« Martine Canneel-Au Soleil du grand Est », au « Delta », à Namur, jusqu'au 1er Août
Au 3è étage du « Delta », nous touchons au « nirvana », grâce à Martine Canneel (°1936) - jeune artiste, qui fêtait ses 85 ans, le jour de notre visite de presse, le vendredi 19 mars -, qui nous offre, entre tant d’autres, une oeuvre en six petits tableaux, de 1991, réalisée en technique mixte, intitulée « Petits Paysages du Nirvana ».
Ce « nirvana », pour les non initiés, est l’état d’éveil absolu pour les bouddhistes, signifiant la « libération » du Samsāra (le cycle des réincarnations, des existences successives soumises à la souffrance, à l’attachement et à l’ignorance qu’il faut apprendre à dépasser). Par cette oeuvre, Martine Canneel tente d’atteindre cet éveil, en partie par le biais de ces couleurs nacrées, obtenues par superposition de peinture entre des feuilles de plastique cellophane.
En écho aux assemblages surréalistes d’un sculpteur américain comptant parmi les pionniers de ce type de créations, Joseph Cornell (1903-1972), plusieurs des oeuvres, créées dans la mouvance « pop art », par Martine Canneel, sont à découvrir dans cette première salle.
Découvrant, dès les années '60, les nouveaux matériaux que l’époque met à sa disposition : enseignes au néon, plexiglas et résines, enthousiasmée par le souffle exaltant de liberté et d’émancipation, qui bouleverse alors la société, elle réalisa, alors, des sculptures vibrantes de couleurs et de lumière, créant des"boîtes", où les effets optiques et spéculaires prédominent.
Travaillant alors dans son atelier installé dans la pénombre de sa cave, dans ce pays gris qui est le nôtre, elle recherche la lumière, d’où son goût d’alors pour les néons, comme dans cette oeuvre qu’elle offrit à sa fille, Noélle, devenue artiste peintre, à l’occasion de ses 20 ans, lui souhaitant « Good Luck » (« Bonne Chance »/ technique mixte/160 x 42 x 44 cm/1979), le titre de cette composition, surmontée d’un « Superman », et composée, outre de néons, de petits jouets en plastique, qui marquèrent l’enfance de Noëlle, dont de petites pelles pour le sable, qu’elle utilisait lorsqu’elle se rendait sur la plage.
Autre oeuvre représentative de sa période « néons », nous découvrons « Ô, Ubi Campi ? », aussi intitulée « Ô, où sont les Champs ? » (170 x 60 x 60 cm/1971), qui en plus de néons, se compose de bois, figurines en plastique, miroirs et plexiglas. Ayant été sélectionnée pour le « Prix de la jeune Sculpture belge », elle fut acquise par la Province de Namur, qui fit procéder à sa rénovation, cette oeuvre s’étant brisée en de nombreux fragments, en 1990, Martine Canneel ayant vu d'autres de ses oeuvres retenues pour deux autres éditions de ce Prix.
Ce travail fut réalisé à l’ « ENSAV » (« Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels » de La Cambre, où elle étudia et où elle se retrouva, afin de contribuer, elle-même, à la rénovation de son oeuvre, l’une des préocupations de l’équipe de restaurateurs étant de redonner vie à l’installation lumineuse, sachant que les lampes et néons que l’artiste avait pu utiliser au début des années ’70 n’étaient plus disponibles sur le marché.
