36È "FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MONS", DU 09 AU 16 JUILLET
Initialement prévu du vendredi 05 jusqu’au vendredi 12 mars, le 36è « Festival international du Film de Mons », ensuite reporté du vendredi 21 jusqu’au vendredi 28 mai, en raison des restrictions sanitaires, sera finalement bien organisé, avec quatre mois de retard, de ce vendredi 09 juillet jusqu’au vendredi 16 juillet.
Si les traditionnels Galas ne seront pas organisés au « Théâtre Royal », à l’image du « Gala de Clôture » de la 35è édition, en 2020, qui dût être annulé, les Soirées d’Ouverture et de Clôture, à l’ « Imagix », vaudront le déplacement, présentées avec la participation des équipes des deux films, de nombreuses autres équipes étant annoncées, tout au long du Festival.
Pour l’Ouverture, le vendredi 09 juin, nous aurons :
*** « Un Triomphe » (Emmanuel Courcol/Fra./2020/106’/avec Kad Merad).
Synopsis : « Un acteur en galère accepte pour boucler ses fins de mois d animer un atelier théâtre en prison. Surpris par les talents de comédien des détenus, il se met en tête de monter avec eux une pièce sur la scène d’un vrai théâtre. Commence alors une formidable aventure humaine. Inspiré d’une histoire vraie... »
Ce film, tourné au « Centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin », est inspiré d’une histoire vraie, s’étant déroulée dans une prison suédoise, où un metteur en scène, Jan Jönson, avait monté « En attendant Godot » (Samuel Beckett/1952) avec des détenus, Emmanuel Courcol confiant à « Allociné » : « Il fallait tout réinventer parce que le milieu carcéral suédois des années ’80 était très éloigné des prisons françaises d’aujourd’hui. »
Concernant la conception de ce projet, Emmanuel Courcol confie à « Allociné » : « Il fallait tout réinventer parce que le milieu carcéral suédois des années ’80 était très éloigné des prisons françaises d’aujourd’hui. En tant que simple scénariste, je bloquais un peu et après avoir pas mal tourné autour du pot, le projet est un peu tombé en sommeil… Marc m’a seulement dit : ‘prends ton temps, je le garde pour toi…’ Je suis revenu à la charge auprès de lui en 2016. J’avais eu le temps de réfléchir, et je lui ai proposé de repartir sur le projet en restant beaucoup plus fidèle au fait divers dont il s’inspirait. »
En Clôture, le vendredi 16 juillet, nous assisterons à la projection de :
*** « Profession du Père » (Jean-Pierre Améris/Fra./2020/105’/avec Benoît Peolvoorde)
Synopsis : « Emile, 12 ans, vit dans une ville de province dans les années ’60, aux côtés de sa mère et de son père. Ce dernier est un héros pour le garçon. Il a été à tour à tour était chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’une église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle. Et ce père va lui confier des missions dangereuses pour sauver l’Algérie, comme tuer le général... »
Du jeune acteur, Jules Lefebvre, interprétant le rôle du petit Emile, Jean-Pierre Améris – qui l’a découvert dans « Duelles » (Olivier Masset-Depasse/2018/93’/avec Veerle Baetens/film lauréat, en 2020, de 3 « Magritte du Cinéma ») – confie à « Allociné » : « Benoît Poelvoorde parle de lui comme un de ses meilleurs partenaires. Ils étaient très complices. J’avais en mémoire les leçons de François Truffaut sur la manière de diriger de jeunes acteurs. Il faut représenter, ressentir le plus sincèrement possible les émotions sans jamais perdre le plaisir enfantin du jeu. Et Jules et Benoît ont beaucoup joué.«
Ce film est adapté du roman éponyme, écrit par Sorj Chalandon, Jean-Pierre Améris expliquant à « Allociné » : « J’aime chez lui ce thème récurrent de la mystification, que l’on retrouve par exemple dans ‘Mon Traître’ : des personnages qui se font avoir par un autre qui leur raconte des fictions auxquelles ils croient dur comme fer, et cette douleur qui est celle de découvrir que l’on a été berné, que tout était faux. Lorsque j’ai lu ‘Profession du Père’, j’ai trouvé que c’était une clé de son œuvre puisqu’on y découvrait l’enfance de l’auteur. On y comprenait que le personnage originel, c’était le père. Un grand mythomane, le premier à raconter des histoires. »
A 18h30, faute de la non organisation d’un « Gala de Clôture », pour raisons sanitaires, le Palmarès de la 36è édition sera proclamé dans une salle d’ « Imagix ».
