CIVISME À CONFLANS STE-HONORINE. LA BITE À MAHOMET FAIT DEUX MORTS

écrit par ReneDislaire
le 20/10/2020
Tout est dit...

Civisme à Conflans Ste-Honorine. La bite à Mahomet fait deux morts.

1250 mots. Rédigé à l'intention d'un lectorat français.
Nous n’allons pas en rajouter au flux qui se déverse sur l’Hexagone suite à la décapitation du professeur à Conflans-Sainte-Honorine. Mais juste couler ici certaines considérations personnelles, que l’on nous permettra au nom de la liberté d’expression.

Si cet attentat suscite une telle horreur, c’est parce que la victime a été décapitée. Eût-elle été atteinte d’un coup mortel au cœur, cela aurait été presqu’une chose « banale ».
La décapitation est la peine suprême qui fut encore appliquée sous la Ve république, et plus précisément sous Giscard d’Estaing en 1977.
La République a d’ailleurs porté son option, in illo tempore, sur la guillotine, l’estimant le supplice le plus humain.

Nous avons pu voir, lors de la manifestions d’hommage de dizaines de milliers de personnes au professeur, place de la République, de grandes banderoles : « Vive le siècle des Lumières ». Il s'agit du XVIIIe siècle, celui des philosophes (Condorcet, Diderot, Montesquieu, Voltaire, Rousseau...), qui a abouti à l’abolition de « l’Ancien Régime » par l’acte symbolique de la décapitation du chef de l’État, le roi Louis XVI et, ce sur quoi insisterait la presse people aujourd’hui, de son épouse Marie-Antoinette, veuve Capet, mère d’enfants en bas-âge, sous des cris de haine et des éclats de rire.

À noter que pour souligner l’importance de l’aréopage des super-ministres qui assistent le président Macron jour et nuit depuis l’ainsi nommé attentat de Conflans, la presse insiste sur le titre, bien informel mais significatif et qui n’existe qu’en France, de « ministres régaliens » (du mot rex/regem, le roi en latin : qui détiennent les anciennes prérogatives royales, celles qui ont valu sa décapitation à Louis XVI).

Combien de fois n’a-t-on pas entendu l’expression « valeurs républicaines » fondements de l’État.
À la louche, et de mémoire « d’un étranger (belge) » ces valeurs républicaines ont valu successivement: monarchie constitutionnelle, premier empire (Napoléon), première restauration (de la monarchie), monarchie impériale (re-Napoléon), seconde restauration (de la monarchie), monarchie (de juillet), second empire, France libre et France dictature pluraliste (Vichy/Pétain). Et les cinq "Républiques".
Les valeurs républicaines on valu une quizaine de régimes en 230 ans, contre un seul dans les monarchies britanniques, des Pays-Bas, scandinaves, deux dans monarchies telles qu’en Belgique et luxembourgeoise, deux régimes en Autriche, et à peine plus en Bavière, en Espagne, au Portugal, en Suisse…
C’est dans les cours d’Histoire de bien des pays anglo-saxons.
[Nous avons bien dit pour ce qui précède : « à la louche », donc approximativement, au pied levé, sauf erreur.]
Au cours de cette quinzaine de régimes, en 140 ans, la France a déclaré la guerre trois fois sur les quatre aux méchants Allemands (de Napoléon à 1939).

Et Napoléon avait-il les raisons (ou prétextes) de Hitler (affamé par le diktat de l’armistice de 1918) pour tuer peut-être autant de gens que le Führer, si l’on tient compte de la démographie européenne il y a 230 ans et du faible pouvoir destructif des armes ?

Dans le cas du professeur, on pourrait estimer curieux -mais c’est dû au fait que « la France est la France et les Français sont les Français ») que le président et tant de ministres régaliens se soient précipités sur les lieux du drame. De porter l’anathème sur un gamin plus que ce fut la cas en 1963 sur un Harvey Oswald (présumé assassin de J. Kennedy), et de diviniser le professeur. Pour rassasier le peuple sous le coup de l’émotion sans attendre le moindre rudiment d’enquête.

Le professeur donnait un cours sur la liberté d’expression, et sur le droit au blasphème typiquement français alors qu’il est un délit dans pas mal de pays d'une Europe en défaut de valeurs républicaines.

