Festival Imagésanté 2018

Palmarès de la 13ème édition du Festival Imagésanté du 18 au 24 mars 2018

1er Prix de la Compétition Internationale :
Still Tomorrow
De Jian FAN
Synopsis : Yu Xiuhua est poète. Et c’est une femme de la province chinoise. De surcroît, elle a une paralysie cérébrale. Sa vie n‘est pas facile dans un pays qui n’offre pas grand-chose aux ‘différents’. Elle écrit, et son écriture est ardente, narquoise, franche et sensuelle. Libératrice. Son poème “Crossing Half of China to Sleep with You” est devenu viral sur les réseaux sociaux chinois en 2015, et soudainement elle est connue et reconnue comme artiste. Cette célébrité inattendue à 40 ans lui offre des nouvelles perspectives, comme celle de divorcer d’un mari qui lui a été imposé très jeune, l’opportunité de voyager, d’avoir une vie sociale.
"Still Tomorrow" est un film visuel, proche de sa protagoniste, qui accompagne Yu dans son parcours, nous la montre sous ses facettes contradictoires, combatives, ironiques et douloureuses.
Origine du film : Chine
https://www.imagesante.be/fr/films/still-tomorrow

2ème prix de la Compétition Internationale :
Carré 35
D’Eric Caravaca
Synopsis : Christine est une énigme. Christine, la soeur aînée d’Éric Caravaca morte à l’âge de trois ans, est l’image manquante de la famille. Depuis toujours refoulée par les parents, laissée en terre marocaine depuis qu’elle s’est éteinte, en 1963… Pour comprendre les raisons de ce silence, l’acteur-réalisateur enquête, questionne les siens, et réveille un passé douloureux et depuis longtemps enterré.
« Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes.»
Un film puissant sur le déni et le deuil, qui nous questionne sur les relations, la mémoire, la verité...
Origine du film : France
https://www.imagesante.be/fr/films/carre-35

Prix de la Province de Liège :
Carré 35
D’Eric Caravaca
Synopsis : Christine est une énigme. Christine, la soeur aînée d’Éric Caravaca morte à l’âge de trois ans, est l’image manquante de la famille. Depuis toujours refoulée par les parents, laissée en terre marocaine depuis qu’elle s’est éteinte, en 1963… Pour comprendre les raisons de ce silence, l’acteur-réalisateur enquête, questionne les siens, et réveille un passé douloureux et depuis longtemps enterré.
« Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes.»
Un film puissant sur le déni et le deuil, qui nous questionne sur les relations, la mémoire, la verité...
Origine du film : France
https://www.imagesante.be/fr/films/carre-35

1er prix Soulever des Montagnes :
Entre deux sexes
De Régine Abadia
Synopsis : Afin que l’ordre des choses soit respecté, que le monde reste rose ou bleu, fille ou garçon, la médecine intervient à l’aide de traitements hormonaux et chirurgicaux sur de nombreux enfants nés intersexes. Vincent Guillot et Ins A Kromminga décident de sortir du silence qui les a trop longtemps accompagnés et tentent de briser un des derniers grands tabous de notre société.
Origine du film : France
https://www.imagesante.be/fr/films/entre-deux-sexes

1er Prix Nouveaux Horizons :
Congo Paradiso
De Benjamin Géminel et Tristan Thil
Synopsis : Congo Paradiso nous emmène dans une histoire qui ne s’écrit pas. Celle d'enfants soldats du Congo. Ils ont tué, pillé, violé ; ont été manipulés, embrigadés. Ils ont participé à l’un des plus grands conflits de ces dernières années, où ils ont été à la fois victimes et bourreaux, et pourtant ce sont des enfants. Dans le centre qui les accueille pour tenter de les ramener à la vie civile, une metteuse en scène belge fait avec eux un travail fascinant : ils jouent les pires scènes de violence, de guerre, de torture. Mais les armes sont en bois. Et les enfants rient. Par des improvisations de situations proposées par les enfants, inspirées de leurs propres vies, ce travail de catharsis révèle des personnalités enfouies, provoque des débats, permet d’inverser les rôles et d’entamer un véritable processus de réconciliation, souvent avec soi-même.
Origine du film : France
https://www.imagesante.be/fr/films/congo-paradiso