"Halloween" et la programmation de novembre, à la Citadelle de Namur
Sur le site de la Citadelle de Namur, après une année d’abstinence, pour raisons sanitaires, la célébration d’ « Halloween » a été, à nouveau, programmée par le « Comité Animation Citadelle », du samedi 30 octobre jusqu’au lundi 01 novembre, avec une avant-première sur invitations, le vendredi 29 octobre, à 19h.
Cette année, suivant le « Joker », nous étions invités à vivre une balade théâtrale, recommandée à partir de 6 ans, … mais accessible à de plus jeunes, l’ horreur propre à « Halloween » étant, ici, plus amusante que trop terrifiante.
Synopsis : « Le ‘Joker’ avait besoin de nouvelles recrues, la crème de la crème, pour faire de Namur la capitale de la terreur. Ses pièges ont-ils été déjoués ? Sommes-nous à le suivre dans ses délires ? Avons-nous échappé à sa folie ? A moins que ses acolytes ne nous aiet fait perdre la tête … »
Ayant attendu, avant chaque départ, la descente du « Joker », par les gradins de l’esplanade, les participants prenaient le petit train touristique, qui les descendait jusqu’à l’ancienne boulangerie, proche du pont-levis.
Après une première représentation – des sièges étant prévus, en respect avec les règles sanitaires, tous les participants étant masqués -, durant laquelle un patissier était prêt à couper des langues de spectateurs, pour en faire des « langues de chats », nous entammions notre balade pédestre nous menant au « Hangar aux Affûts », où une nouvelle représentation était prévue, durant laquelle le « Joker » prenait une consommation en bonne compagnie, deux charmantes personnes revendiquant sa compagnie.
Suite à une lente remontée sur un chemin rocailleux - pasant par le cimetière, bien gardé, sis sur la Plaine des Coréens -, un couple de pesonnages étranges ét déjantés nous accueillait dans une salle de l’ancienne caserne de « Terra Nova », tous ces figurants étant de jeunes acteurs professionnels, à l’exception notoire du « Joker », interprèté par le plus « ancien » guide touritique de la Citadelle, en fonction depuis 2005, Jean-Christophe Demeuse, autrefois conseillé par Jacques Neefs, metteur en scène et professeur au « Conservatoire Royal » de Bruxelles, et metteur en scène professionnel, ayant été entraîné, cette fois, par Marie-Noëlle Hébrant, comédienne namuroise, responsable du « Théâtre Jardin Passion », ainsi que, pour l’aider quant à l’aspect de sa et la danse, par Sissi Gauthy, une chanteuse, comédienne, danseuse, professeure de danse et de théâtre, au sein de son école namuroise.
A noter que pour de précédentes éditions d’ « Halloween », Jean-Christophe Demeuse fut, tour à tour, un « Troll », « Jack’o Lanterne », le Bourgmestre Henri Lemaître, un cuistot fou, un boucher, la sorcière Anne Dechantraine, un clown, voire même le « Comte Dracula » en personne, alors qu’à titre privé, il eut l’occasion d’être l’un des interprètes de la pièce « Le Père Noël est une Ordure », avec la compagnie « Les Millionaires du Dimanche ».
Tout au long de cette balade théâtrale – en extérieur et empruntant d’anciennes portions de souterrains, ceux-ci ayant fait que Napoléon Bonaparte (1769-1821) compara la Citadelle à une termitière -, nous avons voyagé aux limites de la folie, … schizophrénie, délire et humour ayant été au rendez-vous …
… Et ce grâce aux talents de quatre comédiens professionnels :
** « Mademoiselle Rose » était interprétée par Julie Caroll, issue de l’ « Ecole Supérieure d’Acteurs » de Liège, ayant créé, en 2016, sa « Compagnie Poupons Terribles ». Avec le spectacle « #VU » (Andreas Christou & Mattias De Paep), de la « Compagnie Arts Nomades », elle reçut, à Huy, en 2018, le « Prix d’Interprétation », du « Festival des Rencontres du Jeune Public », cete pièce y ayant remporté le « Coup de Foudre de la Presse », se voyant, également, remettre, en 2019, au « Théâtre National », à Bruxelles, le « Prix Maeterlinck de la Critique de la Fédération Wallonie-Bruxelles », dans la catégorie » Jeune Public ». Présente, pour la 4è fois consécutive, pour « Halloween », à Namur, en 2019, elle était, cette année là, « Madarine Deleau », la « femme à barbe » …
** Le « Colonel Moutarde » (pour peu, en costume militaire, il nous fait penser à Che Guevara) était interprété par Jaï Cassart, diplômé du « Conservatoire supérieur de Liège », comédien et metteur en scène. au sein de la « Compagnie Poupons Terribles », il a également joué dans « L’Homme qui rit » (Claire Dancoisne & Francis Peduzzi), avec le « Théâtre de la Licorne ».
** le « Médecin » était interprété par Thomas Delvaux, improvisateur, depuis plus de 20 ans, comédien professionnel, depuis plus de 16 ans, il a créé plusieurs pièces, dont « Boule de Berlin », lauréat, en 2011, du « Prix du Public », de « Namur en Mai », « Bonhécourt » , lauréat, en France, du « Coup de Coeur », du « Festival Epinal Bouge l’Eté » et un spectacle sur le harcèlement scolaire, « C’était pour rire », qu’il joua dans de nombreuses institutions scolaires.
** « Malvira » était interprétée par Mathilde de Montpeyroux, diplômée, en 2016, de l’ « ESACT » (« École Supérieure d’Acteurs du Conservatoire Royal de Liège »). Comédienne professionnelle, depuis 2017, elle s’essaie à toutes les disciplines, du chant et de la musique (violoncelle) jusqu’aux acrobaties aériennes, en passant par la performance multidisciplinaire et le théâtre d’objets.
