La Passion de Sibret 2017

écrit par admin
le 13/02/2017
La Passion de Sibret 2017

Une vision renouvelée, actuelle et universelle.
Pour 2017, le Cercle Culturel de Sibret a donc l’ambition, une fois encore, d’innover, de faire table rase des mises en scènes du passé, et de créer une toute nouvelle version de ce spectacle.
Prochain spectacle au Centre culturel de Sibret
Samedi 25 mars 2017 à 20h
Samedi 1 avril 2017 à 20h
Dimanche 2 avril 2017 à 15h
Samedi 8 avril 2017 à 20h
Dimanche 9 avril 2017 à 15h

Comme vous le savez certainement, depuis 1951, le Cercle Culturel de Sibret propose, presque tous les deux ans, une « Passion du Christ » à des centaines de spectateurs qui viennent des quatre coins du pays et même de France. Sibret est, certes, un petit village de l’Ardenne (près de Bastogne), mais il est l’un des deux seuls villages de la partie francophone du pays qui propose encore ce spectacle qui perpétue une tradition millénaire, témoin de notre culture judéo-chrétienne. A chaque représentation près d’une centaine de bénévoles de la région se mobilisent avec grand enthousiasme, se plient à de nombreuses séances de répétitions, créent décors et costumes pour offrir un spectacle, joué et chanté, de grande qualité à un très large public qui répond toujours présent.
Mais, pour Pâques 2017, sous l’impulsion du Conseil d’Administration, une décision très audacieuse a été prise : dans le but avoué d’attirer à ce spectacle un public plus large que d’habitude c’est-à-dire d’y intéresser un nombre encore plus important de personnes athées ou agnostiques, le Comité a confié à Dominique Lambert la responsabilité délicate de dépoussiérer les anciens scénarios et de créer une œuvre profondément originale. Un tout nouveau texte a ainsi vu le jour ; texte dans lequel les références religieuses sont subtilement estompées mais texte qui véhicule toujours avec force, puissance et grandeur un message de joie, de paix et d’amour. Cette toute nouvelle interprétation de La Passion va être mise en valeur grâce à une superbe partie musicale confiée au talent de Jean-Marie Aubry qui va diriger un chœur de plusieurs dizaines de femmes et d’hommes. Le décor et les costumes vont, eux aussi, rompre avec la tradition, et vont parfaire l’originalité de ce nouveau spectacle.
www.passionsibret.be

Un événement mobilisateur dans une commune rurale
Une centaine de personnes se rassemblent dans un projet fédérateur
Une communauté rurale de Sibret (Commune de Vaux-sur-Sûre) entre dans l’effervescence de la création
Des gens de tous horizons se retrouvent la moitié de l’année.

La perpétuation d’une tradition
La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ se joue depuis plus de 60 ans à Sibret
Le spectacle fait partie de l’ADN culturel du village

Une vision renouvelée, actuelle et universelle
2017, une toute nouvelle Passion : nouveau texte, nouvelles compositions musicales, nouvelle mise en scène, nouveaux décors, nouveaux costumes,…
Le texte met en valeur la dimension humaine de l’histoire, mettant de côté les discours strictement religieux
Un spectacle pour tous, croyants ou non, un peu, beaucoup, pas du tout…

Un projet artistique
Des artistes professionnels pilotent le spectacle et assurent la qualité esthétique du projet.
Un événement mobilisateur dans une commune rurale…

• Le Cercle Culturel de Sibret
Le « Cercle Culturel de Sibret » a vu le jour en 1912 grâce à la détermination d’un vétérinaire du village, le docteur Laurent, un passionné de théâtre. Il mit sur pied une troupe d’amateurs qui obtint très vite un grand succès dans la région. En 1956 la troupe s’est vue décerner le titre de « Société Dramatique Royale » vu la qualité et la valeur des spectacles offerts au public qui dès le début répondit présent. (Ci-joint dossier de l’anniversaire des 100 ans d’existence du Cercle Dramatique « La Liberté » 1912-2012).

• La Passion de Sibret : une véritable aventure humaine
C’est une bien curieuse aventure qui se déroule dans le village de Sibret (commune de Vaux-sur-Sûre) situé au cœur des Ardennes près de la célèbre ville de Bastogne. Depuis plus de soixante ans, dans ce bourg de 1000 âmes environ, quelques passionnés de théâtre s’évertuent à perpétuer une tradition atypique dans notre monde moderne, relater les dernières heures de la vie de Jésus au travers d’un spectacle théâtral original et moderne.
Des amateurs, issus du village et des environs, participent à la mise sur pied de cette aventure humaine et culturelle. Le texte et la partie musicale ont été entièrement réécrits, le concept a changé mais l’esprit reste le même : donner à tout un chacun, jeunes comme vieux, croyants ou non, un aperçu de la formidable histoire de Jésus, de ses dernières heures qui changeront à jamais la face de l’humanité et qui façonneront pour des siècles notre civilisation.
Ce spectacle de « La Passion » constitue bien plus qu’une simple représentation théâtrale qui met en scène près de quatre-vingts personnes : on rapporte ici un témoignage original et ludique sur les origines de la foi chrétienne et de notre culture. Il s’agit également des vestiges d’une tradition qui remonte au Moyen-Age, quand les jeux de La Passion étaient présentés à la foule dans les villes et villages aux quatre coins de l’Europe. Avec celle de Ligny, « La Passion de Sibret » constitue aujourd’hui le dernier exemple de cette tradition en Belgique francophone.
Mais réduire La Passion à un simple spectacle de théâtre amateur serait une erreur: c’est bien plus que cela ! Il s’agit d’une aventure humaine de plusieurs mois durant lesquels des gens de tous les âges, issus de toutes les classes sociales et de tous les milieux, se rassemblent pour mener à bien cet ambitieux projet dans une ambiance conviviale et villageoise. Un bel exemple de partage et d’intégration par la culture qui mérite assurément d’être connu et soutenu !

