Un bel été à Verbier, dans le Valais !

écrit par YvesCalbert
le 21/07/2023

Sise à 1.490 m d’altitude, jusqu’à son sommet à 3.314 m d’altitude, Verbier, village de la commune de Val de Bagnes, sise dans le Valais, doit sa réputation internationale à son « Verbier Festival », dont la 30è édition connait un immense succès, depuis le vendredi 14 juillet, à raison de 3 ou 4 concerts par jour, en différents lieux, incluant  l’église et le cinéma de Verbier, ainsi que la chapelle de la Tzoumaz et l’abbaye de Saint-Maurice, de très nombreuses « masterclasses » étant organisées (alto, chant, opéra, piano, violon & violoncelle), de même que des cours de yoga.

Le Concert de Clôture se déroulera le dimanche 30 juillet, à 18h30, dans la « Salle des Combins », un chapiteau  prévu pour 400 spectateurs, loué aux Pays-Bas. Au programme, le « Verbier Festival Orchestra », placé sous la direction du pianiste et chef d’orchestre allemand Christoph Eschenbach (°Breslau–Allemagne/1940 {aujourd’hui  Wrocław–Pologne}). avec le trompettiste et chef d’orchestre suédois Hakan Hardenberger  (°Malmö/ 1961), à la trompette, interprétant un « Concerto pour trompette et orchestre », du trompettiste et compositeur américain  Wynton Marsalis (°New Orleans/1961) et un « Quatuor pour piano et cordes N° 1 en sol mineur op. 25 », du célèbre compositeur allemand Johannes Brahms (1833-1897).

Si les premières infrastructures propres à la pratique du ski alpin, à Verbier, remontent à 1927, c’est en 1937 que  l’ « Office de Tourisme » local fut créé, alors qu’au XXIè siècle, vu les effets du réchauffement de la planète et le manque de neige, la saison estivale devient de plus en plus importante.

Aujourd’hui, un « Verbier infinite Playground Pass » a été créé, offrant un accès « VIP » à toute personne séjournant au minimum une nuit dans la région, après s’être acquitté de la taxe de séjour. Ainsi, tous les détenteurs de ce  « VIP Pass » bénéficient de la gratuité pour tous les trajets en bus (vélos inclus), sur le territoire de la commune de Val de Bagnes, ainsi que pour l’utilisation de plusieurs télécabines (50% de réduction pour les cyclistes, avec leurs VTT), sans oublier que les accès à la piscine extérieure du « Centre Sportif », à Verbier, ainsi qu’à la piscine intérieure, à Montzeu, sont, aussi, gratuits, de même que l’utilisation du minigolf local, une initiation au golf, un entraînement en VTT, une séance de parapente, un cours d’e-bike, de yoga et/ou de photographie, sans oublier des ateliers pour nos enfants.

Si la Belgique est un pays de cyclistes, faute de montagnes, difficile pour les vététistes belges de trouver des parcours idéaux, pour le plaisir ou pour s’entraîner en vue de compétitions. Nous leur recommandons donc de venir à Verbier, où les télécabines, équipées pour pouvoir suspendre les VTT, les emmènent au départ de différents  superbes parcours de descentes vers le village.

Pas moins de 18 itinéraires enduro, de tous niveaux (faciles, intermédiaires & difficiles), totalisant 178 km de pur  bonheur, leur permettant de faire le tour du Val de Bagnes et de la localité de Tzoumaz, sur des sentiers réputés,  offrant les plus beaux points de vue sur la vallée.

A souligner que du 02 jusqu’au14 septembre 2025, le Valais accueillera les sept disciplines des championnats du monde de VTT, les épreuves de marathon étant programmées à Verbier, où les sportifs trouvent 9 pistes de descentes , des séances hebdomadaires d’initiation étant programmées, de fin juin à fin octobre.

Par monts et par vaux, de nombreuses randonnées pédestres s’offrent à nous, en toute liberté, 500 km de sentiers  et 21 tracés de trail étant balisés, à Verbier.

