Godefroid 2011

écrit par admin
le 13/09/2011
Godefroid 2011

Mettre en valeur les talents luxembourgeois.
Les « Godefroid » sont à la province de Luxembourg ce que les « Oscar » et les « César » sont aux cinémas américain et français. Ils mettent en valeur des personnes, des entreprises, des associations qui témoignent, par leur succès et leur esprit d’initiative, du dynamisme du territoire et qui incarnent un Luxembourg « gagnant ».
Depuis 1991, les Godefroid ont donné à ce jour un coup de chapeau ou un coup de pouce à 94 lauréats, issus du monde sportif, de la culture, du secteur social, des entreprises, des jeunes… Depuis trois ans, un nouveau né a fait son apparition : le Godefroid du développement durable.Et toujours, le Godefroid du public !
Les Godefroid continuent à honorer la diversité des initiatives prises par des luxembourgeois, à véhiculer une image dynamique et entreprenante de la province de Luxembourg et à mettre une Commune à l’honneur.

Résultats 2010
Godefroid Sport : Antoine Gillet
Godefroid Culture : Thibault
Godefroid Économie : Châssis Hanin
Godefroid Social : Les Elfes
Godefroid Jeune : Charlotte Spoidenne
Godefroid Développement durable : La Gaume
Godefroid du public : Lux Green

Proclamation des résultats le 15 octobre 2011, à Arlon !
Après Aubange en 2007, Vielsalm en 2008 et Durbuy en 2009, Neufchâteau a accueilli la 19e édition des Godefroid en 2010.
Pour fêter les vingt ans des Godefroid, il est apparu tout naturel de revenir à Arlon, qui a été, pendant des années, le creuset de cette belle initiative.

La cérémonie de remise des prix « Godefroid » de retour à Arlon
Depuis 20 ans, les organisateurs des « Godefroid » sillonnent le Luxembourg et mettent à l’honneur des personnalités ancrées dans la province partageant des valeurs telles que l’esprit d’entreprendre, l’ouverture sur le monde, l’innovation, l’excellence ou la générosité. En 1991, lors de la première édition qui eut lieu à Arlon, c’est une Arlonaise, Marie-Claire Clausse, alors directrice de la Maison de la culture, qui remporta le premier Godefroid de la culture. À l’époque, quatre domaines de prédilection : la culture, l’économie, le sport et le social.
Aujourd’hui, les organisateurs de cette cérémonie s’adaptent à leur époque et diversifient leurs centres d’intérêt. Deux prix sont venus s’ajouter aux quatre autres, à savoir le Godefroid du public et le Godefroid « développement durable ». La Ville d’Arlon a l’honneur d’accueillir une nouvelle fois cette magnifique cérémonie qui récompense des personnes, des associations ou des entreprises qui témoignent d’un Luxembourg gagnant, ouvert et dynamique.
La Ville d’Arlon ainsi que l’institution provinciale ont depuis longtemps compris que notre belle province regorge de potentiel, tant sur le plan humain que sur celui du commerce, du tourisme, de la culture, du sport…
La province de Luxembourg est riche de toute cette diversité que nous côtoyons chacun chaque jour, de ces initiatives qui voient parfois naître des projets audacieux et ambitieux qui font notre plus grande fierté.
Oui, nous sommes heureux que cette cérémonie des « Godefroid », la vingtième, soit de retour à Arlon.

Nous espérons qu’en ces moments plus difficiles à vivre, tant les nominés que les lauréats pourront montrer à d’autres la voie à suivre avec une même ardeur et une même volonté de réussir. Nous espérons que leur exemple fera émerger les talents de demain. Nous espérons qu’ils renforceront les liens qui unissent les Luxembourgeois à leur province, belle, riche, ambitieuse et définitivement tournée vers l’avenir.
« Rêve de grandes choses, cela te permettra au moins d’en faire de toutes petites ». Ce slogan des Godefroid reprend parfaitement nos propos. C’est souvent en faisant de petites choses que l’on devient grand.
Raymond Biren
Bourgmestre de la Ville d’Arlon, Conseiller provincial

1991-2001, pour ses vingt ans, le symbole des Godefroid va être actualisé.
La nouvelle statue sera dévoilée lors de la soirée du 15 octobre
et mise en valeur dans l’émission de TVLux dédiée aux Godefroid.
Sa réalisation a été confiée à Laurent Bouvy, ferronnier d’art et fils du créateur de la statue d’origine.

Présentation des 18 nominés

18 nominés sont présentés par les six jurys.
Le 15 octobre, six d’entre eux deviendront les lauréats des Godefroid 2011.

Godefroid Sport 
L’équipe féminine de l’AS Dampicourt
Alison Georis et Jennifer Tasia
Laurent Mars

Godefroid Culture 
Guy Denis
Walter Lenders
Michaël Erpelding

Godefroid Èconomie 
Chapellerie Herman
Ice-Watch
Herbalgem

Godefroid Social 
La Maison d’Emeraude
La Clairière
Les Arsouilles

Godefroid Jeune 
Nelson Eppe
Kévin Herman
Pierre-Olivier Jonkeau

Godefroid Développement durable 
La ferme du Bijou
L’Institut Cardijn Lorraine
Le p'tit Loucèt, jardin partagé

Le Godefroid Développement durable est organisé en partenariat avec la Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg et la Fondation pour les Générations Futures selon une méthodologie précise.
Grâce à ce partenariat, le lauréat 2011 du Godefroid Développement Durable aura la possibilité de concourir, pour la province du Luxembourg, au grand Prix des Générations Futures 2012.
Renseignements : Cellule Développement Durable de la Province de Luxembourg : 063/60.84.32

Catégorie SPORT

L’équipe féminine AC Dampicourt
Performance collective rarissime
En remportant en mai, les interclubs de division d'honneur, l'équipe féminine de l'AC Dampicourt a réussi une performance collective plutôt rarissime pour les sportives de notre province. Avant elle, seule l'équipe de tennis de table de Virton avait en effet décroché un titre de championne de Belgique.
L'exploit des Dampicourtoises est d'autant plus beau qu'il a été forgé avec une équipe particulièrement jeune (moyenne d'âge : 20 ans) et dès lors pleine d'avenir. Derrière quelques valeurs sûres comme Isabelle Jacquemin, Anne-Catherine Clément et bien sûr Elisabeth Davin, on trouve quelques réelles promesses de l'athlétisme en Belgique.
Comme les soeurs Leprince qui brillent sur diverses disciplines allant du 100 au 400m, en passant par les haies et la longueur, ou la toute jeune Tiffany Tshilumba qui n'est plus qu'à trois centièmes du record de Belgique du 100m en cadettes.