Ainsi, l’on fit appel, notamment, à un néoniste, Julian Sonveaux, de l'entreprise « Neon Alex », sise à Cognelée-Namur, étant conscients que de telles oeuvres lumineuses subissaient des dégradations dues à la lumière elle-même et à la chaleur dégagée. Au « Delta », nous découvrons donc une création, repésentant une "usine à boeufs", qui, recréée avec la complicité de l’artiste, a trouvé une seconde jeunesse, l’objectif de Martine Canneel étant de dénoncer l’élevage bovin…
… Et de boeuf il en est encore question dans « No Comment » (33 x 35 X 15 cm/1974), une création réalisée avec des miroirs et figurines en plastique, dont un… boeuf, transformant cette bête de ferme, dont le corps porte, tracées en rouges, les pièces qui seront découpées en boucherie. De même, faisant partie de la Collection de la Province de Namur, nous trouvons une autre "boîte", intitulée « La Découpe de Cheval » (33 x 33 x 10,5 cm/1976), réalisée avec du bois, de l’éclairage, des miroirs, du plexiglas et des figurines en plastique, dont l’une, forcément, d’un cheval.
Martine Canneel avait 14 ans lorsqu'en 1950, elle suivit son père - devenu architecte urbaniste, pour le Ministère des Colonies - au Congo, belge à l'époque, durant trois ans. Ce fut, pour elle la découverte de la nature, des bruits et de la... lumière de cette partie de l'Afrique.
Dans les années ’50 - après avoir étudié, de 1942 à 1948, à l' "Institut Decroly" -, à une époque où la femme se cantonait davantage dans son foyer, l’artiste prend le contre pied de ce que la société d’alors attendait des femmes, entamant des études de fusain à l’ « Académie des Beaux-Arts » de Bruxelles, là où elle rencontra son futur époux, Jean Koning, lequel, devenu architecte, conçut, en 1960, leur habitat de Beersel.
Ayant tenu, à Bruxelles, un magasin de décoration, design et artisanat d'art, à la "Galerie de la Toison d'Or", elle rencontra, en 1969, la plasticienne française autoddacte Nicky de Saint-Phalle (Catherine de Saint-Phalle/ 1930-2002).
A notre collègue Jasmine Mazuin, de « L’Avenir », elle confia : « J’ai énormément souffert d’être une femme, d’autant plus que je n’étais pas trop mal foutue. J’ai eu beaucoup d’ennuis. Beaucoup d’hommes prétendaient admirer ce que je faisais pour me mettre dans leur lit. Tout devenait très vite mauvais. Ça a été difficile de sortir du lot. »
A Versailles, elle poursuit ensuite des études en horticulture et en architecture de jardin, avant de perfectionner sa formation à la Sorbonne, à Paris, puis à La Cambre, à Bruxelles, où elle suit les cours du peintre belge Paul Delvaux (1897-1994) et de l’architecte français André Wogenscky (1916-2004), disciple de Le Corbusier (Charles-Édouard Jeanneret-Gris/1930-1965).
Forte de sa thèse de fin d’études, développant le sujet de « Bruxelles, Ville verte », elle temine ses études avec une grande distinction, ayant déjà imaginé, en visionnaire écologiste, une ville où les arbres seraient protégés et d'autres plantés.
Issue d’une longue lignée d’artistes qui compte, ente autres, le sculpteur bruxellois Eugène Canneel (né Eugène Théodore Van Langhenhoven/1882-1966), son grand-père, et Jean-Marie Canneel-Claes, premier architecte paysagiste diplômé de La Cambre, son père, elle perpétue cette lignée avec sa fille Noëlle Koning, artiste peintre.
Pour revenir à son père, Martine Canneel nous montrant, dans cette même salle, la maquette de ce qui aurait dû être la maison familiale bruxelloise, nous signala qu'il avait sollicité Le Corbusier (né Charles-Édouard Jeanneret/1887-1930), pour en prévoir l'édification.
Ce célèbre architecte franco-suisse - tant apprécié par Jean-Marie Canneel-Claes - réalisa, en 1929, le plan de cette "Maison Canneel", qui nous est présenté face cette maquette, ces deux pièces étant prêtées par le "CIVA" ("Centre International pour la Ville et l'Architecture"). A leurs côtés, une vidéo nous détaille ce projet, finalement abandonné, avec, comme dernière image, un dessin de la demeure familiale moderniste, quant à elle réellement édifiée, à Auderghem, sous le nom de "Maison des trois Couleurs", dessinée par l'architecte Louis-Herman De Koning (1896-1984), dont le jardin fut conçu par son père, Jean-Marie Canneel-Claes, un site qui fut abandonné, au profit d'une nouvelle implantation à Watermaet-Boitsfort.