Pour ceux qui souhaitent marcher pendant plusieurs journées consécutives, différents itinéraires on été étudiés à leur attention, ainsi le « Tour des Combins » (6 jours), pour les randonneurs aguerris, le « Tour du Val de Bagnes »  (90 km en 5 jours), et, afin de nous initier à ces marches en montagne, un itinéraire intitulé « Cabanes du Val de Bagnes » (35,2 km en 3 jours : 7,4 km, en +/- 3h30, le jour 1, avec l’ascension du Col des Avouillons {2.649 m} ; 17,2 km, en +/- 6h30, le Jour 2, le Col des Otanes {2.845 m} ; & 10,6 km, n +/- 3h10, le jour 3, longeant le lac de Monvoisin).

Si de nombreuses possibilités s’offrent aux randonneurs aimant se promener en famille ou entre amis, sur les hauteurs de Verbier, pour les experts en alpinisme, le site de la Via Cordata leur offre deux kilomètres d’escalade,  conçus par des guides de montagne locaux, leur permettant de gravir à pied les dernières centaines de mètres du  Mont-Fort …

Sur les hauteurs de Verbier, le site d’alpinisme de la Via Cordata, sur les pentes du Mont-Fort

… Et, de ce sommet, où nous profitons d’un panorama exceptionnel, à 360 °, sur l’ensemble de la chaîne des Alpes , du Mont-Blanc jusqu’au Cervin, les plus téméraires pouvant, en descendant, survoler le glacier de Tortin, évoluant à une vitesse allant jusqu’à 130 km/h, sur une distance d’1,4 km, la plus longue de tout le cirque alpin, grâce à la tyrolienne Mont 4 Zipline, et ses 383 m de dénivelé (Prix d’une descente : de 20 à 45 francs suisses).

Plus reposantes, différentes promenades et activités culturelles nous sont proposées par le « Creative Space Verbier », qui, depuis la mi-juillet, possède son espace créatif, sis au coeur de Verbier, nous proposant un  programme d’éducation artistique, pour tous les âges, tout en offrant un espace de travail bien équipé aux artistes professionnels.

Guidés par l’artiste locale Kiki Thompson (°Genève), ayant étudié l’art à l’ « Anglia Ruskin University », à Cambridge - , co-fondatrice de la « Verbier 3D Foundation », nous empruntons deux télécabines pour gagner « La Chaux »,  une section en altitude du Verbier, afin d’entamer, à notre rythme, à 2.300 m d’altitude, une promenade de 3 km, au sein du « Parc de Sulptures 3D ».

Ce concernant, lisons le propos de Paul Goodwin, conservateur britannique 3D de Verbier : « Le pouvoir de l’art est sa capacité à articuler les émotions et les valeurs humaines telles que la beauté et la vérité. Sur la montagne, face à des panoramas aussi sublimes, le visiteur peut vivre ces œuvres d’art… totalement déconnectées de la galerie ou du musée, face à face avec la vérité de la nature. C’est le vrai sens d’un musée sans murs. » 

De son côté Kiki Thompson nous confia : « Notre mission est de soutenir les talents émergents et établis en poussant les artistes hors de leur zone de confort, en favorisant un développement qui pourrait ne pas être possible dans l’espace du studio, leurs propositions créatives ‘in situ’ pouvant fournir un prisme pour voir la fragilité, mais aussi la beauté, de notre environnement sous un jour nouveau. »

Nous voyons d’abord « Baby Bringer » (Donna Dopson/USA/2011), une cigogne blanche, enceinte, célébrant la fertilité de la nature, qui, dominant la vallée, semble prête à s’envoler vers son futur, dans cet instant entre le rêve et la réalité.

