Humour. Homophones. Neymar et Hugo

écrit par ReneDislaire
le 01/05/2018
Sappho (mosaique, Pompei).

Humour. Homophonie. Spécial Neymar et Victor Hugo. L’humour provient de rapports entre des mots différents mais avec la même prononciation.
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1. Ouagadougou
Un moine en bure
Qui n’a
rien d’autre à se mettre
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2. Linda de Suza
Du pain noir avant le blanc
Sales hasards à tout moment
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3. Cotonou
Le fatigué oublie
Le flagada omet
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4. Tu ne seras pas à l’aise, boss
Quand dans ta chambre elle t’attendra
Avec sa faux
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5.Il neigeait.
Ney marchait.
Son équipe n’avait plus ni d’aile ni de centre.
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Note. Si vous faites usage de l’un ou l’autre de ces jeux de mots, merci de citer l’auteur. Bien d’accord que "Salazar" n’était qu’une mise en contexte, mais les autres sont pur jus avril 2018.

Explications
1) Ouagadougou est la capitale du Burkina Faso. Un moine en Burkina…
2) Les sales hasards d’une vie de pain noir. Se rappeler que le Général Salazar fut dictateur du Portugal au temps où Linda était enfant.
3) Cotonou est la capitale du Bénin. Et auparavant, le Bénin s’appelait le Dahomey.
4) Il y a deux homophonies. À l’aise, boss, avec À Lesbos. Avec sa faux et Avec Sappho. Pour le reste, il y a Google…
5. Il neigeait. Se remémorer les vers de Victor Hugo, Les Châtiments, L’expiation (La retraite de Russie).
Notre tercet a été écrit après un match où le PSG de Neymar fut insignifiant face au Real de Madrid.
- Premier vers. Intégral de Victor Hugo.
- Deuxième vers. « Ney marchait ». Homophonie Neymar et le maréchal Ney, grand stratège de la Grande armée.
- Troisième vers. La réalité : PSG n’avait plus ni aile ni centre, selon le vocabulaire footballistique repris étrangement à ce poème de Victor Hugo.
N.B. Autre jeu de mots du même auteur inspiré par le maréchal Ney:
La maréchale Ney n'était pas née Ney.

René Dislaire © Houffalize, le 1er mai 2018
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Présentation. Jeux de mots par homophonie, dans cinq tercets. Victor Hugo fait une passe à Neymar, un moine à Lesbos, et Linda de Suza qui avalise…

L’occasion de relire ce merveilleux extrait de
L’expiation de Victor Hugo.

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l'aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l'empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine blanche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre.
Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.

  • Sappho (mosaique, Pompei).
  • Retraite de Russie.
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