Si, à proximité, nous découvrons un buste d'elle, enfant, sculpté en plâtre (circa 1942), par son aïeul Eugène Canneel, ainsi que dix dessins d'architectes, signés par Martine Canneel, nous trouvons, un peu plus loin, sur un écran TV, un court-métrage de promotion d'un concert du groupe rock progressif britannique "Renaissance" - produit, en 1972, par la "RTBF" -, pour lequel les décors avaient été créés par cette même artiste, ainsi que des gilets en laine de sa création, nous prouvant son extrême multidisciplinarité.
Bénéficiant de sa nouvelle architecture, l’ancienne « Maison de la Culture de la Province de Namur» (devenue "Le Delta"), possède, désormais, une ouverture vers l’étage supplémentaire, édifié par « Thomas et Piron », inauguré en septembre 2019. Ainsi, face aux tricots, nous découvrons, sur un mur commun aux deux étages, une création toute en hauteur, s’élevant d’un étage à l’autre, une création en acrylique, avec cellophane plastique, de plus de quatre mètres de hauteur, porteuse du titre particulier de « Bodhicarayâvatâra » (82 x 430 x 0,5 cm/1991), ce nom étant celui d’un traité attribué à Shantideva (circa 685-763), philosophe indien madhyamika (branche du bouddhisme mahāyāna).
Ce titre, se traduisant par « La Marche vers l’Éveil », constitue donc le parfait trait d’union entre les deux parties de l’exposition, Martine Canneel transposant, ici, sa vision personnelle de l’éveil, comme une expérience du cosmos, chatoyante, révélatrice, transparente et lumineuse,… une lumière qui passe de ses néons, des années ’70, à son éclairage philosophique, des années ’90 jusqu’à notre XXIè siècle.
L'année 1982 marqua un tournant dans la vie de l’artiste, sa famille s’installant à Sydney, où l’artiste fut séduite par la lumière, la végétation, les grands espaces, la diversité animale et l’énergie se dégageant de la Ville et de ses habitants.
C’est à cette époque qu’elle abandonne les figurines en plastique et le synthétique industriel, pour se pencher vers le sol, afin de récolter les matériaux organiques dont elle se servira désormais pour réaliser ses oeuvres, ses lingams.
Ainsi, au "7è ciel", l'ultime étage du "Delta", , nous trouvons une quinzaine de lingams, du nom de ces sculptures, de forme phallique, qui représentent l’incarnation visuelle de Shiva, le plus vénéré des dieux de l’hindouisme, le plus ambivalent, étant celui de la destruction, sachant que du néant né un monde nouveau, des lingams historiques se trouvant dans tous les temples dédiés à ce dieu, essentiellement en Inde, en Indonésie et au Népal.
C’est, cependant, dans sa réinterprétation bouddhique, éloignée de toute conotation religieuse, que les lingams inspirent Martine Canneel, qui réalise ses créations à partir de ce qu’elle trouve dans la nature : coquilages, morceaux d’écorces tombés des arbres et autres éléments organiques, qu’elle ramasse sur le sol, avant de les compresser, fusionner et polir longuement.
Sous son lingam intitulé « Crysalide » (2014) ou sous un autre, « sans titre » (2006), nous constatons la présence d’un socle, qui, dans la sculpture traditionnelle hindouiste, constitue son « yoni », l’organe génital féminin, cette base horizontale contribuant à l’équilibre des forces cosmique.
Notons que son éclairage philosophique avait prit de l’ampleur, alors qu'elle se rendait tous les jours, à pied, de 1991 à 1999, au « Chenrezig Institute », une institution bouddhiste jouxtant le jardin de l’habitation familiale.