Parmi la quinzaine de sculptures, qui nous sont proposées, notons « Samsara », créée en 2011, par l’artiste locale  Kiki Thompson, notre guide, ce titre étant emprunté au bouddhisme. Elle nous déclara : « En créant cette sculpture, je voulais saisir l’essence de la vie et de la mort, en montagne, et le respect qu’elle nous imposent. En encadrant la vue, j’ai pu combiner la majesté des montagnes avec les symboles dévoilés par la sculpture : la mère et l’enfant, l’arbre de vie, un coeur battant, et d’autres images ouvertes à l’interprétation du visiteur. »

Viennent ensuite, entre autres, « Elephant Walk » (Zak Ové/UK/2011), en hommage aux éléphants du Général carthaginois Hannibal Barca (247-182 avant notre ère), qui traversèrent les Alpes, en 218 avant notre ère ;  « Arche » (Josette Taramarcaz/Suisse/2011/une arche en béton, dirigée vers la vallée, pour transporter, entre la vie et mort, l’âme des migrants, la petite maison blanche ayant été créée en forme de montagne) ; sans oublier  « Antoine » (« Bureau A »/Suisse/2014), qui est un hommage à l’expérience alpine et à l’écrivain suisse Charles-Ferdinand Ramuz, qui, dans son roman « Derborence » (1934), décrit un éboulement massif, qui recouvrit les pâturages de la vallée, dans la station vaudoise des Diablerets, en 1714.

C’est le personnage principal, Antoine, qui, ayant survécu sept semaines sous les rochers, a inspiré ce bureau  d’architectes suisses, une roche ayant été creusée, pour accueillir la « plus petite chambre au monde », destinée à une seule personne, le titre de l’oeuvre étant le prénom du héros.

Deux autres oeuvres, nous rapprochent du départ, vers le village, du télécabine « The Condola », sis dans cette  autre section du village de Verbier, « Les Ruinettes » : « Interference Cube » (« Gramazio Kohler Research »/ Suisse/2003/ un cube en béton évidé, dans lequel deux violonistes du « Verbier Festival » on eu l’occasion de prester ; ainsi que « Save the Climate ! » (« Sauver le Climat ! »/Olaf Breuning/USA/2017/entourée d’un cadre en aluminium, une photographie géante, dévoilant 15 personnes, dont une dizaine de femmes,  photographiées un matin, de dos, torses nus, bras en l’air, après un pari prit lors d’une soirée bien arrosée, leurs pantalons tombant sur leurs chaussures de ski alpin, leurs slips portant chacun une lettre du titre de cette oeuvre, point d’exclamation inclus, cet artiste ayant écrit : « J’espère vraiment qu’en 2017, ce visuel incite les gens à réfléchir, qu’en regardant cette image, ils voient ces individus, avec l’inscription ‘Save the Climate !’, tout en faisant la fête, en portant des bonnets représentant des animaux. Ainsi, je pense que plusieurs questions pertinentes  surviennent à cela et qu’il est important d’y réfléchir. »)

La visite de cette exposition permanente est libre, mais si nous souhaitons profiter des commentaires d’un.e guide, nous pouvons contacter Kiki Thompson (kthompson@3-dfoundation.com & 00.41/79.670.78.75) …

… Et, si nous aimons « Samsara », l’oeuvre de Kiki Thompson, n’hésitons pas à nous rendre au Manoir de la Ville de Martigny, où elle participe – jusqu’au dimanche 03 septembre, du mercredi au dimanche, de 14h à 18h – à une exposition collective – « Da-là » – proposée à l’occasion des 50 ans de l’association artistique « Visarte Valais ».

Cette même artiste nous propose, également, de participer à un cours de dessins, en pleine nature, profitant de quelques haltes sur les 3 km du sentier de la Bisse du Levron, sis aux « Planards », une section du village de  Verbier, nous permettant de croquer des fleurs des Alpes, des mélèzes centenaires et/ou des paysages montagnards, découvrant, au passage, quelques sculptures en bois d’un chamois, d’un lynx, …, réalisées à la racine d’arbres ayant dû être abattus. Ayant pu apercevoir un troupeau de vaches d’Hérens en transhumance ou, pour le moins, avoir entendu, au loin, le son de leurs typiques cloches suisses, avant de pouvoir profiter d’une halte de récupération, sur l’accueillante terrasse du café-restaurant « La Marlénaz ».