Alison Georis et Jennifer Tasia
Joyaux de notre tennis de table provincial
Ensemble, elles sont championnes de Belgique en double juniors. Elles sont toutes deux classées série A et font donc partie du gratin national.

Elles effectuent régulièrement des compétitions européennes, même si elles n'y ont pas encore signé de résultats très probants.
Elles ont également effectué leurs premières rencontres avec l'équipe nationale belge.
La saison prochaine, Alison Georis (Dinez) évoluera à Virton alors que Jennifer Tasia quitte Villers pour Vervia .
Alison Georis a atteint les demi-finales du championnat de Belgique des séries A.
Jennifer Tasia a été sortie en quarts.

Catégorie SPORT

Laurent Mars
Avec lui, le Cyclo Club Chevigny progresse à pas de géants
Diplômé en relations publiques à la Haute École Albert Jacquard de Namur, Laurent Mars a repris la direction sportive du Cyclo Club Chevigny en 2008. En moins de quatre ans, au prix d'un sens de l'initiative particulièrement affûté, il a transformé ce petit club à la réputation provinciale en un team reconnu partout en Wallonie, mais aussi en Flandre et à l'étranger.
Véritable homme à tout faire - ses missions allant du coaching à la recherche de sponsors en passant par le recrutement et l'organisation de différentes épreuves - il a permis au club du président Steifer de progresser à pas de géants.
Quelques chiffres peuvent en témoigner : depuis son arrivée, le budget a été multiplié par dix, atteignant cette saison la barre des dix millions d'anciens francs, soit 250 000 euros.
Sous l'impulsion de son directeur sportif, le CC Chevigny a notamment décroché le soutien de la société flamande Vérandas Willems, laquelle est désormais son principal sponsor.
En outre, le club, qui comptait une petite quarantaine d'éléments en 2007, parmi lesquels beaucoup de coureurs dépassant la barre de 25 ans, dispose aujourd'hui de 80 affiliés. Laurent Mars, citoyen de Sibret, a surtout axé sa politique sportive sur le recrutement des jeunes éléments. On retrouve aujourd'hui, dans le club, plus de 50 licenciés de moins de 19 ans. Coureur lui-même, Laurent Mars a, en résumé, façonné une véritable école de cyclisme en Luxembourg. Une véritable école de vie, tout simplement. Pour la petite histoire précisons que le Sibretois n'a lui-même que 25 ans.

Walter Lenders
Rigodon, Trivelin et cie
La musique traditionnelle en Luxembourg a été revisitée par Walter Lenders, fondateur des Rigodons de Martelange dès 1960, groupe de musiques et danses traditionnelles qui devient « La Compagnie Trivelin », basée dans la vallée de l'Attert.
Le noyau dur est le même bien sûr, autour de Walter Lenders (cornemuse) et de Jacqueline Servais (vielle à roue). Mais le répertoire est consacré au Moyen-Age et à la Renaissance. Pas d'accordéon donc mais une seconde cornemuse (Albert Rochus, qui joue aussi des flûtes), des percussions spécifiques, (Vincent Flagel aux percussions).
Trivelin sillonne depuis de nombreuses années les routes européennes, allant de fête médiévale en bal populaire à la manière des ménestrels et des saltimbanques d'autrefois. Il joue les musiques traditionnelles d'Ardenne et de Gaume d'après les carnets des ménétriers du 19e siècle et nous embarque pour les maclottes, passe-pieds, valses, amoureuses ou anglesses. Le répertoire est aussi européen, il renoue avec une tradition musicale enracinée dans le terroir et une époque. Tout en respectant les formes et les rythmes traditionnels, les musiciens de Trivelin enrichissent le répertoire par des arrangements musicaux et la manière très actuelle de faire sonner leurs instruments.
Jouer pour la danse, en rond, en carré, en ligne et en couple... Les musiciens de Trivelin invitent à renouer avec la tradition tout en posant franchement les deux pieds dans la modernité. Ils offrent un moment de plaisir désarmant de simplicité, des airs populaires d'il y a 200 ans.
Trivelin aime créer des ambiances dans les bals comme dans les concerts, navigant entre émotion, entrain et franche guindaille.

Catégorie CULTURE
Guy Denis
Et le poète court toujours...

Ecrivain, poète, critique d'art, galeriste. Au moment de parler de Guy Denis, encore faut-il savoir par où commencer ! Jongleur de mots - qu'ils soient voués à la poésie, au théâtre, à l'essai ou au roman. Jongleur de rôles - écrivain, acteur, éditeur, parfois professeur de français - à travers scènes et à travers bois.
Sa quête, que hante une soif de modernisme et de liberté, le mène sans trêve ni repos : vers quoi ? Vers lui-même peut-être.
Bien loin de renier son statut de fourmi (Capiche dans certaines parties de la Wallonie) de la littérature, Guy Denis revendique bien haut son droit à la parole. À la niche Capiche ! M'en fiche répondit l'écho... Et le poète court toujours.
Né à Uccle le 3 mars 1942, Guy Denis passe son enfance dans les ruines de Bastogne. Après une licence en philologie romane à l'Université de Louvain, il entame une carrière d'enseignant à Arlon.
Très vite, il va s'affirmer écrivain aux talents multiples : poète, romancier, homme de théâtre, essayiste... Bientôt, il apparaît aussi comme un important animateur culturel et littéraire du Luxembourg.
C'est ainsi qu'il a notamment lancé la quinzaine des lettres luxembourgeoises (1975), collaboré au Centre dramatique Ardennais, à La Fenêtre ardente et au groupe poétique Nords ; tâté de la critique littéraire ; fondé avec quelques autres, à l'initiative de la Province, le Service du livre Luxembourgeois ; mis sur pied une maison d'édition : L'Ardoisière (1979) et une revue Wallons-nous ? (1980). Enfin, c'est lui aussi qui, en 1976, a créé, avec Marcel Penasse, le Capiche Arden Théâtre.
Ses écrits lui ont valu, en 1977, le Prix de littérature de l'Académie Luxem-bourgeoise.
En 1998, voilà qu'il fonde avec son épouse Dominique Vatelli, la galerie d'art La Louve, qui expose depuis lors des dizaines d'artistes venus de tous les horizons ; une collection d'études artistiques, les Inédits de La Louve, et qu'il publie plusieurs essais culturels, politiques, esthétiques.
Homme aux idées toujours en mouvement, Guy Denis se dépense aussi sur le terrain et s'est révélé naguère un véritable champion de course à pied et de triathlon.

