La Franche-Comté.
L’Est de la Franche-Comté est jurassien, l’Ouest flirte avec la Bourgogne, le Nord est vosgien et le Sud presque bressan, le tout est franc-comtois.
La Franche-Comté est une région qui se partage entre la sévère beauté des hauts plateaux, des cascades, des rivières et des forêts.
La Franche-Comté, paradis du tourisme vert ! La formule peut paraître sortie d’un dépliant touristique, mais elle colle parfaitement à ces quatre départements dont l’arbre couvre presque la moitié de la superficie. La forêt est omniprésente, et l’on peut se perdre dans des ensembles forestiers parfois très vastes, secrets et profonds.
Si le vert tient une place prépondérante en Franche-Comté, le bleu n’est pas en reste, avec 5 350 km de cours d’eau navigables, plus de 80 lacs et quelques milliers d’étangs. On considère l’eau comme un bienfait de la nature. Il ne pleut pas plus qu’ailleurs, mais ici les saisons sont encore plus marquées : les étés sont chauds, les hivers rudes.
Ce qui est un atout : lorsque la neige recouvre les montagnes jurassiennes, les skieurs remplacent les randonneurs dans les villages transformés en stations de sports d’hiver à taille humaine.
Un pays qui compte tant de fromages au caractère puissant (morbier, comté, mont-d’or, cancoillotte...), de vins charpentés (vin jaune, champlitte ou arbois) et de produits dont le nom seul évoque les saveurs (la montbéliard, la morteau, le jambon de Luxeuil, les cerises de Fougerolles...) mérite qu’on y pose son sac un petit moment (www.franche-comte.org).
Dole.
Située sur les pentes d'une colline dominant le Doubs, Dole presse ses vieilles maisons aux toits de tuiles brunes autour de son église au clocher imposant. Grand carrefour routier, c'est aujourd'hui la plus importante agglomération du département du Jura (www.tourisme-paysdedole.fr).
La Maison Pasteur à Arbois.
Sa vie durant, Louis Pasteur est resté attaché à cette maison familiale. Il aimait y séjourner entouré de sa famille et de ses amis. La demeure a gardé intact le décor intérieur choisi par le savant à la fin du XIXe siècle : papiers peints, mobiliers et objets usuels. Son laboratoire personnel, incroyablement conservé, est un témoignage unique des priorités du maître des lieux : le travail et la recherche scientifique. A Arbois, Pasteur a notamment étudié les fermentations des vins et mis au point la pasteurisation, procédé de conservation utilisé aujourd’hui dans le monde entier. Restaurée avec beaucoup de soin par son propriétaire, l’Académie des Sciences, c’est un lieu authentique où le visiteur pénètre de plain-pied dans l’intimité du célèbre inventeur du vaccin contre la rage (www.juramusees.fr).
Besançon.
Discrètement lovée dans l’harmonieuse courbe du Doubs, la capitale de la Franche-Comté se dévoile au promeneur attentif qui découvre, au fil d’étroites rues piétonnières, de beaux hôtels particuliers, le fameux palais Granvelle et bien d’autres témoins de son riche passé. Inébranlable sur son éperon rocheux, la Citadelle érigée par Vauban garde fière allure. Ses murs épais, qui ont bravé le temps et les guerres, accueillent aujourd’hui des foules de visiteurs (www.besancon-tourisme.com).
Ecomusée du pays de la cerise.
Au pied des premiers contreforts du massif des Vosges, le pays fougerollais doit sa notoriété à la culture de la cerise et à la fabrication du kirsch. Au cœur d’un ancien domaine de distillateur, et entouré d’un verger conservatoire, l’écomusée du pays de la cerise témoigne de 150 années de distillation, de vente et de savoir-faire. La visite débute devant l’impressionnante maison de maître, construite en 1829, et dans laquelle se sont succédés neufs occupants, tous producteurs d’eau de cerise, ou kirsch. Le visiteur rencontre alors ces familles qui, depuis le XVIIe siècle, cultivent la cerise et la transforment en un liquide pur et cristallin. Il comprend comment, d’une activité complémentaire de l’agriculture, la production d’eau de cerise devient industrielle. Et comment cette industrialisation donne naissance à toute une économie de tonnellerie, de verrerie, d’embouteillage, de vannerie, de transport, etc. Le tout dans un contexte d’évolution de techniques mais aussi d’évolution de la consommation d’alcool et de la législation (www.musees-franchecomte.com).