Saviez-vous que l’été venu, chaque année, les vaches d’Hérens, qui font la fierté de leurs propriétaires et autres  Valaisans, s’opposent dans des combats, attirant de nombreux spectateurs, afin que soit couronnée la reine de l’alpage ?

Comme nous venons d’évoquer les vaches, pensons aux fromages, tant appréciés dans le Valais. Ainsi, nous pouvons vivre une intéressante expérience, en visitant « Lait Traditions », au N° 138 de la route de Verbier, où nous pourrons, exclusivement sur réservation (mardubosson@gmail.com & 00.41/76.445.18.31) participer à un cours de 2 heures de fabrication d’un fromage (Prix, par personne : 50 francs suisses), se terminant par une dégustation de différents fromages, les participants à ce cours (6 personnes maximum par cession) étant invités, le lendemain, à venir rechercher leur fromage.

Soulignons l’existence 13è « Palp Festival », un événement, qui, visant à réunir l’art, la musique contemporaine et  les traditions, se déroule dans plusieurs lieux, dont une section de Verbier, forte de 400 habitants, Bruson. Des suites d’une trop longue pandémie, le thème choisi pour la présente exposition est  :  « Passage. Imaginaires et Rituels mortels », nous permettant de découvrir, jusqu’au dimanche10 septembre, du mercredi au dimanche, de 10h à 18h, ses superbes chalets montagnards, dont l’édification de certains remonte à … 1629.

Grâce à l’implication de plusieurs habitants, qui nous ouvrent les portes de leurs chalets ou granges, nous pouvons nous imprégner de ce que les morts nous font vivre et dire, à travers ces rites funéraires, à travers les époques et au présent, ici et ailleurs, comme le dévoile fort bien l’affiche de ce « Palp Village », reprenant l’une des peintures exposées, dont l’original jouxte, au sein d’un chalet, une oeuvre évoquant le renommé « Jour des Morts », propre au Mexique.

De l’Amérique latine, nous passons à un autre pays montagnard, sis au pied de la chaîne de l’Himayala, le  Népal,  un collectif de 4 artistes suisses a donné vie à leur « Projet Hidalgo » : « Des Mots pour le dire », un projet qui s’est imprégné, au Valais, du bouddhisme tibétain, avec la création de plusieurs « moulins à prières » géants, installés en différents lieux.

La photographe vaudoise Delphine Schacher a rencontré des habitant.e.s de Bruson, leur demandant de lui fournir une photographie d’un être cher, trop tôt disparu. Avec des fleurs cueillies et séchées, pour créer son « Jardin du  Souvenir », composé d’une dizaine de photographies, qui, bleutées par ses soins, nous sont présentées, sur une table basse, au centre d’une petite salle, aux murs de pierre, où les « anciens » aiment se rassembler pour prendre un verre.

Dans un chalet, un cercueil est recouvert de haches (matérialisant la colère due à la disparition d’une proche) : « Un Cercueil pour la Vie » (Marie-Antoinette Gorret) ; alors qu’avec « Kissing the Sun » (Alice Torrent), nous nous asseyons dans une chambre mortuaire, avec bande son de circonstance ; sans oublier que, grâce à « L’Annonce »  (collectif « Gore des Arts »), nous pouvons réaliser notre propre faire-part de décès, un photomaton original nous permettant de nous photographier, avant de coller notre photo d’identité sur un faire-part, plusieurs  textes amusants étant mis à notre disposition (tel celui-ci : « Fidèle à lui-même, après nous avoir emmerdé toute sa vie, le voici qui se tire en ne nous laissant rien de bien à dire ! »), nous permettant, ainsi, d’emporter un « souvenir » personnel de cette exposition.

