Un mûrier pakistanais pour la chaleur
Le réchauffement climatique est bien là. Avec des pâtures qui tendent à roussir de plus en plus souvent au fil des ans. Ce qui cause de gros soucis en matière d’alimentation. Sur le pays de Herve, le fermier Luc Hollands pense avoir une parade pour contrer en partie ce danger : le mûrier pakistanais ou himalayen.
Les pâtures qui roussissent, c’est devenu une calamité de plus en plus habituelle dans nos paysages, et pas qu’en été. D’où l’importance de chercher des solutions. Des méthodes qu’appliquaient nos ancêtres, mais aussi des recettes provenant d’autres contrées, en espérant qu’elles fassent l’effet d’un petit miracle. C’est l’une d’elles que compte mettre en œuvre Luc Hollands, éleveur à Teuven (Fourons), bien connu dans les milieux agricoles du Pays de Herve et pour être le propriétaire du golf à la ferme de Green Valley, dans ses pâtures.
La recette qu’il compte mettre en application, ce sont les haies fourragères constituées de mûriers pakistanais ou himalayens. L’astuce, c’est de laisser pousser ces arbustes les années où l’eau ne manque pas. Et les suivantes, quand il s’avère que le bétail va tirer la langue, il suffit de couper les branches avec leurs feuilles, dont les animaux, de la poule au bovin, en passant par le porc, les chèvres et les brebis, pourront se délecter. ( « La Meuse Verviers »)
GIANT PAKISTAN Mûrier à grands fruits : Vraiment gigantesque : des mûres jusqu’à 10 cm de long! Des fruits rouge foncé à pourpre, sucrés, d’un goût très agréable. Le mûrier impérial « Shah Tut » est originaire de l’Himalaya. Récolte pendant tout l’été. Arbre atteignant 10 m de hauteur, pouvant être maintenu à de plus petites dimensions par taille. Très grosses feuilles. Résistant au froid d’hiver jusqu’à –10 à –15 °C.
© François DETRY
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