Dix longs-métrages seront présentés en compétition internationale :
*** « Amigo » (Oscar Martin/Esp./2019/85′)
Synopsis : « Suite à un grave accident, David décide de recueillir Javi, son meilleur ami devenu tétraplégique, dans sa maison de campagne. Dans cet environnement isolé, les querelles ne tardent pas à refaire surface, dévoilant une relation empoisonnée plus proche de la folie que de l’amitié… »
Critique d’ « Allociné » : « Avec ce premier film truffé de références cinéphiles, porté par deux comédiens amis à l’écran comme à la ville, Oscar Martín campe un thriller intimiste subtilement efficace, mâtiné de tradition gothique et de comédie noire. Comme le disait déjà Cervantes : ‘qui t’aime bien te fera pleurer’ ”.
*** « De l’Or pour les Chiens » (Anna Cazenave Cambet/Fra./2020/99′)
Synopsis : « Fin de l’été, Esther 17 ans, termine sa saison dans les Landes. Transie d’amour pour un garçon déjà reparti, elle décide de prendre la route pour le retrouver à Paris. Des plages du sud aux murs d’une cellule religieuse, le cheminement intérieur d’une jeune fille d’aujourd’hui… »
Critiques de la Presse, ce film étant repris à Cannes, dans le cadre de la « Semaine de la Critique » :
Par la rédaction de « Le Parisien » : « Porté par Tallulah Cassavetti, formidable jeune comédienne brute de décoffrage dont c’est le premier rôle et à qui l’on prédit une belle carrière, le film offre un portrait décalé, drôle, enlevé, candide et profond d’une adolescente un peu sauvage mais si sincère. Un long-métrage enthousiasmant. »
Par Simon Hoarau, pour « Les Fiches du Cinéma » : « Révélant un nouvel espoir en la personne de Tallulah Cassavetti, ce premier film reprend les codes du récit initiatique avec subtilité et nuance. »
Par Laurent Cambon, pour « aVoir-aLire.com » : » ‘De l’Or pour les Chiens’ est une épopée sentimentale et spirituelle d’une adolescence, brûlée par les feux de l’été. Un film résolument sincère et prometteur. »
Par Philippe Rouyer, pour « Positif » : « Anna Cazenave Cambet a placé la barre haut, et a autant soigné ses cadres que la direction d’acteurs. »
Par la rédaction d’ « Ouest France » : « Une oeuvre solaire, d’une sensualité à fleur de peau. »
*** « Father » (« Otac »/Srdan Golubovic/Serbie–Fra.-All.-Croatie/2020/119′)
Synopsis : « Une petite ville, en Serbie. Nikola, ouvrier et père de deux enfants, se voit contraint de confier ces derniers aux services sociaux après que la pauvreté et la faim ont poussé sa femme à commettre un acte désespéré. Tant que Nikola ne sera pas en mesure d’offrir à ses enfants des conditions adaptées pour leur bien-être, ils seront placés en famille d’accueil. Lorsque Nikola découvre que l’administration locale est corrompue, il décide de traverser toute la Serbie à pied pour aller plaider directement sa cause auprès du ministère national à Belgrade… »
*** « Gaza mon Amour » (Arab & Tarzan Nasser/Palestine-Fra.-All.-Por.-Qatar/2020/88’/film lauréat, en 2020, du « Prix Netpac du meilleur film asiatique », au « TIFF » (« Toronto International Film Festival »).
Synopsis : « Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il découvre une statue antique du dieu Apollon dans son filet de pêche, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales découvrent l’existence de ce mystérieux trésor, les ennuis commencent pour Issa. Parviendra-t-il à déclarer son amour à Siham ?… »
*** « I Never Cry » (Piotr Domalewski/Pol.-Irl./2020/119’/film lauréat, en 2020, de l’ « Atlas d’Argent », à l’ « Arras Film Festival », Piotr Domalewski ayant remporté 7 Prix, en 2017, en Pologne, pour son film « Silent Night » {« Cicha Noc »/Pol./ 2017/105′})
Synopsis : « Après avoir appris la mort de son père, un ouvrier travaillant à l’étranger, Ola, 17 ans, doit se rendre en Irlande pour ramener son corps en Pologne… »
*** « La Terre des Hommes » (Naël Marandin/Fra./2020/101’/avec Diane Rouxel & Olivier Gourmet)
Synopsis : « Constance est fille d’agriculteur. Avec son fiancé, elle veut reprendre l’exploitation de son père et la sauver de la faillite. Pour cela, il faut s’agrandir, investir et s’imposer face aux grands exploitants qui se partagent la terre et le pouvoir. Battante, Constance obtient le soutien de l’un d’eux. Influent et charismatique,il tient leur avenir entre ses mains. Mais quand il impose son désir au milieu des négociations, Constance doit faire face à cette nouvelle violence… »