Belfort.
Située sur la Savoureuse, Belfort commande la "Trouée", large de 30 km, qui s'ouvre entre le Jura et les Vosges. La ville se compose de deux parties : la vieille ville, dominée par son célèbre Lion, sur la rive gauche, et la ville neuve avec de nombreuses usines et quelques beaux jardins (www.belfort-tourisme.com).
Et la Gastronomie...
Proximité de la Suisse oblige, la majorité des restaurants de Franche-Comté proposent une multitude de plat à base de fromage sur leurs menus. La fondue est ici une véritable institution élaborée dans les règles de l’art, et la fondue Jurassienne ne contient que du Comté. Mais les modes changent et les chefs-cuisiniers savent s’adapter aux goûts de notre époque. Ainsi, la cancoillotte apparaît dans quelques plats, et tout comme le bleu de Gex ou le Mont d’or, elle se déguste également chaude. Mais que les amateurs de charcuterie traditionnelle ne boudent pas la région, car la Franche-Comté, le Doubs pour être exact, détient de véritables trésors de la gastronomie française : la saucisse de Montbéliard, et celle de Morteau, plus épaisse et fumée plus longuement que la première, qui se dégustent à l’apéritif ou en plat, agrémentées d’une noix de beurre. Le vin jaune du Jura sert également à la confection du coq au vin jaune, et, plus rare mais tout aussi délicieuse, de la truite au vin jaune. La gastronomie franche-comtoise surprendra les palais les plus fins.
Et une brasserie...
La Brasserie Rouget de Lisle produit depuis 1994 en Franche-Comté des bières de caractère dans le plus pur respect des traditions. Une carte composée de 22 variétés de bières de fermentation basse (www.brasserie-rouget-lisle.com).
Côté fromages.
Le comté, une pâte chauffée et pressée, bien protégée par son AOC depuis 1976 et traditionnellement produite par des coopératives rustiques, les « fruitières ». Le meilleur est le comté de montagne. La flore variant d'une montagne à l'autre, il arbore une incroyable diversité de terroirs et de crus. On affine jusqu'à 3 ans des centaines de meules jusqu'à l'obtention d'une très large palette de goûts : fruité ou animal, acide ou sucré... Il existe même une route du Comté (www.maison-du-comte.com).
Côté vins.
Le Comtois possède un vaste vignoble de côtes-du-jura, où brillent des vins fameux. Le petit vignoble d'Arbois accueille sur ses coteaux le chardonnay (le cépage le plus répandu ; le vin qui en résulte ici est fruité et beurré : on l'appelle le « melon d'Arbois ») et le pinot noir bourguignons. Mais Arbois et l'ensemble de l'appellation côtes-du-jura, ce sont surtout des cépages indigènes qui seront vinifiés sous leur propre nom - le savagnin notamment, le poulsard. Une grande partie des savagnins subit un sortilège proprement local, d'où résulte l'une des plus fascinantes curiosités de la France viticole : le vin jaune (en réalité doré). Vendu (cher, car l'évaporation dans les barriques est importante !) dans sa bouteille caractéristique de 62 cl, appelée clavelin, un vin jaune se boit entre amis, avec un comté bien affiné.
Et pour vos repas nous vous proposons quelques adresses de grandes qualités telles :
Château du Mont Joly à Sampans (www.chateaumontjoly.com).