La perpétuation d’une tradition…
La « Passion du Christ »

En 1951, le docteur Laurent eu l’envie de monter un spectacle autour de « La Passion du Christ », entreprise d’envergure mais qui fut menée à bien par des dizaines de bénévoles aussi passionnés que le docteur Laurent. Et depuis la première représentation donnée en 1951, depuis plus de 60 ans donc, tous les deux ans, Sibret se plonge dans l'ambiance profonde et mystérieuse du célèbre Jeu de la Passion et les derniers jours du Christ se donnent à voir devant des centaines de spectateurs venant de tous les coins de Belgique et même de pays frontaliers.
Ce spectacle est plus qu’une simple représentation théâtrale, c’est un témoignage original des origines de la foi chrétienne et aussi de notre culture judéo-chrétienne Ce spectacle, vestige d’une tradition qui remonte au Moyen âge, fait partie intégrante de notre patrimoine culturel. Il fut un temps où les «  Mystères de la Passion » étaient joués dans presque chaque église de chaque village. Aujourd’hui, seuls deux villages belges maintiennent encore ce folklore : Ligny et Sibret ! C’est donc des évènements rares dans le paysage culturel francophone qu’il serait triste de voir disparaître.

Une vision renouvelée, actuelle et universelle
En quoi un récit de la Passion peut-il intéresser le public plutôt agnostique du 21° siècle ?
Raconter la Passion de Jésus, c’est d’abord raconter une vie passionnée. Les historiens voient en Jésus de Nazareth un prédicateur délivrant, pour faire simple, un message de bonheur et de joie. Son enseignement et son engagement furent à ce point intolérables aux autorités en place qu’il fut condamné à mort. Tel est le point de vue du nouveau spectacle. Il raconte comment un homme déclenche l’enthousiasme par la force de sa parole et la cohérence de son action, comment les bien pensants rejette sa personne, comment les disciples eux-mêmes ne comprennent pas toujours tout, comment les foules l’abandonnent peu à peu, et comment il se retrouve seul dans les souffrances de la passion. Mis à mort parce que humain, trop humain, ce que ne peuvent supporter les forces institutionnelles garantes de l’inertie… En somme, une histoire universelle…
Ce récit sera livré au public par une troupe d’acteurs qui prendront à vue différents rôles. A la manière d’un chœur antique -celui des habitants de Sibret en l’occurrence-, ils relateront cette épopée. Ce qu’un prologue mettra en scène. A la troupe d’acteur se joindra une chorale, appelée à soutenir et commenter l’action et faisant parie intégrante de la mise en scène.
Quelle iconographie ?
Si le scénario dégage l’histoire de sa gangue historique et religieuse pour aller à un essentiel, un travail analogue doit être effectué au niveau des images scéniques. C’est que l’imaginaire occidental en cette matière provient de la Renaissance italienne. Il a été perpétué par les chromos des petits catéchismes et prolongé dans la filmographie de la fin du 20°siècle. Il a toujours marqué les spectacles religieux. La Passion de Sibret, version 2017, entend se détacher de cette iconographie.
Un nouveau dispositif scénique aux tons rouges ocres, agrémenté d’éléments de décor significatifs selon les principaux tableaux, servira le spectacle. Sur le plan des costumes, le choix de prendre des habits contemporains aux couleurs blanches écrues renverra à l’universalité du propos.
Quelle musique ?
Une musique entièrement créée également et proche de l’action, si proche qu’elle en fera partie intégrante. Ainsi le chœur évoluera sur scène à la manière des chœurs de la Grèce antique : tantôt acteurs, tantôt commentateurs, tantôt spectateurs aussi. Elle se veut simple, mélodique, accessible à tous, et surtout, porteuse de sens et d’intensité pour souligner, parfois, ce que les mots ne peuvent dire. Les chœurs (environ 25 personnes) seront accompagnés par les sonorités riches, extrêmement variées et étonnamment proches des instruments “classiques” d’un synthétiseur. Le manque de place a motivé ce choix, mais pas uniquement : ce sont surtout les (quasiment) infinies possibilités d’un instrument extraordinaire, permettant de souligner, commenter, intensifier des phrases, attitudes ou interrogations etc… des différents personnages du drame qui ont décidé et orienté le directeur musical dans ce sens. Un son de hautbois, isolé, lointain et solitaire “parlera” davantage peut-être, à un moment donné, au cœur de gens (acteurs ou spectateurs) qu’une parole, un action ou même un chant.
En résumé : La musique de la Passion est pensée comme une musique de film jouée en direct. En partenariat avec le metteur en scène (postulat de départ), elle évoluera aussi (les parties instrumentales) au cours des répétitions.
La création de « La nouvelle Passion de Sibret » sera donc totale, et “très” inédite.