Jeune comédien de talent au théâtre,
au cinéma et à la télévision
C'est grâce à son premier professeur Fabrice Schillaci, grand comédien et metteur en scène, que Michaël Erpelding découvre les premières sensations de la scène.
Après avoir terminé ses études artistiques, il est diplômé du conservatoire de théâtre de Namur. Il part à Paris où il entre dans la classe libre du cours Florent. Celle-ci regroupe les meilleurs éléments. Il rencontre Arlette Petitjean, agent artistique parisien et décroche ses premiers contrats.
D'abord au théâtre, festival Off d'Avignon avec "l'histoire du Soldat", il joue au Chatelet dans "Angels in America", avec Barbara Hendricks sous la direction de Philipe Calvario.
Il part ensuite en tournée en France avec l'Attrape théâtre. Puis est repris dans "Docteur Dassin" avec Richard Borhinger. Depuis ses premiers pas en tant qu'acteur professionnel, on l'a vu jouer dans des séries comme "Central Nuit", "Louis la brocante", "Section de recherche", "Avocats et associés"... Mais aussi jouer avec Jean-Hugues Anglades dans un téléfilm retraçant les agissements du groupe terroriste Action Directe (AD, la guerre de l'ombre). Néanmoins, il attendait un rôle au cinéma. C'est fait ! Le jeune acteur a tourné à Marseille, sous la direction de Léa Fehner dans "Qu'un seul tienne et les autres suivront", où il interprète le rôle de François, jeune homme incarcéré suite à un crime passionnel, film sorti en 2009.
Suite à une formation en théâtrothérapie, il découvre une nouvelle passion : apprendre des notions de théâtre à des personnes souffrant de troubles mentaux. Grâce au succès de la première pièce réalisée avec les résidents de la maison de soins psychiatriques d'Athus "Le journal intime de l'abbé Martin", il réalise une nouvelle pièce intitulée "Les rois des fous" qui sera jouée fin 2008. Michaël Erpelding, surnommé "titi", est un passionné qui aime son métier, les gens et la vie. Il ne manque pas d'autodérision. On le sent maître à bord de sa vie. Toujours prêt à changer de cap mais sans jamais lâcher la barre. Et lui, il a le vent en poupe !
(Nicolas Léonard, journaliste)

Catégorie ECONOMIE

Chapellerie Herman
Innover avant la concurrence
137 ans qu'à Wellin, la famille Herman conçoit et commercialise des chapeaux ! Pour l'été, pour l'hiver, pour les tout petits, les plus tout jeunes, les hommes, les femmes. Dans un catalogue ébouriffant et joyeusement coloré. Alors que la Chapellerie a occupé jusqu'à cent personnes à Wellin, la production s'y est arrêtée avec la fin du 20e siècle. Son avenir reste pourtant largement devant elle. Aujourd'hui, deux stylistes « maison » continuent à y concevoir de nouveaux modèles ou à « customiser » de grands standards.
Le patron - Alexandre Herman - arpente la planète, écoute les médias, ses clients, à l'affût des idées inédites qui donneront à la chapellerie « le coup d'avance » sur le marché. Offrir des produits avant la concurrence ne se limite d'ailleurs pas aux chapeaux, mais s'étend en fait à l'ensemble des accessoires - sacs à dos, gants, écharpes, ceintures, parapluies... - qui personnalisent le vêtement. L'entreprise a basé sa production en Asie pour les articles d'entrée de gamme ; au Portugal, en Italie et en Pologne pour les autres. Certains articles, comme le chapeau de cuir, sont fabriqués en Australie, les bonnets népalais ... au Népal ; les « panamas », en Equateur. Tous conçus et distribués au départ de Wellin, essentiellement sous deux marques propres : « Wellington » et « Croix-du-Sud ».
Les défis pour demain ? « Nous voulons nous défaire de l'influence de la météo et de la fonction strictement protectrice du chapeau, pour entrer pleinement dans l'univers de la mode. »
Pour autant, Alexandre Herman aime l'adage qui suggère qu'on ne perde pas sa vie à la gagner.

Ice-Watch
Bastogne-monde et retour !
Peut-on faire le tour du monde avec une montre ? Non. Par contre, avec un concept de montre, oui, c'est possible. La preuve par Jean-Pierre Lutgen, patron de la célèbre Ice-Watch, la montre-fashion que s'arrachent les branchés des quatre coins de la planète depuis que des « people » ont fondu devant les couleurs flashy de ses montres-tendance en 2009. Le quasi-miracle de l'histoire est que ces montres ne sont pas vendues, elles sont achetées, réclamées aux horlogers, même les récalcitrants qui n'avaient pas vu de suite l'intérêt de s'en approvisionner. Et qu'importe si cet engouement planétaire inespéré n'a qu'un temps. L'aventure de notre Bastognard est trop belle pour ne pas s'en enchanter : des Ice-Watch, il s'en vend pour le moment (au moins) deux par minute quelque part dans le monde !
La conjonction de beaucoup de travail, d'intelligence du marché, de choix techniques judicieux et de chance explique sans doute son succès dans le créneau de la montre-accessoire pouvant être déclinée à l'envi par chacun. Ice-Watch surfe en réalité sur deux mouvements : une identité qui est parvenue à différencier la marque et l'ensemble des produits qui l'entourent (packaging, points de vente, déclinaison des produits associés...) de ses concurrents et une valeur sociale qui veut que, pour être dans le coup aujourd'hui, il faut être adepte du changement. Avec son prix raisonnable et la possibilité de se modeler à tous les moments de la vie, Ice-Watch relève en fait plus du coup de c?ur que de l'achat raisonné.
La suite de la saga ? Relever le défi du renouvellement, une fois la vague Ice-Watch calmée. Un défi qui tend les bras à Jean-Pierre Lutgen qui se dit prêt à « rêver à d'autres choses inédites » dans un monde où tout va très, très vite.