La découverte de ces 21 installations artistiques, se double d’un « Circuit des Fleurs », un herbier géant, en images de plantes en voie disparition, de cimetières ou … mortelles.

A Bruson, Loïse Moillen, notre souriante guide, attire notre attention sur la« Cabane à BD », un chalet loué, pour 10 ans, par le « Palp Festival », à l’intérieur duquel une fort jolie bibliothèque de bandes dessinées a été créée, mettant à l’honneur nos auteurs belges de BD.

De la culture revenons aux activités sportives qui nous sont proposées à Verbier, tel le golf, deux parcours de 36 trous étant disponibles de mai à novembre. Tous les vendredis, de 10h à 11h, de juin à octobre, les débutants peuvent s’initier avec un golfeur professionnel, au « Golf Club de Verbier ». Le vendredi 11 août, à 19h, pour la première fois, la « Coupe Nocturne Verbier Tourisme ‘Glow in the Dark’ « , se déroulera sur le parcours des Moulins.

Du golf passons au tennis, 5 courts extérieurs en terre battue synthétique, avec une vue imprenable sur les  Combins nous attendant au « Centre sportif de Verbier », des cours étant dispensés aux débutants. Réservations  obligatoires : 00.41/27/771.66.01. 

Retour aux sports extrêmes avec le parapente de « Verbier Summits », au départ des « Ruinettes », des vols accompagnés étant possibles. Pour accéder à la zone de envols, il convient d’utiliser la télécabine (Prix : 15 ou 21 francs suisse, selon que vous êtes un enfant ou un adulte), au départ de la gare de la localité du Châble. Selon les conditions météo, nous mettrons de 15 à 25 minutes de vol, descendant de 2.200 m à 820 m, le dénivelé étant de 1.380 m (Prix d’un vol : 160 francs suisses).

Bien sûr, nous ne pouvons passer sous silence ce qui permit le développement de Verbier, la pratique du ski alpin,  cette station valaisanne de sports d’hiver se trouvant à l’entrée du domaine des 4 Vallées et de ses 400 km de pistes, ouvertes à tous, débutants comme experts, skieurs comme snowboarders, le point culminant de ce domaine  skiable – le plus vaste, en Suisse -, le Mont-Fort, culminant à 3.330 m d’altitude, nous offrant une vue imprenable  sur les Combins, le Cervin et le Mont Blanc .

Nos différentes balades estivales en montagne, à pied ou en VTT, nos descentes à ski ou en snowboards, l’hiver  venu, ne peuvent que nous mettre en appétit, pas moins de 30 restaurants (aucun « quick food » n’étant présent),  nous ouvrant leurs portes et leurs accueillantes terrasses.

Parmi ceux-ci, nous vous recommandons, installée depuis plus de 50 ans, « La Grange », qui – aujourd’hui dirigée par le chef coq, Thierry Corthay, et son épouse, conseillère en vins, Theresa – nous propose de choisir entre deux vastes ailes, l’une réservée aux spécialités valaisannes, dont l’onctueuse raclette au feu de bois, la seconde nous  présentant sa carte bistronomique. Voici ce que nous avons choisi : un succulent « Tartare de loup de mer sauvage, piment, oignons rouges, citron vert et coriandre frais », suivit – « hors saison de chasse » pour les Belges – d’un fort bon plat de gibier : « Mignons de filet de cerf aux chanterelles », le tout arrosé d’un excellent vin blanc valaisan, le « Johannisberg », ce menu se clôturant par un « Baba au rhum Bacardi, crème légère au citron vert, Streuzel aux amandes et sorbet framboise » des plus exquis, le tout servit avec un personnel efficace,  particulièrement souriant. Ouverture : de 09h à 22h. Réservations : lagrangeverbier@bluewin.ch  &  00.41/27/771.64.31. Site web : https://lagrange.ch.

