« Du papier à la sculpture » … les secrets de fabrication des sculptures en papier mâché

Depuis le 7 novembre, Déesse expose au Malmundarium. Depuis le début du millénaire, Dominique Seiwert ( D.S. d’où sa dénomination ) façonne ses sculptures en papier mâché. Interpellant, ce déluge de couleurs et de formes harmonieuses. Deux thèmes dominent : celui de la femme aux formes ( très ) voluptueuses et celui de la maternité. La vie courante, le quotidien sont les sujets qui inspirent Déesse. Elle qui a beaucoup voyagé apprécie la gaieté, le carnaval, le Brésil. Ses sculptures sont une synthèse des tendances actuelles et sa sphère d’influence est inspirée par le grafiti et le bad painting. Elle applique surtout un style pop cubisme de couleurs vives empruntées au panel brésilien. Ses créations sont vendues dans le monde entier : Chine, Chypre, Espagne, USA, Italie, … Si le papier mâché a été son premier matériau, elle utilise à présent la poudre de marbre mélangée à la résine et les couleurs qui finalisent le sujet y apportent gaieté et harmonie. Déesse expose en France dans de nombreuses galeries, en Europ et dans le reste du monde. Cette exposition à Malmedy ( avec présence de l’artiste ) est ouverte jusqu’au 16 novembre et est réalisée en collaboration avec le magasin IDKDO ( place de Cochem à Malmedy 0494 / 156374 ).

Les étapes de fabrication :
Photo 1 : Sculpture du moule dans une grosse masse de terre. On obtient ainsi le premier moule qui sera ensuite placé dans un moule coulé.
Photo 2 : Voici le moule coulé d’une des deux faces de la baigneuse. En effet, la silhouette se fait en deux morceaux, devant et derrière puis les deux parties sont assemblées.
Photo 3 : Fabrication du papier mâché à l’aide de journaux, de colle et d’eau qui tapissent la face du moule coulé en plusieurs couches d’ 1 cm d’épaisseur. Temps de séchage : environ 10 à 15 jours.
Démoulage et assemblage : les deux faces sont collées entre elles puis poncées comme le montre la photo.
Photo 4 : Une fois les deux parties collées, on passe un enduit appelé Gesso pour l’accroche de la peinture. Plusieurs couches sont nécessaires. Le ponçage, une par une. Puis à nouveau une couche de résine et ponçage.

François DETRY ............................Les autres reportages Ardenne Web de François DETRY