Gastronomie Bruxelloise en Opel Ampera.
Que diriez-vous de prendre l’apéritif au Delirium Village avant un lunch Aux Armes de Bruxelles ?
Restaurant Aux Armes de Bruxelles.
À un jet de pierre de la Grand Place, voici une institution de l’histoire gastronomique bruxelloise (c’est ici que l’on inventa, en 1921, la manière de servir les moules à table en casseroles individuelles et que l’on créa, plus tard, la recette des "moules à l’escargot"…) et du maintien de ses traditions culinaires (raie aux câpres, américain-frites, carbonnades à la gueuze, vol-au-vent de poularde… mais aussi homard, huîtres, moules et poissons) servies dans un cadre cossu. Cette maison de bouche a été reprise récemment par de nouveaux propriétaires, qui ont réussi à conserver avec classe l'esprit du lieu et les portions d'antan. (www.auxarmesdebruxelles.com).
Once upon a time…
C’est au début du siècle que commence l’histoire de la famille Veulemans à Bruxelles. En 1902, Calixte Veulemans âgé de 14 ans, débarque de son petit village du Limbourg, Hoeleden. Arrivé dans la capitale, il travaille comme « garçon » dans plusieurs « cafés chantants ». Il est ensuite engagé comme commis à la Friture Henri, 1 Rue Rempart des Moines qu’il reprend quelques années plus tard et renomme Friture Henri « Chez Calixte ». Très vite, il emmagasine toutes les ficelles du métier, que ce soit au niveau de la salle ou de la cuisine. Sympathique, souriant, débonnaire, il crée rapidement autour de lui un réseau d’amis et de relations.
Au mois de juillet 1921, ce jeune homme audacieux mais courageux rachète le n°13 de la Rue des Bouchers, un établissement qui porte déjà le nom « Aux Armes de Bruxelles ». Cette taverne de quartier accueillait les cochers d’un ancien relais de poste situé rue de la fourche, d’où son nom résonnant aux armoiries de la Capitale. Calixte, laborieux en diable en fait rapidement un restaurant haut de gamme. A cette époque les moules sont transportées par péniche sur le canal. Elles n’arrivent pas journalièrement. Calixte résout ce problème en passant un accord avec un Hollandais de Yerseke et fait venir des moules quotidiennement par camion.. Il invente en 1921 la manière de servir les moules à tables en casseroles individuelles. Cette habitude deviendra un des symboles truculents de notre pays. Le génie créatif et commercial de Calixte ne s’émousse pas. Il crée également « les moules à l’escargot », une appellation purement belge qui désigne un plat de moules cuites au four avec un beurre à l’ail.
A deux pas des Armes de Bruxelles.
Delirium Village au cœur de Bruxelles.
Cette large impasse était jadis une rue, la Zondebokstraatje (ruelle du Bouc Emissaire) qui reliait la rue des Bouchers à la rue de l'Ecuyer. Vers 1835, M. Gendebien, un membre du gouvernement provisoire, racheta quelques vieilles maisons aux deux coins de la rue de l'Ecuyer et les remplaça par une belle demeure, obturant ainsi la rue et créant l'impasse que nous connaissons aujourd'hui.
Aujourd'hui, Jeanneke Pis se perd dans ce qu'on appelle le Delirium Village, un ensemble de 8 bars/cafés, rendant cette impasse probablement la plus fréquentée de notre planète et, de façon quasi certaine, la plus sécurisée. Sans doute une des seules adresses ou le touriste n’est pas floué car, comme dans toutes les grandes cités : voler le touriste n’est pas voler…
C’est ici que les amateurs de bières se retrouvent et vous y retrouverez 2 004 bières différentes et venues du monde entier !!! Et ce n’est pas une histoire belge (www. deliriumvillage.be)…
Assez mangé et assez bu car notre destrier – fort électrique – nous attend !
Opel Ampera.
Première hybride rechargeable du marché, avec sa jumelle Chevrolet Volt, l'Opel Ampera souffre d'un fâcheux défaut : un tarif dissuasif. Un handicap qu'elle essaie d'atténuer en sacrifiant quelques équipements (www.opel.be).