En 2021, elle vient de co-créer « Happily Never After », un conte traitant de l’intégration et de la discrimination, pour le « Off » du « Festival mondial des Théâtres de marionnettes », à Charleville-Mézières, ainsi que « Les Apleuvous », créés sous la houlette de l’asbl socioculturelle « Chez Monique ». Chanteuse de rue pour payer ses études, Mathilde de Montpeyroux a tiré, de cette riche et éprouvante expérience, la réalisation d’un seul en scène, « L’Odyssée de la Marquise », dans lequel elle chante et joue de son violoncelle.
… Mais, aussi, nous comptions deux autres interprètes amateurs, employés par le « CAC », Eric Beaujean, guide touristique, et Ophélie Mannoy, responsable de l’accueil et des réservations.
Pour la décoration, soulignons qu’elle était réalisée grâce à la collaboration de la « Ressourcerie namuroise », qui prêta de nombreux objets au « CAC ».
Si nous n’avons pas annoncé ce spectacle, c’est parce que 15 jours avant l’avant-première, il était « sold out », 720 personnes ayant réservé, à l’avance, cette balade théâtrale d’1h45, avec l’obligation sanitaire de porter un masque, ls enfants en recevant un, offert par le « CAC », le « Covid Space Ticket » n’ayant pas été requis.
Les 18 départs de 40 personnes se donnèrent, durant trois jours, à 11h, 13h, 15h, 17h, 19h et 21h. Un succès indiscutable, tout à l’honneur du « CAC » et de sa directrice, Christine Laverdure.
*** Programmation du « CAC » durant le mois de novembre, à (ou au départ de) « Terra Nova » (réservations obligatoires : info@citadelle.namur.be ou 081/24.73.70) :
** les jeudi 04 et mercredi 10 novembre : pour nos ados, un atelier de 2 heures, de « sreet art », animé par Maxime Lambert, suivant une visite d’1h15, leure permettant de découvrir des centaines de graffitis, datant du 18è siècle jusquà nos jours, le but étant d’en apprendre davantage sur la nature de ces traces, mais aussi sur leurs auteurs, leurs messages, leurs techniques, leurs contextes, cette visite leur permettant de découvrir de nombreux souterrains, une partie de l’histoire de la Citadelle et, surtout, de ses habitants.
Prix : 18€, par ado, sur réservation obligatoire (fournitures comprises). A noter que cette visite d’1h30/1h45, sans l’atelier de « street art », est dorénavant proposée, toute l’année, aux groupes d’adultes et scolaires (à partir de la 3è secondaire, sur réservation obligatoire, la jauge se limitant à 30 personnes). Prix : 8€ par personne.
** le vendredi 05 novembre : avec la collaboration de l’asbl « Marmaille&Co », pour les enfants de 6 à 12 ans (accompagnés obligatoirement d’un adulte), la visite originale, toutes lumières éteintes, à la lampe de poche et
en pyjama, du « Centre du Visiteur ». Prix : 8€, par enfant (gratuité pour les accompagnants, la réservation étant obligatoire).
** les vendredi 12 et samedi 13 novembre, à 18h et 20h : balades aux flambeaux, mettant en scènes l’e peintre namurois Franz Kegeljan (1847-1921) et des personnages de son époque. Un moment inoubliable, alliant histoire, amusement et balade, à vivre en solo, en amoureux, en famille, entre amis. Prix : 15€ (7€, par enfant / 0€ jusqu’à 6 ans), la réservation étant obligatoire.
** le mardi 30 novembre, à 20h : conférence de Jacques Vandenbroucke, historien-archiviste, au « SPW » (« Service Public de Wallonie »), sur « Les relations militaires franco-belges, à Namur, en mai 1940, une collaboration « bon gré, mal gré ». Prix : 0€, pour une une conférence d’une heure, suivie de trente minutes de questions-réponses, la réservation étant obligatoire.
*** Et ensuite, du mercredi 17 décembre 2021 jusqu’au dimanche 6 mars 2022 :
** Exposition « Vincent was here », des photographies de Karin Borghouts (°Kapellen/1959), présente, en 2019, aux « Rencontres d’Arles », qui a suivi la trace de Vincent van Gogh (1853-1890), de Zundert, dans le Brabant septentrional néerlandais, là où il naquit, jusqu’à Auvers-sur-Oise, en région d’Île-de-France, où il se donna la mort. Outre l’occasion qui nous sera donnée d’admirer les lieux surprenants et les thèmes choisis par ce peintre néerlandais, cette Belge reconstitua plus de trente de ses natures mortes, qu’elle photographia, pour nous les montrer, elle qui fut prise d’une authentique fascination pour Vincent van Gogh, après avoir photographié la reproduction d’un de ses tableaux, dans la maison de ses parents, suite à l’incendie de celle-ci.
*** Sans oublier, jusqu’au jeudi 21 avril :
** Exposition de plein air, gratuite, intitulée « 1921 – 2021 L’Oeuvre de Franz Kegeljan vue par cinq Photographes namurois » (Marc Antoine, Vincent Ferooz, Philippe Piraux, Sébastien Roberty & Florian Tourneux), mettant en relation 15 peintures du début du XXè siècle, de Franz Kegeljan avec 15 photographies, datées de 2021, prises du même angle que celui de chacune des oeuvres du peintre namurois.
Afin de faciliter nos déplacements du Centre-Ville, au départ de la Place Maurice Servais, jouxtant le quai de la Sambre, jusqu’à l’esplanade de la Citadelle, libre à nous d’emprunter le nouveau téléphérique, un sentier descendant de l’esplanade jusqu’au site de « Terra Nova ».
Yves Calbert.