Catégorie ECONOMIE

Herbalgem
Leader de la production d'extraits naturels
de bourgeons
Depuis 25 ans, Herbalgem extrait des principes actifs de nombreux bourgeons de plantes et de nutriments naturels (minéraux, vitamines, acides aminés) pour commercialiser des produits efficaces pour les articulations, les voies respiratoires, les yeux, le système immunitaire. La gemmothérapie est en fait une branche de ce qu'on appelle la médecine naturelle. L'entreprise a connu un véritable coup d'accélérateur en 2004, notamment avec l'arrivée de Sergio Calandri au côté de Philippe Andrianne, fondateur de cette entreprise hors du commun.
La plupart des bourgeons sont récoltés dans les Ardennes et sont certifiés « bio ». Basée à Vielsalm, Herbalgem prend en charge la production et la commercialisation d'une gamme de septante produits performants, sans effets secondaires tant pour les humains que pour les chevaux de course, par exemple. À propos, si vous vous demandez ce qu'est la gemmothérapie, sachez que c'est un domaine de la phytothérapie (soins par les plantes) qui utilise les bourgeons et les jeunes pousses pour créer des remèdes naturels contenant toutes les propriétés et l'énergie de la future plante, pour le plus grand bien-être de ses bénéficiaires.
Depuis 2004, l'entreprise Herbalgem a multiplié son chiffre d'affaires par cinq. Elle connaît une croissance annuelle moyenne de 40% avec une orientation internationale très marquée (France, Etats-Unis, Italie, Canada, Autriche, Suisse, Grèce). En 2005, Herbalgem a créé son propre réseau de distribution avec une équipe de quinze délégués. Une des prochaines étapes pour l'entreprise est de prouver scientifiquement, notamment avec l'appui de l'Université de Liège et de labos indépendants, les effets thérapeutiques de son offre afin de pouvoir utiliser une allégation santé. L'ambition affichée de Philippe Andrianne et de Sergio Calandri : faire d'Herbalgem le leader mondial de son segment de marché. Pas moins !

La Maison d’Emeraude
Une pédagogie de la réussite
L'asbl « La Maison d'Émeraude » en est à sa quatrième année de vie pleine de promesses. Elle est passée du stade de la théorie à la pratique.
Cette association développe un projet unique en Communauté française au travers de la pédagogie Feuerstein, pédagogie de la réussite : toute personne quel que soit son âge, son handicap - social, physique, mental - peut continuer à développer son potentiel d'apprentissage.
Le projet est original car il postule que les élèves sont capables d'apprendre, de développer leurs connaissances, d'acquérir plus d'aisance et donc de grandir et de trouver leur autonomie maximale. Le handicap n'est pas une charge mais une ouverture à des perspectives positives de développement qui, encore hier, étaient considérées comme inespérées mais qui sont en fait bien réelles.
Actuellement l'école accueille six élèves, deux jours par semaine. Elle souhaite grandir en obtenant un financement suffisant pour rémunérer le personnel, ouvrir l'école cinq jours par semaine et y accueillir plus d'élèves.
Le jury a beaucoup apprécié ce projet novateur.

Catégorie SOCIAL

La Clairière-Arlon
Habitat groupé pour personnes handicapées
Depuis plus de 40 ans, La Clairière (Arlon) est active en province de Luxembourg par la mise sur pied de quatre services d'accueil :
- Le service d'accueil de jour (1977) pour adultes à Arlon s'occupe journellement de seize personnes handicapées.
- Le service résidentiel (1980) pour adultes à Arlon qui accueille 24H sur 24 et tous les jours 31 personnes adultes.
- La Ferme des Roses (1997) à Florenville accueille tous les jours quinze adultes.
- Le service d'accompagnement « Starter » (1994) à Arlon accompagne tous les jours des adultes handicapés.
Actuellement, La Clairière développe un nouveau service dans une maison achetée en 2010 rue Franck. C'est le projet « @Home » qui propose à six ou sept personnes adultes (handicap mental léger) une structure à long terme, hors famille et à l'image d'une famille. Ces personnes devront être capables d'une vie en collectivité harmonieuse, auront une activité régulière hors maison dans le circuit normal de travail, dans une entreprise de travail adapté... L'encadrement sera limité aux moments forts de la journée, soit le matin et le soir.
Le jury a été impressionné par l'important travail réalisé à ce jour par plus de 60 membres du personnel et par la dynamique constante de l'association. Le nouveau projet « @Home » s'inscrit dans cette lignée.

Les Arsouilles
Dédramatisent l’hôpital
Une trentaine de bénévoles composent cette association qui a pour but de rendre le séjour des enfants à l'hôpital le moins traumatisant possible. À cet effet, une salle de jeux les accueille tous les matins et après-midi de la semaine. La salle de jeux est un lieu d'échange, un espace ludique, socialisant, affectif et sécurisant. Elle sert de lien entre le milieu hospitalier et la vie quotidienne. Les volontaires suivent des formations pour améliorer leur compétence et leur qualité humaine et relationnelle.
Six membres de l'association ont suivi une formation de « Clown relationnel » et créé en son sein une équipe particulière. Cette équipe visite, bien sûr, les enfants des services pédiatriques pour dédramatiser l'hospitalisation et faire évoluer certaines situations pénibles vers le sourire et l'apaisement, mais visite également les adultes en oncologie et en gériatrie. La rencontre des adultes avec les clowns leur redonne envie de marcher, de se raconter, de se partager bref envie de vivre.
L'association souhaite s'ouvrir à d'autres services hospitaliers et à d'autres structures (maisons de repos, écoles spécialisées, centre d'accueil...)
Le jury a apprécié le fait que les volontaires, après avoir suivi des formations rigoureuses, apportent leur bonne humeur non seulement aux enfants mais également aux adultes hospitalisés.