Cette Opel Ampera est née Chevrolet Volt.
Il suffit – en apparence –de coupler des batteries d'accumulateurs à un moteur électrique pour rouler sans bruit ni fumée, la voiture électrique se heurte dans les faits à un inconvénient majeur : l'autonomie de ses batteries encombrantes.
C'est parce que l'accumulateur miracle n'existe pas, même en laboratoire, que Toyota s'est engagé voici une quinzaine d'années dans la voie de l'hybridation. Le principe est de soulager le moteur à essence en l'associant à un moteur électrique, afin de réduire sa consommation et ses émissions.
Chez General Motors, l'approche est un peu différente. La Chevrolet Volt alias Opel Ampera est le fruit de ces recherches. Ses batteries lithium ion lui permettent de parcourir jusqu'à soixante kilomètres, soit dix de plus que la distance quotidienne couverte par 80 % des Européens. Au-delà, on a le choix : soit s'arrêter pour recharger les batteries, soit poursuivre sa route comme si de rien n'était.
C’est un moteur quatre cylindres essence qui prend le relais. Non pour entraîner les roues comme le ferait celui de la Prius, mais pour alimenter la paire de moteurs électriques tout en maintenant les accumulateurs à leur niveau de charge minimal de 45 % (jamais à pleine charge).
Armée de ce seul petit moteur, le 1.4 Ecotec bien connu de la Corsa une Opel Ampera lourde de près de 1.800 kg sait parcourir près de 500 kilomètres. L'autonomie effective de l'Opel Ampera se trouve dictée non par la capacité de ses batteries, mais par la seule contenance de son réservoir de carburant de 35,2 litres, contenance inférieure de vingt litres à celui d'une Opel Astra Diesel.
Quitte à proposer un modèle d'avant garde, autant l'équiper généreusement. Et même si l'Ampera sera disponible dans une version d'appel plus accessible, l'allemande ne propose pour le moment que les hauts niveaux de finition. L'ESP+, le contrôle des pressions de pneumatiques, les sièges en cuir chauffant ou encore un système multimédia (signé Bose ait été optimisé pour réduire la consommation électrique) incluant une camera de recul et connexion Bluetooth font partie des principaux équipements offerts.
L'Ampera est une 4 places, la place centrale arrière étant condamnée par sa technologie verte embarquée. Toutefois, chaque place est un vrai cocon. On apprécie à l'arrière le renfoncement souple des sièges avant pour caler ses jambes, les dossiers plus inclinés qu'à l’accoutumé et la lunette arrière haute qui donne un léger effet de toit panoramique. Le coffre en revanche a du mal à tenir tête face à la Prius par exemple, à qui elle rend 100 litres (mais la batterie de l'Ampera est plus puissante et donc imposante), soit 310 litres.
Aux commandes de l'engin, on retrouve d'abord les sensations distillées par une automobile 100 % électrique. Le déclenchement du moteur thermique se déclenche une fois les batteries passées sous le seuil des 30 % de charge. A l'oreille, on distingue à peine un léger ronflement puisque ce dernier fournit une énergie stabilisée vers le groupe électrique. Au volant, l'échange entre propulsion électrique et thermique est imperceptible.
On apprécie également la transmission, qui n'en est pas vraiment une car l'Ampera utilise un train épicycloïdale. En pratique, cela reste proche du comportement d'une boite automatique avec des accélérations très linéaires mais plus silencieuses.
Côté performances, l'Ampera met à disposition un couple de 370 Nm et une puissance de près de 150 cv. Elle boucle le 0 à 100 km/h en 9 s, pour une vitesse de pointe de 160 km/h.
En conclusion :
Pas facile de populariser une technologie innovante lorsqu'elle impose un tarif trop élevé. L'Opel Ampera ne risquait pas d'attirer les foules, malgré son titre de voiture de l'année. Mais elle est dès à présent exploitable à 100% de son potentiel, là où ses concurrentes électriques ne le seront qu'à la condition de voir fleurir en masse les bornes de recharge sur tout les routes possibles.
Avez-vous pris toutes les précautions d’usage comme bon père de famille ?
Alors, dans ce cas, bon appétit et bonne route Hyper silencieuse…