Critique du Festival : « Un drame familial solidement construit et réalisé, mêlant deux thèmes très actuels : la domination masculine et les difficultés du monde rural.«
*** « My wonderful Wanda » (Bettina Oberli/Sui./2020/112′)
Synopsis : « Wanda, jeune Polonaise, s’occupe du patriarche d’une riche dynastie. Cependant sa famille n’accueille pas Wanda avec bienveillance, et lorsqu’elle tombe enceinte, c’est l’émeute dans la villa… »
*** « Sweat » (Magnus Von Horn/Suè.-Pol./2021/106′)
Synopsis : « Sylwia est belle, sportive, énergique. Elle est la coach sportive du moment. Avec 600 000 abonnés, elle est influenceuse et courtisée par les marques. Mais derrière le succès virtuel, la solitude, bien réelle, ne se partage avec personne… »
*** « The Whaler Boy » (Philipp Yuryev/Rus.-Pol.-Bel./2020/93′)
Synopsis : « Leshka vit dans un village isolé sur le détroit de Béring. Comme la plupart des hommes de son village, il est chasseur de baleines. Grâce à l’apparition d’Internet dans son village, il rencontre une jolie fille sur un site de webcam. Leshkan’a plus qu’une idée en tête : trouver cette fille dans le monde réel. C’est là que débute sa folle aventure… »
*** « Yellow Cat » (Adilkhan Yerzhanov/Kazakhstan-Fra./2020/90′)
Synopsis : « Il a une arme à feu, une fille et un rêve. L’ex-détenu Kermek et sa bien-aimée Eva veulent abandonner leur vie infestée de crimes dans les steppes kazakhes. Il a un rêve : construire une salle de cinéma dans les montagnes. L’amour de Kermek pour Alain Delon sera-t-il assez fort pour les tenir à l’écart des violentes griffes de la mafia ?… »
Hors compétition, une série de films inédits (cfr. http://www.festivaldemons.be/fr/programmation) seront projetés dans les salles de l’ « Imagix » ou dans l’ « Auditorium Abel Dubois », dans l’attente de la prochaine réouverture des 4 salles du « Plaza Art ».
En huit jours, à Mons, 88 séances publiques nous seront proposées, 68 films (dont 18 court-métrages) étant projetés, dont 30 en Premières nationales, 21 pays étant représentés (en productions et coproductions) : Canada, Chili, Chine (Hong-Kong), Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Iran, Irlande, Italie, Japon, Kazakhstan, Luxembourg, Palestine, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Suède, Suisse et Belgique.
Une seconde compétition est organisée à l’attention des court-métrages belges, alors qu’un stage, composé d’ateliers cinéma, sera proposé aux jeunes, âgés de 08 à 12 ans, du lundi 12 jusqu’au vendredi 16 juillet. Outre des projections de films, une journée d’atelier d’écriture, trois journées de tournage et une journée dédiée à la création d’une affiche, en lien avec le film réalisé, leur seront proposés.
A noter que durant toute la phase de préparation du présent Festival, et durant la concrétisation de l’événement,
l’équipe du Festival accueille en son sein des étudiants venus d’écoles supérieures dans le cadre de stages de mise en situation professionnelle, les stagiaires participant ainsi à l’organisation et au développement des différentes activités du Festival et à l’accueil des partenaires et des invités.
A l’attention des étudiants en Arts, une rencontre avec un directeur de casting, Patrick Hella, est programmée durant un après-midi, alors que les élèves de 5è et 6è secondaires de la section « Humanités artistiques » – option « Arts de la Parole et du Théâtre » – de l’« Ecole du Futur », de Mons, vivront le Festival en immersion complète, assistant aux visions de presse et assurant, notamment, un« Facebook live » quotidien, sur la plateforme « Etudier en Hainaut ».
Le Festival se voulant être une occasion d’éveil à l’art cinématographique, des rencontres sont prévues avec d’autres étudiants et anciens étudiants d’ « ArtS2 – Ecole supérieure des Arts », de Mons, qui pourront aborder quelques notions supplémentaires sur la manière dont se passe un tournage, un casting, l’écriture d’un scénario, la réalisation d’un film, tout en explorant l’univers de certains artistes.