Catégorie JEUNE

Nelson Eppe
Entrepreneur-boulanger… de terroir
Nelson Eppe provient de Rachecourt (Aubange). Ce jeune boulanger de 20 ans vient de recevoir la médaille d'argent du meilleur apprenti de la fédération Wallonie-Bruxelles remportée au concours Jean-Marie Wanet. Fier de cette récompense, Nelson la considère comme un atout pour sa future carrière professionnelle.
Ayant terminé en juin sa 7e année de boulanger-pâtissier avec option glacier, chocolatier, ?uvre d'art, il ouvrira sa propre boulangerie dans le village à l'occasion de la traditionnelle fête des pommes en octobre.
C'est que le jeune homme est motivé ! Nelson a construit un bâtiment à côté de la maison de ses parents pour créer sa propre entreprise. Or, ça fait 25 ans qu'il n'y a plus de boulanger installé au village !
Décidé à mettre à l'honneur sa région d'origine, il veut faire du pâté gaumais une de ses futures spécialités. Nelson est patient et a envie de donner le meilleur de lui-même dans un métier exigeant mais passionnant.

Kevin Herman
Champion parmi les maçons
Kevin Herman, jeune maçon de 24 ans, a osé se jeter dans l'aventure de l'entreprise. C'est à Nadrin que le jeune Rochois a lancé sa propre boîte de construction « HK Construct ». Alors que le secteur de la construction souffre d'une pénurie de main d'?uvre, Kévin a choisi de faire de la maçonnerie son métier. Un métier qu'il estime devoir faire par passion et non simplement pour avoir un travail. Et s'il adore ce qu'il fait, Kévin aime aussi la compétition.
Le jeune homme a porté haut les couleurs de la province avec déjà un palmarès impressionnant : champion de Belgique de maçonnerie en 2007 et 2008 alors qu'il était encore étudiant, et à nouveau vainqueur en 2010 du titre national ouvert aux jeunes de moins de 23 ans des écoles et entreprises avec une moyenne qui dépasse les 99 % !
De sa participation au Mondial de 2007 au Japon, Kévin a su mettre à profit son expérience en 2010 au Portugal lors d'un nouveau concours international, pour lequel il représentait la Belgique. Et à l'instar d'une délégation belge impressionnante, le jeune homme a remporté une médaille d'argent individuelle en maçonnerie et une médaille d'argent par équipe en construction lors de cette compétition européenne des métiers techniques et manuels.
À l'image de Kévin Herman, il faut donner de l'importance à l'apprentissage des métiers manuels à l'école et encourager l'esprit d'entreprendre.

Catégorie JEUNE

Pierre-Olivier Jonkeau
La nouvelle génération de fermiers !
À 18 ans, Pierre Olivier Jonkeau, fils d'un agriculteur d'Houffalize, est passionné et prêt à s'investir encore plus dans la ferme familiale. Pierre-Olivier termine ses études à La Reid et a représenté la Belgique au Salon international de l'agriculture à Paris, une première pour un belge !
Lauréat de l'École des jeunes éleveurs, il est fier de représenter son école et sa province aux côtés de jeunes aspirants-agriculteurs ou éleveurs français. Motivation, responsabilités ... le jeune homme a soif d'entreprendre dans un secteur important en province de Luxembourg mais ô combien difficile et ingrat. Pierre-Olivier veut donc s'investir dans un paysage agricole où les jeunes sont très peu à embrasser la profession, un métier qui contribue pourtant à la renommée de notre province notamment à travers la Foire de Libramont !
La nouvelle génération de fermiers mérite donc toute notre attention et notre soutien.

Catégorie DEVELOPPEMENT DURABLE

La ferme et le marché du Bijou
Où producteurs et "consommacteurs" se côtoient
Marie-Christine Ansay, fille, petite-fille, arrière petite-fille d'agriculteur reprend l'exploitation familiale, la ferme du Bijou à Orgeo (Bertrix) en 1980. Sur une exploitation de 46 hectares où paissent 35 vaches, son activité principale est la production laitière. Parallèlement, elle s'investit dans le développement de marchés fermiers en tant que productrice de produits frais (beurre, maquée...) aux « P'tits mougnats de potaye » à Ansart. En 1997, elle passe au bio et crée avec d'autres producteurs un marché fermier hebdomadaire sur le lieu même de l'exploitation, suite à la disparition des "Paniers du pays" auxquels elle participait. À l'époque, le bio est encore confidentiel, les circuits courts pas encore à la mode, on ne peut donc pas dire que Marie-Christine a surfé sur la vague.
Dans sa lancée, elle suit en 2001 une formation « fromage » pour valoriser au maximum le lait et diversifier son activité. De cette formation est né le fromage du Bijou, fromage au lait cru de vache, nature, aux orties, au poivre, ou encore au fenugrec ou au « zaatar » (produits issus de producteurs du sud), pour lequel elle obtient une médaille d'or au concours de fromage de Harzée en 2007.
La plus grande fierté de cette chef d'exploitation agricole, qui gère seule la ferme, est de proposer un produit fini entièrement réalisé sur place, de la production des matières premières à la transformation et même au-delà, jusqu'à la vente. Le fromage du Bijou est vendu sur place, au marché qui s'est développé d'année en année et qui propose chaque samedi après-midi une rencontre entre producteurs et « consommacteurs », comme on aime à les surnommer ici. Ils viennent de plus en plus nombreux acheter des fromages, bien sûr, mais aussi d'autres produits vendus en direct par de petits producteurs locaux ainsi qu'une gamme de produits des magasins du monde Oxfam.
Ces consommacteurs, un brassage d'habitants du village, d'habitués adeptes de produits de qualité et de touristes, se côtoient ici dans une ambiance chaleureuse puisqu'on vient aussi pour boire un verre (vin ou bière bio, jus du commerce équitable) ou déguster des mets préparés à base de produits locaux bien sûr.

Ce côté convivial est une priorité pour Marie-Christine qui souhaite proposer « non pas uniquement un espace de vente mais un lieu où on peut échanger, partager le fruit d'un travail qui a un impact sur nos modes de consommation ».
À la coordination de ce marché, elle est entourée de deux autres personnes dont un animateur qui s'occupe de la vente de certains produits, relaie toute information sur la consommation responsable et se charge, à l'occasion, d'apporter une note culturelle : concerts, pièces de théâtre... dans le même esprit.
Entre producteurs, est appliquée la même philosophie. Parmi les conditions de participation, une contribution modique aux frais de fonctionnement, pas de concurrence entre eux mais une complémentarité. Tout ça repris dans une charte que chacun est amené à respecter.
Les produits du marché sont vendus au juste prix pour permettre à chacun de vivre décemment de son métier. Marie-Christine ne se plaint pas : ses fromages sont appréciés également dans les épiceries bio et les restaurants renommés de la région et même au marché à Bruxelles.
Pour cette agricultrice de caractère, l'important est de garder la même ligne de conduite : exercer son métier en toute honnêteté, veiller au respect de la terre, des animaux et au bout de la chaîne, des consommateurs. Elle espère pour cela conserver une taille humaine et ne pas devoir grandir pour survivre.
À l'avenir, elle aimerait aider d'autres producteurs à se grouper pour organiser des marchés à la ferme. La ferme du Bijou va vraisemblablement passer dans les mains des générations futures puisque le fils de Marie-Christine est amené à prendre la relève. Elle espère qu'il pourra l'exploiter dans le même esprit qu'elle a réussi à insuffler tout au long de ces années. La ferme du Bijou, ses fromages, son marché, c'est toute sa fierté. Rendez-vous donc le samedi après-midi à Orgeo !

