Oublier la fin du monde
La fin du monde prévue pour le vendredi 21 décembre 2012 nous angoisse chaque jour davantage.
J-11, J-10, J-9, J-8, J-7, … go !
Heureusement, des initiatives salutaires fleurissent ça et là, pour nous aider à y échapper ou pour faire face le plus allégrement possible à l’inéluctable.
Voici quelques annonces, relevées sur internet, émanant de firmes, associations, personnes plus ou moins morales, qui proposent du palliatif individuel ou collectif à cette fin du monde, appelée aussi fin des temps, apocalypse et, chez les théologiens, parousie.
A Charleroi, la plus laide fin du monde
Normal, le pompon du mauvais goût revient au syndicat d’initiative de Charleroi, la ville la plus laide du monde, et qui sera par conséquent la ville de la plus laide fin du monde. Que ne ferait-on pas pour y attirer les touristes !
Parousie inaperçue à Charleroi le 21 décembre,
A qui prendra un bain de minuit dans la Sambre.
Une patronne de pompes funèbres :
Le 21 décembre je vous invite à mon anniversaire,
Je fournirai joints, linceuls et bières.
Les ayants droit des romans de Ian Fleming :
Pour ne pas voir venir bientôt la fin du monde,
Plonge-toi dans chaque soir dans un bon James Bond.
Le service des affiliations du parti de Bart De Wever :
Du NVA fais-toi militant,
Elle te plaira la fin des temps.
Le club des amis de Socrate, d’Athènes
Heureux ceux dont la femme est tous les vendredis furibonde,
Cette année les soulagera la fin du monde.
L’association momentanée des pharmaciens et pêcheurs de crevettes d’Ostende :
La fin du monde sera un bide
Pour ceux qui d’iode se seront bourré la thyroïde.
L’agence de call et escort girls DSK :
Si la fin du monde te fout la clope,
On te louera pas cher une bonne salope.
Une grande marque de dentifrice :
Pour le grand flash de l’apocalypse,
Souriez bien, souriez Gibbs.
Jean-Denis Lejeune : il est dans le coup
Le club L’EGO des amis de qui vous savez :
Le 21 décembre don't be alone,
Reste une place chez les Clarisses à Malonne ;
Le bénéfice ira, ist das nicht schön ?
Aux œuvres de Jean-Denis Lejeune.
René Dislaire