Apiculture : les travaux du mois.

le 29/03/2009
nourrissage

Malgré, les quelques bons jours, le printemps se laisse désiré voila pourquoi je vous donne quelque conseille. à vous d'en profiter.

Palumbo Michel Apiculteur & Conférencier.

Travaux du mois : Février – Mars

État général des colonies

Dès que les premiers beaux jours des mois de février – mars font leurs apparitions, procéder à une visite rapide du rucher, pour se rendre compte de l’état général des colonies.

1 – La nourriture est-elle suffisante, pollen y compris ?
2 – Y a-t-il du couvain ouvert, et/ou, fermé ?

1 – La nourriture
La nourriture est un facteur très important, en effet que serait-il de la colonie, si elle a une reine performante et si la nourriture lui venait a manqué ?
À la sortie de l’hiver, une colonie doit avoir à sa disposition un minimum de 5 à six kilos de réserve pour bien démarrer l’expansion de la ponte. Cela correspond à + ou – 30 dm² de surface de cadres, un cadre de corps Dadant contiens 22 dm pour les deux faces.
À la mi-mars, il devrait y avoir un minimum de deux grands cadres de réserve operculée sur les deux faces.

A notre première visite, que constatent nous ?
1 – un manque sérieuse de nourriture, mais il y a encor du pollen.
2 – pas de nourriture et pas de pollen.
3 – tout est en suffisances
Dans tout les cas il faut agir asses rapidement :

1 – Au premier cas, il faut les nourrir avec du miel dur en pot, que l’on retourne sur le trou du nourrissage. Ne pas oublier de planter 2 ou 3 petits bâtons pour faciliter le déplacement des abeilles.
Ou bien les nourrir avec du candi, que l’on peut se le procurer chez un commercent apicole, ou bien le faire soi-même : pour cela il faut vous 500g de miel liquide et du sucre impalpable. Mélange les deux ingrédients jusqu’à l’obtention d’une pâte dure et non collante.

2 – dans ce cas-ci, on introduit un cadre de nourriture qui contient aussi du pollen, si on ne dispose pas de cadres on leurs donne du pain d’abeille, pâte dure composée de miel pollen et de farine de soja.
Pour faire le pain d’abeille, vous avez besoin de 500g de miel liquide 500g de pollen humide et de la farine de soja. Mélanger le miel et le pollen une fois que la crème est obtenue, incorporer peu à peu la farine de soja jusqu’à avoir une pâte dure et non collent.
Dés le moment au vous commencer le nourrissage, n’oublier pas de leurs données du l’eau dans un récipient garni de musse végétale

3 – si elle ne manque de rien, il n’y a rien à faire.

2 – Y a-t-il du couvain ?

1 – si on trouve du couvain ouvert et ou operculée, compacte et régulier, ces que tout va bien.

2 – si nous trouvons un peu du couvain compact et régulier, c’est qu’il n’y a pas assez de nourrices. Nous pouvons agir de deux façons : soit, les laisser se développe tranquillement, soit, nous introduisons un cadre de couvain operculé naissant.

3 – si le couvain est aléatoire, il faut penser à remplacer la reine dès que possible.

4 – s’il n’y a pas de couvain, même pas un œuf, cela ne peut vouloir dire que la reine est disparue, mais ! Il se peut que la reine soit présente, seulement elle n’a pas envie de pondre. La période nous nous permes pas de dérangée trop longtemps la colonie.
Pour être certains de la présence de la reine, il soufi tout simplement d’introduire un cadre de couvain ouvert contenant de jeunes larves.
5 à 6 jours après, on vérifie le cadre, s’il n’y a pas de cellule royale la reine est présente.
Si des cellules royales sont présentes, cela veut dire que la reine a disparu, et l’introduction d’une nouvelle reine s’avère nécessaire.

La stimulation en vue de la miellée de printemps

Pourquoi stimuler ?
Dans le but d’avoir un maximum de butineuse pour la miellée, s’assurons ainsi une bonne récolte de miel.

Comment stimuler ?
La stimulation est déclenchée par grattage d’un ou deux cadres de nourriture placée aux extrémités du couvain. Ensuite, on donne à la colonie du pain d’abeilles et de l’eau.
La stimulation des colonies en vue de la miellée est en corrélation avec la floraison locale.
Il faut savoir avec exactitude les périodes de floraison, pour calculer à quel moment on doit commencer la stimulation.

Conséquences de la stimulation
Les colonies ainsi stimulées sont à surveiller de très près : il faut prendre garde à l’essaimage. Posez la hausse dès que le besoin se fait ressentir ! Une abeille qui travaille ne pense pas à s’évader.
Il faut être attentif, surtout durant la période de la miellée, car s’il y a des jours de pluie, les butineuses ne sortant pas se trouve en surpopulation. Cette période est particulièrement propice à la fièvre d’essaimage.
Si cela devait arriver malgré tout, il y a plusieurs solutions. J’en préconise 2 :

Première hypothèse :
Retirez le cadre avec la reine, plus un cadre de nourriture, un cadre de couvain ouvert, un cadre de couvain operculé. Avec ces cadres plus un cadre de cire gaufrée, on constitue un nucléis. Détruisez toutes les cellules royales présentes dans les cadres du nucléis.
Dans la souche, introduisez un cadre de cire gaufrée, laissez 2 cellules royales et détruisez toutes les autres, et placer la hausse. La première reine qui sortira de sa cellule prendra possession de la colonie et la deuxième sera tuée dans sa cellule. Ainsi, la miellée sera sauvée, et on aura une colonie de plus.

Deuxième hypothèse :
Si on n’a pas besoin d’une nouvelle colonie, enlevez un cadre de couvain ouvert, mettez à la place un cadre de cire gaufrée, détruisez toutes les cellules royales. Échangez-la de place avec une colonie plus faible, cela permet de renforce la colonie faible et d’affaiblir la plus forte, et posez la hausse. Le cadre de couvain sera donné à une autre colonie plus faible. En principe si tout va bien, la fin de la fièvre d’essaimage sera ainsi obtenue.

Conclusion :
Comme vous pouvez le constater, il n’est pas aisé d’entreprendre l’action d’accélérer le développement des colonies. C’est pour cela que le choix est laissé à tout un chacun de prendre la décision qui lui conviendra, selon le temps disponible, les capacités et les connaissances en apiculture ainsi qu’à la floraison locale.

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