Catégorie DEVELOPPEMENT DURABLE

L’Institut Cardijn Lorraine (Athus)
30 ans d'expérience dans l'éducation au développement durable
L'engagement de l'Institut Cardijn Lorraine dans le développement durable franchit chaque année de nouvelles étapes. La plus valorisante - et la plus récente - est sans conteste la sélection en finale de la mini-entreprise « Récup » créée par les quatorze élèves de 6e technique de qualification et qui représenta cet été la Belgique à Oslo. La victoire de « Récup » est en quelque sorte l'apothéose de tant d'années d'investissement dans le développement durable puisque cette mini-entreprise a mis au point et commercialisé un allume-feu écologique - dénommé Wouup ! - à partir de matières premières recyclées : vieux journaux de l'école, eau de pluie et restes de bougies récupérées par les élèves. Ce projet démontre également l'esprit d'entreprendre et l'engagement des élèves de l'ICL qui ont porté le projet à bout de bras, encadrés par les professeurs de sciences, comptabilité, économie, français et anglais. La mini-entreprise fonctionnant comme une entreprise normale, tous ses « cadres » organisent des réunions, réalisent des stands pour la vente à l'école et dans divers marchés.
Simultanément, la classe propose un service annexe de récupération de canettes et de petit matériel ferreux pour enrayer la pollution. Son objectif est de récolter dix tonnes, soit 380 000 canettes. À ce jour, neuf tonnes sont déjà rassemblées et ont permis de déjà rapporter 1 150 euros réinjectés dans la mini-entreprise !
Mais commençons par le début : depuis 1980 déjà, l'école, avec ses élèves de 3e et 4e année de l'option écologie-environnement ainsi que ceux de 5e et 6e de la section technique de qualification - soit au total 270 élèves actuellement -, a pris l'habitude de participer à divers concours scientifiques sous la houlette de Pol Koenig, professeur de sciences soucieux d'impliquer et de valoriser ses élèves dans des défis environnementaux. Ainsi, en 1983 déjà, l'école représentait la Belgique à Copenhague ; en 1993, les élèves tenaient un stand au salon des inventions à Bruxelles où ils ont obtenu une médaille d'argent avec la boucle d'oreille diffuseur de parfum. En tout, une vingtaine de prix ont été remportés !
Parallèlement, des actions pour favoriser un comportement responsable sont mises en place au sein de l'école.

Parmi celles-ci : tri sélectif des déchets, ramassage des papiers et cartons engagés dans la filière de recyclage par Solidarité Aubange, récupération de piles, médicaments périmés, livres et vêtements en collaboration avec Oxfam, création d'arbres à chewing-gum pour plus de propreté des extérieurs, distribution gratuite de pommes locales et de saison, collations des magasins du monde Oxfam proposées lors des récréations par un groupe de jeunes engagés, installation d'une fontaine à eau, utilisation d'ampoules économiques...
Dans le même sens, un jardin de plantes médicinales où plus de 60 plantes se côtoient accueille les élèves dès leur entrée dans l'établissement. Côté nature toujours, des arbres et arbrisseaux sont plantés chaque année à la Sainte-Catherine
La plupart du temps, la conduite de tous ces projets relève d'une gestion collective et pluridisciplinaire. Ainsi, le jardin de plantes médicinales voit s'impliquer le cours de biologie (reproduction des plantes), de chimie (les composés chimiques présents, l'étude du sol), de français, de langues modernes (une dictée avait été préparée et traduite en anglais, en allemand), l'histoire des plantes et la religion, les mathématiques pour l'emplacement des plantes...
Un événement plus fédérateur au sein de l'école est l'organisation annuelle de la journée environnement. Avec chaque année un thème différent (l'alimentation, la santé, la prévention de l'alcool...), elle implique des professeurs, des parents qui proposent des ateliers en lien avec le thème.
À tous ces projets s'ajoute celui, plus ambitieux, d' « Ecole 21 » depuis maintenant deux ans, un projet pilote transfrontalier entre la France et la Belgique soutenu par la Province pour promouvoir la santé et le développement durable auprès des jeunes, et dont l'ICL est le seul représentant en province de Luxembourg. Grâce à ce projet, des rencontres ont eu lieu avec des écoles françaises pour partager des idées, échanger des pratiques. Et un comité de pilotage se met en place, rassemblant le directeur, des professeurs, élèves, éducateurs, parents... Avec ce comité de pilotage, c'est un peu la relève qui est assurée. Pol Koenig le voit comme un groupe de travail permanent qui permettra de consolider tout ce qu'il a mis en place. Sa retraite programmée, il ne voudrait pas que tout ce travail soit anéanti.