Par contre, vacances scolaires obligent, pas de séances réservées aux classes du primaire ou du secondaire. Néanmoins, les plus jeunes ne seront pas oubliés, une sélection de films étant destinée aux familles :
** « La Ferme des Animaux » (Joy Batchelor & John Halas/USA-UK/1954/72′)
** « Le Voyage de Chirico » (Hayao Miyazaki/Japon/2001/124’/film lauréat, en 2003, de l’ « Oscar du meilleur Film d’Animation », à Hollywood, en 2002, de l’ « Ours d’Or du meilleur Film », à Berlin, ainsi que de nombreux autres Prix)
** « Le Voyage du Prince » (Jean-François Laguionie & Xavier Picard/Lux.-Fra./2019/75′)
** « Mon Cirque à moi » (Miryam Bouchard/Canada/2020/105′)
** « Pinnochio » (Hamilton Luske & Ben Sharpsteen/USA/1940/88’/2è long-métrage des « Studios Disney »)
** « Poly » (Nicolas Vanier/Fra./2020/102′)
** « Wolfy ! Et les Loups en Délire » (Marion Jamault, Michaël Journolleau & Natalia Malykina/Fra./2019/37′)
Soulignons qu’un hommage sera rendu à Jaco Van Dormael (°Ixelles/1957), pour ces 30 ans de la sortie de «Toto le Héros» (Bel.-Fra.-All./91′), son premier long-métrage, lauréat, en 1991, de la « Caméra d’Or » et du « Pix de la Jeunnesse », au « Festival de Cannes », et du « Prix André Cavens« , décerné au meilleur film belge, par l’ « Union de la Critique du Cinéma » (« UCC »), ainsi qu’en 1992, du « César du meilleur Film étranger ».
A noter que Jaco Van Dormael, fait « Docteur Honoris Causa » de l’ « ULB », en 2016, a vu son film « Le tout nouveau Testament » (Bel.-Fra.-Lux./2015/113’/avec Catherine Deneuve, Yolande Moreau et Benoît Poelvoorde) obtenir, en 2016, 2 « Trophées francophones du Cinéma » et 4 « Magritte du Cinéma », alors qu’en 2011, pour « Mr. Nobody » (Bel.-Canada-Fra.-All./2009/141′), il avait déjà obtenu 6 « Magritte du Cinéma » et, en 2010, le « Prix André Cavens » de l’« UCC », sans oublier que son film « Le 8è Jour » (Bel.-Fra.-UK/1996/118′), avait permis à ses deux acteurs, Daniel Auteuil et Pascal Duquenne, de recevoir, conjointement, en 1996, le « Prix d’Interprétation masculine » du « Festival de Cannes ». Déjà, en 1981, pour « Maedeli-La-Breche », Jaco Van Dormael avait reçu l’ « Oscar spécial du meilleur Court-Métrage en langue étrangère ».
En outre, deux grands classiques du Cinéma nous seront présentés en versions restaurées :
** « In the Mood for Love » (Wong Kar-wai/Chine-Fra./2000/98’/film lauréat, en 2001, du « César du meilleur Film étranger », du « Prix du meilleur Film indépendant en Langue étrangère », au « BIFA » (« British Independant Film Awards ») et, en Belgique, du « Grand-Prix de l’ UCC », alors qu’en 2000, le « Prix d’Interprétation masculine » (pour Tony Leung Chiu-way) et le « Prix de la Commission Supérieure technique », du « Festival de Cannes », avaient été attribués à « In the Mood for Love ».
** « Carrie » (Brian De Palma/USA/1976/98’/film lauréat, en 1977, du « Grand-Prix », Spicy Spacec remportant le « Prix de la meilleure Actrice », au « NSFC » (« National Society of Film Critics Awards »), aux Etats-Unis.
Différentes séances thématiques seront également organisées, en collaboration avec le secteur associatif, autour de sujets particuliers, ouvrant un espace de débat, et/ou à destination de publics spécifiques.
Ainsi, entre autres, à l’attention des aveugles et malvoyants, nous aurons :
** « Jumbo » (Zoé Wittock/Fra.-Bel.-Lux./2020/93′)
Pour les sourds et malentendants :
** « Sound of Metal » (Darius Marder/USA/2019/130’/film lauréat, en 2021, des « Oscars du meilleur Montage » et « du meilleur Son »)
Dédié à la communauté « LGBTQI » :
** « Falling » (Vigo Mortensen/Canada-USA/2020/112’/film nommé, en 2021, à Madrid, pour le « Goya du meilleur Film étranger », bénéficiant du « Label Festival de Cannes 2020 »)
Pour le respect des droits de l’homme :
** « No Choice » (Reza Dormishian/Iran/2020/106′)
Notons enfin l’organisation d’une exposition, « Images d’un Festival de Cinéma avant le Lockdown », présentée du jeudi 08 au dimanche 18 juillet, à l’ « Hôtel van der Valk », sis à l’arrière de la gare ferroviaire de Mons.
Voici, assurément, une 36è édition du « Festival international du Film de Mons », qui bénéficie d’une intéressante programmation, nous motivant à découvrir des films de qualité, en salles, partageant le Cinéma, en vrai, en grand.
Prix par séance : 5€ (1€25, pour les « Art.27 »). Prix du Pass, pour 12 séances (incluant de petits cadeaux offerts par les partenaires du Festival) : 30€. Port du masque bucal obligatoire. Site web : http://www.festivaldemons.be/. Programmation détaillée et réservations : http://www.festivaldemons.be/fr/programmation.
Yves Calbert.