"Cuba, (R)Evolution d'un Rêve" ("Explo"), jusqu'au 19 Mai
“La question me hantera à travers tout mon voyage. Mon objectif ne sera pas de comprendre ce paradoxe, mais de le mettre en lumière. Montrer Cuba tel qu’il existe aujourd’hui. En toile de fond : l’histoire de la révolution”, écrit le cinéaste-conférencier belge Marc Temmerman (°Gravenbrakel/1969), nous présentant son film « Cuba, (R)Evolution d’un Rêve », dans le cadre du cycle « Découvertes » d’ « Exploration du Monde » (« Explo »).
Il poursuit : « De l’est à l’ouest, de La Havane à Santiago de Cuba, en passant par la ‘Baie des Cochons’, Cienfuegos, Trindidad, Vinales, … j’ai parcouru tout le pays. … Pour rejoindre ces différentes étapes, je me suis volontairement perdu sur les routes à la rencontre des paysages et du peuple cubain. »
« Cuba ne m’aura pas laissé indifférent. S’intéresser à son histoire et la confronter avec la réalité d’aujourd’hui révèle des nuances insoupçonnées. Encore aujourd’hui, les vagues de la mer résonnent avec celles de l’âme. Cuba, tel que je l’ai connu, ne s’oubliera jamais. »
Si certains voient comme étant un « eldorado socialiste », d’autres préfèrent parler d’un totalitarisme tropical, quoiqu’aujourd’hui, nous vivons, peut-être, les dernières heures du castrisme, une dictature qui s’est progressivement, mais sûrement, mise en place.
Cela fait plus de 50 ans que les Cubains la vivent au quotidien, les retombées économiques étant catastrophiques. Comment en est-on arrivé là ? Comment expliquer le paradoxe de la révolution, qui, à l’époque, était profondément avant-gardiste, et qui, aujourd’hui, est d’une extrême marginalité, jusqu’à devenir une pièce de musée, à l’image de Fidel Castro lui-même ?
Le temps semble s’être figé sur l’île. Ainsi nous y trouvons des façades d’un autre temps, des voitures américaines des années ’50-’60, des plages fantasmées, sans oublier la simplicité d’un pays, où l’on vit principalement dehors, aux rythmes de la salsa.
Dans cet « eldorado » pour touristes, les voyageurs se pressent, avec l’impression d’assister aux derniers souffles de l’âme cubaine, se voulant être les derniers témoins du dernier état socialiste du monde occidental.
Cuba, aujourd’hui en pleine mutation, vit un tournant majeur dans son histoire. Avec la mort de Fidel Castro (°Birán/1926), en novembre 2016, à La Havane, et le réchauffement diplomatique avec les Etats-Unis, la « Perle des Caraïbes » s’apprête à envisager un nouvel avenir, lié au paradoxe de la révolution.
Cette ciné-conférence « Cuba, (R)Evolution d’un Rêve » nous emmène, avec poésie et humanité, à la rencontre du peuple cubain, dans des paysages sauvages et une ambiance chaleureuse.
Ciné-conférences programmées, par ordre alphabétique des Villes :
* en avril :
à Andenne (« Salle paroissiale »)-Ve. 22/15h ; Auderghem (« Centre culturel »)-Me. 20/14h ; Berchem Sainte-Agathe (« Salle des Fêtes »)-Ma. 26/14h ; Eghezée (« Centre culturel »)-Lu. 25/20h ; Enghien (« Collège Saint-Augustin »)-Ma. 19/19h30 ; Ganshoren (« Hall des Sports »)-Ma. 26/20h ; Jurbise (« Salle culturelle Jacques Galant »)-Me. 20/20h ; Koekelberg (« Espace Kadol »)-Me. 27/14h30 ; Linkebeek (« Ferme de Hollekem »)-Ve.29 16h & 20h15 ; Mont-Saint-Guibert (« Salle du Conseil communal »)- Di. 24/15h ; Quaregnon (« Hôtel de Ville »)-Sa. 30/20h ; & Sprimont (« Foyer culturel »)-Je. 21/20h15.
* en mai :
à Beauvechain (« Centre culturel »)-Me. 04/20h ; Hotton (« Cinéma Plaza »)-Je. 12/20h15 ; Jette (« Centre culturel »)-Je. 05/14h30 ; Neufchâteau (« Moulin Klepper »)-Ve. 13/20h ; Pecq (« Hôtel de Ville »)-Me. 11/19h30 ; Rumes (« Maison de Village »)-Ve. 06/20h ; & Welkenraedt (« Centre culturel »)-Ma. 03/15h & 20h.
A noter que pour terminer la saison 2021-2022, une dernière ciné-conférences est au programme du cycle principal d’ « Exploration du Monde » :
*** du mardi 19 avril jusqu’au mercredi 01 juin, le conférencier-cinéaste canadien André Maurice présentera, à Bruxelles et en Wallonie, son reportage « Canada, Terre de grands Espaces ».
Pour davantage d’informations, consultez le site web : http://www.explorationdemonde.be.
Yves Calbert.