Catégorie DEVELOPPEMENT DURABLE
Le p'tit Loucèt, jardin partagé (Saint-Léger)
Du savoir à la pratique
À l'initiative de ce jardin partagé alternatif et écologique : la bibliothèque de Saint-Léger. C'est cette association insolite bibliothèque/jardin qui en fait un projet original. Une manière inédite de penser l'éducation permanente pour « faire sortir le savoir des livres et l'utiliser concrètement », selon les dires des protagonistes.
Le projet, qui en est à sa première année de vie, est né d'un constat : Saint-Léger est une commune dont 43 % de la population active travaille au Grand-Duché de Luxembourg et a adopté un mode de vie urbain. L'objectif poursuivi par la bibliothèque était donc de leur donner les moyens de se réapproprier les gestes oubliés du jardinage de manière accompagnée et en phase avec leur emploi du temps.
L'idée était également de redonner vie à un jardin communal abandonné afin qu'il serve de lieu d'apprentissage et de jardin-témoin pour les habitants du village.
Concrètement, douze cours du soir de jardinage entre le 15 mars et le 15 juillet ont été proposés aux participants contre une somme modique de 20 euros grâce à une subvention « Générations rurales » qui permet également d'assurer la préparation du terrain, l'achat des fournitures, des graines. Au terme de ces cours répartis en quatre modules calqués sur le rythme des saisons, les 40 personnes qui se sont inscrites sont à même de créer et gérer leur potager de manière écologique.
Cet apprentissage est complété par la mise à disposition gratuite du jardin partagé afin de mettre en pratique les notions théoriques apprises et de suivre des ateliers spécifiques sur le terrain. Chaque jardinier signe une convention par laquelle il adhère à une philosophie de travail écologique : non utilisation des produits phytosanitaires, semences bio, plants bio à repiquer... Les techniques enseignées et mises en pratique reposent sur des solutions alternatives aux problèmes habituels rencontrés au jardin (rotation des cultures, associations des plantes, bio-dynamisme...).

Pour permettre aux participants de s'informer sans cesse, la bibliothèque s'est dotée de ressources documentaires de qualité recommandées par les intervenants et anime un blog offrant une sélection de livres, vidéos, témoignages, émissions de radio pour élargir le débat et la réflexion.
La gestion du jardin permet à des personnes de tous horizons de se rencontrer et d'échanger. La cohésion du groupe conduit à un partage perpétuel : légumes, graines, recettes, trucs et astuces, initiatives diverses pour améliorer le potager. Bien que la convention leur laisse le droit de garder leur récolte, les participants ont déjà émis l'idée d'un banquet commun à la fin de la première récolte.
L'originalité du projet tient aussi aux techniques d'apprentissage proposées : la culture en carrés, car elle est accessible à tous (personnes âgées, enfants, personnes à mobilité réduite) et en phase avec le rythme de vie des familles de la commune. Elle permet d'observer la nature, d'expérimenter des techniques alternatives et de prouver à tout un chacun qu'un potager chez soi peut être ludique. D'ailleurs, la plupart des participants ont mis en pratique chez eux les notions apprises en créant leur propre potager en carrés bio.
Ce projet est une telle réussite qu'il semble logique de le pérenniser et de le développer. « L'école de jardinage » sera reconduite les prochaines années pour multiplier le nombre d'apprentis jardiniers à même de créer des potagers bio chez eux. La bibliothèque prévoit de constituer un collectif pour la gestion du jardin, un meilleur aménagement de l'accès pour les personnes handicapées dans la perspective d'un travail plus régulier avec Les Iris - centre de jour pour handicapés à Châtillon, la mise à disposition gratuite de parcelles partagées (par exemple pour les résidents en appartements et pour le CPAS) dans la seconde partie du jardin actuellement en friche et semée d'engrais vert, des actions communes avec le verger didactique récemment créé à Saint-Léger. On ne peut que souhaiter longue vie au P'tit Loucèt !

Artistes

Hélène Bernardy
La soprano belge Hélène Bernardy a fait ses débuts à l’Opéra de Marseille, dans Die Walküre, Parsifal et Le Prince Igor.
Ensuite, elle devient membre permanent de l’Opéra de Chemnitz (Allemagne) où elle chante sa première Sieglinde (Die Walküre) sous la direction d’Oleg Caetani.
Ce qui lui vaudra un succès unanime auprès du public et de la presse ; Donna Anna (Don Giovanni), Mimi (La Bohème), Santuzza (Cavalleria rusticana), Senta (Der fliegende Holländer), Adriana Lecouvreur et Rachel dans la première mondiale de la version originale en allemand de Der Weg der Verheissung (Kurt Weill), sous la direction de John Mauceri, à Chemnitz et à New York, à la Brooklyn Academy of Music.
Au Festival d’Antibes, elle est Donna Anna ; puis à Bruxelles/ Tournai/ Arlon, elle est Mrs. Maurant (Street scene / Kurt Weill). Enfin, c’est à Dublin - sous la direction d’Alexander Anissimov - qu’on peut l’entendre chanter Sieglinde.
L’artiste est alors engagée pour deux ans à l’Opéra de Karlsruhe, sous la direction musicale de Kasushi Ono. Elle y interprétera Aïda, Elsa (Lohengrin), Rosalinde (Die Fledermaus), la Comtesse (Le Nozze di Figaro) ainsi que Sieglinde. A l’Opéra Royal de Wallonie à Liège, elle chante Senta (Der fliegende Holländer).
Suivent ensuite Sieglinde avec le National Youth Orchestra of Ireland à Birmingham et Limerick, Aïda à l’Opéra de Göteborg, Marie (Wozzeck) à Tel-Aviv, Tosca à Rouen et au Festival d’Immling et Senta à Rennes.
Pour le Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles, Hélène Bernardy incarne Emma (La Khovanchtchina), Genièvre (Le Roi Arthus), Senta (Der fliegende Holländer) et Ellen Orford (Peter Grimes). Cette dernière production est ensuite reprise à Bilbao. Elle participe aussi à une tournée au Japon avec la Monnaie, pour une série de concerts incluant les Trakl-Lieder de Boesmans, Shéhérazade de Ravel et Donna Anna (Don Giovanni), sous la baguette de Kazushi Ono.
Elle chante die Frau (Erwartung/ Schönberg) à l’opéra de Massy sous la direction d’Alain Altinoglu ; Elisabetta (Don Carlo) au Festival d’Immling ; Giorgetta (Il tabarro) à l’Opéra de Lyon et à Saint-Etienne, dans une mise en scène de David Poutney et Ariadne (Ariadne auf Naxos), sous la direction de Jean-Yves Ossonce au Grand Théâtre de Tours.

Elle interprète ensuite les « Nuits d´été » de Berlioz avec orchestre, les « Vier letzte Lieder » de Richard Strauss et aussi de mélodies du film en concert avec Joe Hisaishi.Elle est Fata Morgana (L´amour des trois oranges) à l´opéra de Dijon, Isolde (Tristan et Isolde) à Gdansk et enfin Senta (Der fliegende Holländer) au Festival de Gut Immling.
Depuis septembre 2008, elle est professeur de chant au Conservatoire royal de musique de Liège.
Sa discographie inclut la Seconde Symphonie de Mahler sous la direction d’Oleg Caetani.