Autre « paradis » de la gastronomie, « La Cordée » , dont le chef coq, Romain Maillot – qui travaille essentiellement
avec des produits frais, de saison et de terroir – possède une vaste expérience culinaire allant de l’île de La Réunion jusqu’à Dubaï, en passant par l’Australie, le Vietnam et Paris. Saluons la présentation originale des ses mets des plus fins, servis sur une exceptionnelle variété d’assiettes de tous formats. Notre menu : Amuse-bouches végétariens ; Tomates de la région marinées au basilic thaï et vieux balsamique, glace burrata fumée, huile de pistache (28 CHF) ; Soupe froide de petit pois à la verveine, espuma de fromage de chèvre de Verbier, truite de Vionnaz, en gravlax (28 CHF) ; Plat végétarien cuisiné avec les légumes locaux de la ferme de Grégoire (prix sur demande) ; Fraises marinées au basilic pourpre, crémeux citron, sorbet citron huile d’olive (18 CHF). Ouverture : du mardi au dimanche, dès 19h. Réservations : 041/27/775.45.00. Site web : https://restaurantcordee.com/.

Empruntant, sur les hauteurs, le chemin des Creux, Verbier possède même un restaurant ayant reçu une étoile  au  « Michelin », « La Table d’Adrien », qui, repris dans les prestigieux « Relais & Châteaux », nous propose une  cuisine transalpine goûteuse et inventive, dans le décor cosy d’un élégant hôtel. Originaire des Pouilles, le chef,  Sebastiano Lombardi, porte une attention particulière aux produits, toujours nobles, et concocte de superbes plats,  aux jeux de saveurs réussis. Ouverture : du mardi au samedi, dès 19h. Réservations : 041/27/771.62.00. Site web :  https://chalet-adrien.com/.

Redescendons à 1.500 m, à Verbier, où le patron du resto « Le Caveau », Alex Bujard, s’impose comme étant  l’indispensable racleur, sachant qu’au Valais, la tradition exige qu’aucun appareil à raclette ne puisse être posé sur aucune table de convives, le service étant assuré, au bar, par un ou plusieurs racleur.s, une variété de fondues au fromage figurant, également, sur la carte, ces différents plats valaisans pouvant n’être commandés que pour une seule personne, de même que d’excellents vins blancs régionaux, tels le « Fendant » ou le « Johannisberg »  peuvent être commandés au verre. Ouverture : 7 jours sur 7, de 09h à 24h, présence du racleur dès midi.  Réservations : info@theplacetobe.ch & 00.41/27/771.22.26. Site web : https://theplacetobe.ch/.

En face, sur cette même place Centrale, la cuisine italienne, quant à elle, est mise à l’honneur, dans le restaurant  « La Nonna », où de forts bons cocktails – dont l’un à base de la liqueur alpine « Génépi » et de citron – peuvent précéder une pizza, un risotto alla Milanese ou un plat de pâtes (fusilli au pesto Genovese, avec crevettes poêlées , rigatoni alla Nonna, spaghetti alle Vongole ou spaghetti al Tartufo d’Estivo), voire d’autres spécialités.  Ouverture : du mardi au samedi, de 07h30 à 24h, le bar de 10h à 15h & dès 18h, la cuisine d e 12h à 14h30 & dès 19h.  Réservations : info@lanonna-verbier.com & 00.41/27/365.69.05. Site web : https://lanonna-verbier.com/.

Pour les nuitées, avec petits-déjeuners, différents hôtels s’offrent à nous, dont un, bien agréable, l’ « Experimental Chalet », disposant de 39 chambres, équipées d’une terrasse ou d’un jacuzzi, le design, confortable et minimaliste,  étant l’oeuvre de l’architecte milanais Fabrizio Casiraghi, des chambres de 21 m2, avec une baignoire, étant disponibles. Sauna gratuit, sur réservation.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter « Verbier Tourisme », via sa responsable, Elise Farquet : e.farquet@verbiertourisme.ch & 00.41/27.775.23.744. Site web : https://verbier.ch.

Yves Calbert.

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