Sait-on le contenu de son cours ? On sait en tout cas qu’il n’était pas apprécié par de nombreux parents et qu’il aurait invité certains élèves (de 12/13 ans) à sortir, ainsi qu’il se fait pour les mises en garde à la télé pour les moins de 18 ans.
Il serait avéré qu’un casus belli consiste en une caricature du prophète entièrement nu. On s’est bien gardé d’en montrer l’image.
Au nom de leur obligation d’enseigner la liberté d’expression, les professeurs doivent-ils aussi montrer à ces enfants des caricatures du pape se délectant dans les turpitudes de fellations -autrement dit de pipes- par des petits garçons de leur âge ? Oui bien sûr : ils foisonnent en France.
Montrer un juif au nez crochu sodomiser -autrement dit enculer - un Jean-Marie Le Pen portant un brassard à la croix gammée ? Oui bien sûr ou oui peut-être ?

Non à la discrimination a proclamé Jean-Luc Mélenchon. Car c’est au nom de la discrimination filles/garçons que les lycées astreignent les ados à des vestiaires séparés aux cours de natation. Sus à ces convenances d’un autre âge !
C’est sans doute en raison de notre bientôt octogénairéité que cela nous rend dubitatifs.

Quand donc au nom de cette valeur suprême, cette valeur républicaine capitale (hum) propre à la France qu’est la laïcité, va-t-on débaptiser (hum) Conflans « Ste-Honorine » et Paris-« St-Germain » (devenu PSG, comme de juste quand on est la propriété d’un pays où l’islam est la religion d’État) ?

Les non-Français ne comprennent pas ce maintien des paroles de la Marseillaise : « Aux armes citoyens, qu’un sang impur… ». C’est ce que chantaient les troupes qui ont envahi sans pitié tous les pays d’Europe pour leur apporter – leur imposer- les valeurs de la liberté et des Lumières. Le sang impur est celui des Belges, des Polonais, des Autrichiens, et jusqu’aux Russes. Celui qui coula à flot à Waterloo.

Le 14 Juillet de l’attentat si désastreux à la Promenade des Anglais de Nice,  nous étions (hors Hexagone) vraiment hébété de voir le matin à la télévision le cœur à l’ouvrage un chœur d’enfants s’époumoner à chanter « qu’un sang impur abreuve…» lors de la cérémonie officielle à Paris « à la demande expresse du président de la république », ont dit les commentateurs, lequel François Hollande tenait à ce que ce soit chanté non pas par des militaires, mais par des prépubères.
Aucun Français n’aura vu dans cette « liberté » d’expression une provoc; les voisins de la France, oui, à l’annonce quelques heures plus tard des événements niçois.

Regardons l’entrée solennelle, bien qu’informelle, du président Macron qui avait gravi le podium au son de l’Hymne à la Joie, hymne européen, entouré de sa femme  et de ses enfants, lors de sa première apparition publique après son élection.
Comme en toute occasion on chanta le Marseillaise.
Hébété de nouveau de voir qu’en prononçant distinctement les paroles « qu’un sang impur abreuve… » il faisait un grand sourire à un petit groupe de partisans particulièrement excités, sur sa gauche.
Même le président ne se rend pas compte de ce que signifie « un sang impur ». Les voisins européens et les habitants des colonies, bien.

Espérons que les membres du réseau qui ont inspiré à ce garçon de Conflans cet odieux attentat terroriste soient punis ainsi qu’ils le méritent. Et que des mesures idoines soient prises afin que ça ne se reproduise plus.
Espérons que les enfants puissent continuer à savourer le spectacle d’autres enfants faisant une pipe au pape aux anges et s’éduquer aux valeurs de la république par des escape games où, après avoir kidnappé le président Macron, ils le torturent bien gore à mort. Gageons qu’après les événements de Conflans St-Honorine, c’est par décapitation avec un couteau de cuisine que les enfants se débarrasseront de leur président démocratiquement élu.

Le monde entier saluera la liberté d’expression du pays des Lumières et des Droits de l’homme, sublime valeur républicaine.
Parce que la France est une grande Nation, parce que la France est la France.

René Dislaire ©  Houffalize, le 19 octobre 2020

 

Présentation. Conflans Ste-Honorine. Un professeur de civisme décapité. Réaction unanimes dans l'Hexagone. Peut-on s'exprimer sous un autre angle de vue.?

 

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