Un Meilleur Ouvrier de France en cuisine, c'est toujours rassurant surtout quand on sait qu'il possède ce titre depuis quelques années seulement. Dans ce château entièrement réhabilité à la fin des années 90, ce Meilleur Ouvrier de France 2004 se nomme Romuald Fassenet. Formé à l'école hôtelière de Poligny, il a ensuite travaillé à La Tour d'Argent à Paris et chez Jean Paul Jeunet à Arbois. Son épouse, Catherine, sommelière, a aussi travaillé dans la région dans de très belles maisons. Vous l'aurez compris, vous pouvez entrer dans cette maison les yeux fermés et goûter, dans la salle magnifiquement lumineuse. Un vrai coup de cœur pour une cuisine subtilement créative. Vous pourrez aussi prolonger votre séjour dans une des suites luxueuses aménagées au goût contemporain (1* Michelin).
Pour conclure : Une maison de maître du 18è fort bien nommée... L'élégance et le raffinement contemporain servent à merveille une cuisine de haute volée; la tradition s'habille de modernité pour révéler toute sa subtilité. Après cette belle émotion culinaire, quel plaisir de prolonger son séjour: les chambres sont très agréables et l'on s'y sent vraiment bien !
La Balance mets & vins à Arbois (www.labalance.fr).
Il est sûr qu’avec son Menu ‘Coq en cocotte’ la balance est plus que positive. Un rapport prix/qualité excellent et puis le coq au vin jaune est une merveille.
Le Pot au Feu à Belfort (www.lepotaufeu.fr).
Cet établissement reste en tête du classement des belles tables du Territoire de Belfort pour notamment son fameux pot-au-feu Dodin Bouffant mais pas que. Le Pot-au-Feu, c'est aussi de belles spécialités régionales mitonnées par madame la chef qui ne déçoit jamais. Son baeckeoffe au foie gras de canard et son coq au vin jaune sont, au même titre que le pot-au-feu, des incontournables de la maison auxquels viennent s'ajouter quotidiennement des plats du moment qu'elle cuisine en fonction du marché et des saisons. La carte des vins est un hommage à la région et aux régions voisines mais elle sait aussi nous amener vers des crus très éloignés de Belfort. Chaque mois, ce restaurant vous mitonne un menu thématique ou autour d'un produit star. De quoi revenir régulièrement... Marie-France sais ce que veut dire recevoir. La qualité de l’accueil et des mets est au-dessus de tous soupçon.
Manger c’est fort bien mais... pour vos dodos :
Le Golf Hôtel Resort du Val de Sorne à Vernantois (www.valdesorne.fr).
C'est l'hôtel du golf mais il n'est pas réservé aux golfeurs. La direction entend bien le prouver en accueillant des sportifs de haut niveau dans d'autres disciplines pour des événements-phares dès 2012. Heureusement, d'ailleurs, que les non-golfeurs peuvent profiter de l'environnement vallonné et boisé exceptionnel de l'hôtel Logis du Val de Sorne présenté comme « le plus vert de Lons-le-Saunier ». Les chambres se répartissent en deux catégories : confort et privilège, ces dernières étant particulièrement bien exposées et équipées. Sur place, le domaine offre aussi tennis, piscine chauffée, circuit de VTT... et les randonneurs apprécieront que le GR 59 longe le parcours du golf. A l'intérieur : ping pong, billard, salle de fitness et sauna. Une idée : le forfait Halte relaxante inclut trois nuits, apéritif et dîner de bienvenue, soins sur 4 jours aux Thermes de Lons-le-Saunier, trois jours de libre accès au spa thermal ainsi qu'au golf du Val de Sorne, avec une initiation.
L’Hôtel-Restaurant Les Capucins à Belfort (www.capucins-hotel.fr).
Idéalement situé au cœur de Belfort, non loin de la Savoureuse, près de la gare TER et de la zone commerçante, cet hôtel-restaurant est installé depuis 1957 dans les locaux des anciennes Brasseries Wagner (qui produisait la bière du Lion). Il convient agréablement pour des séjours professionnels ou touristiques. Les chambres, propres, confortables et insonorisées, ont été récemment rénovées. Le petit déjeuner « buffet » est copieux et l'accueil chaleureux. Bon rapport qualité/prix.
Bon voyage.