Un projet artistique
• La Passion 2017
Pour 2017, le Cercle Culturel de Sibret a donc l’ambition, une fois encore, d’innover, de faire table rase des mises en scènes du passé, et de créer une toute nouvelle version de ce spectacle.  
MM. Dominique Lambert et Monsieur Jean-Marie Aubry ont accepté de relever le gant et ils ont mis leurs talents en commun pour pouvoir offrir aux spectateurs futurs un spectacle complètement modernisé, actualisé, à la mise en scène audacieuse, au texte entièrement réécrit et presque désacralisé. L’ambition de cette nouvelle aventure est d’attirer de nouveaux spectateurs. Qu’on soit croyant ou non, le message de paix et d’amour de cette histoire deux fois millénaire est éternel.
Dominique Lambert, Auteur et Metteur en scène :
Licencié en Arts du Spectacle, Dominique Lambert est à la fois animateur d’ateliers (enfants, ados, adultes), metteur en scène et écrivain. Il également obtenu une licence en Sciences religieuses.
Formé à l’Ecole du Mouvement (Guy Ramet) et à l'Académie Internationale d'Eté de Wallonie, il privilégie les techniques théâtrales prenant en compte l’expression corporelle (Théâtre de rue, Commedia dell’arte, clown, masque,…).
Depuis près d’une vingtaine d’années, il signe plusieurs créations originales (écriture et mise en scène) dans le théâtre amateur : Magonette au pays de Bastogne en 91 , La Paveye en 95 et 98 (spectacle racontant la ville de Bastogne et reprenant plus de 300 personnes) et Le Cercle des Légendes en 2002 (spectacle-événement). A cette époque, il participe également comme acteur à « La Passion » de Sibret.
Il réalise toutes les mises en scène du Théâtre le la Lune qu’il a fondé : C’est somptueux en 1997 (improvisation), Les Oiseaux d’Aristophane en 2000 (technique du masque), Léonce et Léna de Buchner en 2005, La Mastication des morts de P. Kermann en 2007 (texte contemporain), Falstaff d’après Shakespeare (composition grotesque sur tréteaux) en 2009, Peer Gynt (Ibsen) en 2010, Chœur des Oiseaux Chuchoteurs en 2010 (théâtre de rue) au Maili Mailo et au Festival de Chassepierre en 2010, Les Passants de la Lune (théâtre de rue) au Charivari, au MailiMailo et au Festival de Chassepierre en 2012, Je ne fais que passer (création collective sans parole) en 2013, Les Fâcheux (version déjantée de la pièce de Molière) en 2015.
Cette approche du théâtre, propre au Théâtre de la Lune, a fait l’objet d’un documentaire Rêve de Lune, réalisé à l’initiative de Silencioprod en 2012, et disponible sur le site de cette société.
En 1997, il consacre un essai au théâtre amateur Le Corsaire, l’ascète et le funambule.
Il publie en mai 2010 aux éditions Lansman un ouvrage consacré au théâtre à l’école primaire : Le théâtre, un jeu d’enfant ?

Jean-Marie Aubry, Directeur musical :
M. Jean-Marie Aubry est musicien, compositeur. Au terme de ses études à l’Institut supérieur de Musique d’Église et de Pédagogique musicale (IMEP) de Namur, il obtient le diplôme de Lauréat en orgue et en Pédagogie musicale. Il enseigne ensuite aux Académies de Saint-Hubert, Bouillon puis Bastogne. Parallèlement au “circuit Académie”, il enseigne plusieurs disciplines à l’IMEP, dont le chant liturgique, l’harmonie et le didactique du solfège. Exclusivement à Bastogne à partir de 2002 comme professeur de formation musicale, d’harmonie et de chant d’ensemble, il accède au poste de directeur en 2007 jusqu’à sa pension en décembre 2014 (après une DPPR).
Anne Vandaele, Scènographe :
Diplôme de Candidature en Arts plastiques, visuels et de l'espace. (Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, 1999) . Formation en Scénographie (Saint-Luc à Bruxelles, 2003)
 
Assistanat de Xavier Rijs : scénographie du Songe d'une nuit d'été et du Bourgeois Gentilhomme au Château du Karreveld Festival Bruxellons en 2004.

Stage et conception scénique de J'en rage, j'en rêve  en 2004 et de Histoire d'Amour, Histoire d'aimer  en 2005,  Festival Babel , Théâtre Marni à Bruxelles.
Scénographie de C'est Egal d'Agota Kristof (mise en scène : Pierre Collet) à La Dolce Vita à Bruxelles en 2007.

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