Auto Essai & Gastronomie.
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Que diriez-vous d’une escapade à Oudenaarde à 40 km de Bruxelles ?
Nous vous convions, à bord de notre ‘destrier’ du jour – la Mazda CX-7 - à une visite de la brasserie Liefmans et à celle du restaurant ‘t Huis van Lede.
Liefmans est l’une des brasseries culte de Belgique, le pays de la bière. Les arômes spécifiques de la Liefmans sont issus de la combinaison du processus de la fermentation en fûts ouverts, d’un mélange de jeunes bières et de bières matures, et de la maturation dans les caves de Oudenaarde. Liefmans est un mélange de bières qui a macéré durant 18 mois avec des cerises dans les caves de Liefmans. Il a été coupé de façon magistrale avec des jus de fruits naturels de fraise, de framboise, de cerise, de myrtille et de sureau. Le résultat est une bière fruitée, moussant légèrement, agréablement sucrée, pétillante et rafraîchissante à souhait. Liefmans Cuvée-Brut est le fruit d’un brassage exclusif qui n’a lieu qu’une fois par an, au mois de juillet. Bière de fermentation mixte, enrichie avec des cerises soigneusement sélectionnées et fraîchement cueillies, elle mûrit dans de grandes cuves dans les caves de Liefmans. Liefmans Goudenband est une des bières des plus complexes. Les meilleurs crus sont ensuite sélectionnés et soigneusement assemblés pour créer la Goudenband. Egalement appelée « Bière de garde », la Goudenband est une bière qui se bonifiera en cave. Elle y atteindra sa plénitude en développant une palette de goûts et d’arômes encore plus riche ! Liefmans Oud Bruin est brassée avec des malts spéciaux qui lui donne son goût typique et sa couleur. Après la fermentation dans les cuves ouvertes, elle mûrira pendant 4 à 8 mois en garde (www.liefmans.be).
Et maintenant en route pour notre lunch qui j’en suis sûr sera délicieux.
‘t Huis van Lede à Wannegem (à 8 km de Oudenaarde).
Once upon a time… Il n'y a pas si longtemps, 't Huis van Lede s'appelait encore 'In den Hert', un petit café-bistro-épicerie comme on en trouvait encore dans de nombreux recoins de nos campagnes. Au fil des ans, il a accueilli trois générations d'agriculteurs et de villageois qui venaient y 'taper le carton' et, parfois le dimanche, y fêter une victoire aux concours de pigeons. Jusqu'en 2004, année où les conversation se sont tues et où le village a tourné définitivement une page de son histoire. Mais pas pour longtemps. Car Frederick Dhooghe et Joke Sulmon décident de redonner vie à l'ancienne bâtisse et s'attellent à la rénover de leurs mains dans le respect de son passé. Ils y ouvrent un restaurant gastronomique qui s'intègre dans la vie du village et séduit très vite les fins connaisseurs.
Frederick ne sort pas du bois, il s'est initié aux secrets de la gastronomie dans les plus grandes maisons, citons le Comme chez Soi, le Hof van Cleve ou encore le Bijgaarden de la grande époque. C'est à leur contact qu'il apprend les saveurs incomparables des produits naturels et régionaux. C'est là aussi qu'il découvre le sens de la perfection, le souci du détail et la richesse de la simplicité dans toute sa pureté (www.thuisvanlede.be).
Le répertoire classique est remis à la sauce du jour en cette maison de bouche côtoyant le clocher. La cuisine va à l‘essentiel et évite ainsi toute fioriture. Cadre actuel. Beaux oliviers en terrasse (1* Michelin). Frederick Dhooge mène ici une douce musique chère à nos papilles gustatives.
Après avoir fait ses classes à Koksijde, le chef a ouvert son bon restaurant dans ces deux maisons flamandes habilement réaménagées en un vaste espace gastronomique agrémenté d’une magnifique terrasse à l’arrière. Aidé de son épouse qui supervise la salle, il concocte en cuisine des plats délicats. Superbe cellier, au contenu remarquable.
En l’espace de quelques années, Frederick Dhooge et Joke Sulmon sont devenus une valeur sûre des Ardennes flamandes. Dhooge a un style pur et souple, qui s’articule autour d’un grand respect des goûts et des textures. Il aime aussi les approches originales et recherche dans la composition de sa carte et de ses menus une identité propre. Nous ne pouvons qu’applaudir ! Son répertoire comprend différents incontournables
Terminons cette bien agréable journée dans notre Mazda CX-7.
Dans la gamme Mazda, le CX-7 joue le rôle de crossover ou de SUV. Il est long de 4,70 m, mais coûte le même prix à motorisation équivalente. Et justement, il n'y a qu'un moteur au programme, un diesel 2.2 l de 173 cv, associé à un seul niveau de finition. Précision : malgré sa taille, le CX-7 ne propose que 5 places (www.mazda.be).
Pour se plier à la loi du marché, le CX-7 récupère le bloc 2.2 litres récemment inauguré sur la Mazda 6. La version la plus puissante de ce bloc développe 185 cv, mais les ingénieurs de chez Mazda on retiré une douzaine de chevaux pour contenir les émissions de CO² sous la barre des 200 grammes et éviter le malus.
A conduire, le CX-7 tient les promesses d'agressivité suggérées par son design et se montre dynamique en regard de son gabarit. La direction très directe donne même une sensation d'agilité. Mais c'est le confort qui y perd à cause de suspensions fermes. Les commandes sont dans l'ensemble dures. Le moteur est vigoureux et la position de conduite est semblable à celle d'une berline.
Au volant on a toujours un agréable sentiment de légèreté, on n'a pas l'impression de traîner un gros 4x4. La lecture de la fiche technique indique un poids de 1800 kilos, ce qui est dans la moyenne pour cette catégorie de véhicules. L'explication est peut-être à chercher du côté de la nouvelle direction électro-hydraulique, très agréable et précise.
Un seul regret finalement : la boîte de vitesse manuelle aux verrouillages fermes qui semble de plus en plus inappropriée dans cet environnement dédié au luxe et à la balade.
A l'arrière, les places sont relativement accueillantes même si on aurait pu s'attendre à mieux vu le gabarit de la voiture. Comme très souvent, la place centrale est moins confortable, en partie à cause du tunnel de transmission de ce 4x4.
Avec 455 dm³, le coffre est l'un des points faibles de la voiture par rapport à son gabarit. En plus, le coffre du CX-7 souffre d'un seuil de chargement trop haut. Bon point en revanche, il est possible de faire basculer automatiquement les dossiers de la banquette arrière depuis le coffre.
La motorisation est suffisante en toutes situations et souffre juste d'une sonorité assez désagréable en haut du compte-tours. La position de conduite est excellente et le niveau d'équipement irréprochable.
Notre conseil du jour : Attention sur la route du retour car décembre ‘propose’ des contrôles routiers renforcés et puis je suis sûre que ‘madame’ Mazda tient à revoir sa belle auto en bon état…