin qui m’a invité sur ce forum »Tueries du Brabant et sur le fil « vague d’attentats au Luxembourg »
Et aussi comme j’ai répondu positivement à l’invitation de Marlair (qui se voulait bien sûr ironique) de publier mon livre « LA NUIT DES COMMANDOS »
Autant d’invitations auxquelles j’ai donné suite, mettant mes détracteurs KO

Autant j’ai donné suite à l’invitation de témoigner hier à la Cour de Justice Luxembourgeoise 
Ce n’est pas si facile mais apporte effectivement une reconnaissance de crédibilité et de bonne foi pour un homme, fût-il (ou justement parce qu’il fût) un homme de l’ombre

Ce n’est pas si facile, étant le seul témoin Belge cité à comparaître dans un procès en langue luxembourgeoise de se trouver à la barre avec des personnages de premier plan :Jean Claude Juncker, Jacques Santer et un vrai bon Prince à mes côtés qui m’aida dans la compréhension de l’organisation et des débats.90 témoins qui se posent la question de cette présence pour eux insolite
La suite nous apprendra le pourquoi

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