Les aléas de la vie l’amenant à se retrouver seule, elle se retire dans une simple caravane, au milieu de la nature, avec une brebis et un cheval pour voisins, avant d'emménager dans une modeste demeure.
Comme l’écrit, dans le catalogue, Claude Lorent, critique d’art pour « La Libre Belgique », « guidée par l’enseignement du Dalaï-Lama, elle poursuit sa ‘purification’, sa quête personnelle. Désormais nonne, elle vit dans une caravane entourée par la nature, avec une brebis et un cheval. Puis dans une demeure modeste. »
« La méditation et un certain dénuement matériel constituent son quotidien. Mais elle rêve, aussi, de vivre en permanence dans espace où tout serait en harmonie avec son cheminement spirituel, avec ses choix de vie au coeur desquels se manifestent le respect de la planète Terre et le désir d’une vie seine. »
En 1998-1999, elle imagine et fait construire - sous la conduite de Jørn Utzon, l’architecte de l’ "Opéra de Sydney" - ce qui sera la grande oeuvre de Martine Canneel, "Au Soleil du grand Est", sa formidable maison, édifiée selon la tradition boudhique tibétaine du « mandala », support à la méditation, figure circulaire réalisée en sable coloré, par des moines.
Inspirée par ces mandalas, Martine Canneel s’est ainsi offerte, sur un terrain de 20 ha du « bush » australien, un mandala pérenne, aux 54 fenêtres, à Eudlo, localité sise dans le Queensland, sur la « Sunshine Coast » (« Côte ensoleillée »). De soleil - et donc de lumière -, il est toujours question dans le nom donné à sa superbe habitation, qui est le titre donné à la présente exposition : "Martine Canneel - Au Soleil du grand Est".
Libre à nous de nous offrir, à notre tour, quelques instants de méditation en assistant à la projection, à l’arrière de la maquette - sur un délicat fond sonore de gazouillis d'oiseaux, comme si nous nous trouvions en pleine nature -,d’un diaporama de 70 levers de soleil, tels ceux dont l’artiste pouvait profiter de sa belle demeure australienne… Un pur moment de bonheur !
A quelques mètres de là, nous trouvons des photos de superbes oeuvres qu'elle réalisa pour deux banques et une agence de publicité, sises à Melbourne et Sydney, des lieux austères et froids, devenus, grâce à ses interventions artistiques, joyeux et sensoriels, l'une de ses créations, constituée d'ampoules et de néons, possédant huit configurations, pouvant être changées selon l'humeur du réceptionniste.
Claude Lorent reprend : « Une terre idéale, volcanique et donc très fertile. Fruits et légumes sont abondants. Les animaux y évoluent librement et l’élevage procure les oeufs et le lait. Une véritable aire de survie, la possibilité d’une vie en autarcie. Et l’apaisement. »
« … Cette maison est une étrange déclinaison de ses boîtes lumineuses… Montée sur pilotis, elle protège de tout risque d’inondation. Extérieurement de couleur neutre, elle s’intègre parfaitement dans l’environnement. Tout y est harmonie et équilibre : quatre façades et quatre entrées identiques avec avancées. Quatre terrasses d’orientation différente… les quatre grands coins sont coupés pour laisser circuler les énergies, selon les techniques du Feng Shui. »
« … Quand à la vue sur l’océan sur lequel se lève le soleil, … elle est excellente pour la santé, et participe d’une vie harmonieuse dans le contact avec l’infini. »
Quel contraste avec l’époque où Martine Canneel travaillait dans une cave bruxelloise, dans un pays où le ciel est souvent couvert. Ici, à Edlo, le ciel y est clair pratiquement toute l’année…
Elle nous confia : "Pendant vingt ans, je pris mes douches à l'extérieur, vivant librement, en parfaite harmonie avec la nature, des kangourous venant brouter à dix mètres de mon logis (ce qui est prouvé par une courte vidéo/ndlr). Etant habitée de diverses forces de sagesse, mes éventuelles émotions négatives se transformaient en énergie positive."
Nous montrant différentes photos, avec humour, elle en commente une : "Voici mon assistant photographe, un kookaburra", cet oiseau étant posé sur le pied de son appareil photo, alors qu'à côté de ce cliché, elle nous montre le dessin de ce kookabura, réalisé par l'une de ses petites-filles... Tiens, tiens la lignée familiale d'artistes va-t-elle se perpétuer au-delà de sa fille Noëlle ?...
Aussi, la commissaire de cette brillante exposition, Isabelle de Longrée, écrit, dans le feuillet de présentation, gracieusement offert à tous les visiteurs : « L’œuvre de Martine Canneel tire son pouvoir d’attraction dans cette étrange tension entre un éclat solaire et une intense mélancolie, deux aspects de sa personnalité. Ainsi, les atours séduisants de ses pièces révèlent, en deuxième lecture, un propos sombre et engagé. Son parcours, tracé entre la Belgique et l’Australie, est guidé par une recherche viscérale de la lumière. »
Quant à la scénographie, soulignons que la maquette de son mandala est exposé dans cette salle au nom on ne peut mieux choisi de "7è Ciel", ... là où nous nous trouvons en pleine lumière, parfois, selon le climat, en plein soleil, avec une vue imprenable sur le Vieux Namur, la Citadelle et « Searching for Utopia », l'oeuvre dorée de l'artiste anversois Jan Fabre, sans oublier, plus près de nous, sur la terrasse du 2è étage, les sculptures de Johan Parmentier, l'artiste invité par Christian Sorg, dont les peintures sont à découvrir dans la salle sise à cet étage.
Au "7è Ciel", avec une cetaine résignation dans sa voix, Martine Canneel nous montre sa dernière œuvre, "The last Lollies", terminée le jeudi 18 mars 2021, à la veille de l’ouverture de son exposition au « Delta », témoignant du temps qui passe, nous obligeant à suivre des traitements médicaux, sa création étant conçue avec des blisters vides, qui contenaient ses médicaments, de l'aluminium, du cellophane, du papier et d'autres matériaux.
Par cette création, pour la présente exposition, la lumière, qu’elle a toujours recherchée, semble s’atténuer, mais nous la retrouvons pleinement, juste en face, avec la maquette, des dessins de ses petits-enfants et des photographies d' "Au Soleil du grand Est", sa maison australienne qu’elle regrette tant, l'ayant vendue afin de venir en aide à ses enfants, étant revenue vivre parmi les siens, en Belgique.
De fait, c’est bien en ce lieu, conçu sous sa direction architecturale, elle qui est architecte de jardins, qu’elle connu l’état d’éveil absolu,… le « nirvana » !
Ouverture : jusqu’au dimanche 1er août, du mardi au vendredi, de 11h à 18h, le samedi et le dimanche, de 10h à 18h. Prix d’entrée (incluant l’accès à l’exposition « Christian Sorg : Caminando », ainsi qu’à l’espace muséal permanent) : 5€ (3€ et 1€, en prix réduits / 0€, pour les moins de 12 ans et les « Art. 27 »). Réservations obligatoires : via le site web : http://www.ledelta.be. Contacts : arts.plasiques@province.namur.be et 081/ 77.67.73. Catalogue : « Martine Canneel » (Isabelle de Longrée & Claude Lorent/Ed. « Luc Pire »-« Le Delta »/ broché/104 p./14 x 21,5 cm/23 mars 2021/14€).
Régles sanitaires : dans toutes le salles du « Delta », obligation du port du masque bucal et du respect d’une distanciation physique d’1m50 entre les « bulles » sociales.
… Et pour ceux d’entre nous qui apprécient les oeuvres en plexiglas, un détour s’impose, au second étage du « Delta », dans son espace muséal, où nous trouvons plusieurs oeuvres en plexiglas de l’artiste « pop art » namuroise Evelyne Axell (1935-1972).
Yves Calbert.