The Eclectic Singers

The Eclectic Singers est un jeune et dynamique ensemble vocal crée en 2010 à l'initiative de Geoffrey Degives (directeur artistique) et Grégory Decerf (co-directeur artistique), amis de longue date. Riches de leur expérience vocale et chorale, ces deux chanteurs ont voulu cet ensemble à géométrie variable pour être libre d'aborder divers répertoires, allant de la Renaissance jusqu'à la musique de nos jours, aussi bien en touchant la musique dite sérieuse que la musique dite plus légère.
Quels que soient les répertoires chantés, les Eclectic Singers défendent un travail rigoureux dans l'équilibre des voix, le respect du style de chaque ?uvre et une expressivité juste et généreuse.
Depuis sa création, les Eclectic Singers se sont notamment produits à l'Imep (Institut supérieur de Musique et de Pédagogie de Namur), à Monthemé (France), à la cathédrale des saints Michel et Gudule (Bruxelles), lors du Colloque historique international 2011 d'Orval et lors d'un concert Coup de c?ur du Royal Juillet musical de Saint-Hubert 2011.
Godefroid du Public

Les Luxembourgeois ont leur mot à dire
Le vote
Dès ce jeudi 8 septembre, la population est invitée à voter pour le Godefroid du Public via www.lesgodefroid.be. Le nominé qui récoltera le plus de votes, quelque que soit sa catégorie, sera l’heureux élu.

Comment procéder ?
Pour voter, il faut se rendre sur www.lesgodefroid.be
1) Il est possible et souhaitable de faire connaissance avec chacun des nominés 2011.
2) Dans la partie Vote, il faut sélectionner le nominé au choix dans CHACUNE des six catégories. Un vote incomplet ne sera pas enregistré.
3) Une fois le vote complété et envoyé, un message de confirmation de bonne arrivée est transmis qu’il faut valider dans les 24 heures.
4) Les 500èmes votants du Godefroid du Public (500, 1000, 1500, etc.) seront accueillis gratuitement à l’hostellerie du Peiffeschof pour 2 menus « au choix ».
Les gagnants en seront informés par mail après le Gala.

Pour leur 20e édition, les Godefroid invitent les luxembourgeois à découvrir 18 initiatives de talent.
Chacun est invité à voter pour les candidats de son choix dès ce jeudi 08 septembre en soirée
jusqu’au jeudi 13 octobre 2011 à minuit. Le vote s’effectue via www.lesgodefroid.be.

Ouverture des votes dès ce 08 septembre pour élire le Godefroid du Public
Dès ce jeudi 08 septembre 2011 en soirée, le public est appelé à voter pour le Godefroid du Public via www.lesgodefroid.be. Le vote sera possible jusqu’au jeudi 13 octobre à minuit.
Comme les années précédentes, le lauréat du public sera proclamé distinctement des lauréats sélectionnés par les jurys des différents Godefroid. Il sera élu toutes catégories confondues. Pas question donc de se limiter à voter pour un nominé sur les 18. Pour être pris en compte, un vote doit donc avoir choisi six nominés (soit un par Godefroid).
Cette année, chaque cinq centième votant (500e, 1000e, 1500e , …) se verra offrir gracieusement deux « Menus au Choix » à l’Hostellerie du Peiffeschof à Arlon. Il en sera averti par mail avant la fin du mois d’octobre.

Les nominés des Godefroid 2011
Godefroid Sport 
L’équipe féminine de l’AC Dampicourt
Alison Georis et Jennifer Tasia
Laurent Mars
Godefroid Culture 
Guy Denis
Walter Lenders
Michaël Erpelding
Godefroid Economie 
Chapellerie Herman
Ice-Watch
Herbalgem
Godefroid Social 
La Maison d’Emeraude
La Clairière
Les Arsouilles
Godefroid Jeune 
Nelson Eppe
Kévin Herman
Pierre-Olivier Jonkeau
Godefroid Développement durable 
La ferme du Bijou
L’Institut Cardijn Lorraine
Le p'tit Loucèt, jardin partagé

Pour voter, il suffit de se rendre sur le site des Godefroid (www.lesgodefroid.be), de découvrir les 18 nominés 2011 et de choisir le nominé de son choix pour chacun des six Godefroid. A l’issue du vote, un message de confirmation est transmis qu’il faut valider dans les 24 heures.

Arlon accueille les Godefroid
Après Aubange en 2007, Vielsalm en 2008 et Durbuy en 2009, Neufchâteau a accueilli la 19e édition des Godefroid en 2010. Pour fêter les vingt ans des Godefroid, il est apparu tout naturel de revenir à Arlon, qui a été, pendant des années, le creuset de cette belle initiative.
« Oui, nous sommes heureux que cette cérémonie des « Godefroid », la vingtième, soit de retour à Arlon. Nous espérons qu’en ces moments plus difficiles à vivre, tant les nominés que les lauréats pourront montrer à d’autres la voie à suivre avec une même ardeur et une même volonté de réussir. Nous espérons que leur exemple fera émerger les talents de demain. Nous espérons qu’ils renforceront les liens qui unissent les Luxembourgeois à leur province, belle, riche, ambitieuse et définitivement tournée vers l’avenir » confie Raymond Biren, Bourgmestre d’Arlon. .
Nouvelle statue pour le 20e anniversaire
À l’occasion de ce 20ème anniversaire des Godefroid, il a été décidé d’actualiser son symbole : la statue remise à chaque lauréat. Cette mission a été confiée à Laurent Bouvy, ferronnier d’art et fils du créateur de la statue d’origine. La nouvelle statue sera donc dévoilée lors de la soirée du 15 octobre et mise en avant dans l’émission de TVLux dédiée aux Godefroid.

Ils ont choisi de soutenir les Godefroid
Les organisateurs des Godefroid ne peuvent qu’être fiers de la qualité des partenaires – Ethias, l’APAQ-w, la Ville d’Arlon et la Province de Luxembourg – et des sponsors qui ont choisi de soutenir la manifestation – la Communauté française et la Loterie Nationale, la Wallonie, la banque Dexia, ExxonMobil Chemical, ORES, Pall Center, Sogalux, TV Lux et l’UCM Luxembourg ainsi que de nombreux sponsors locaux. Si les Godefroid peuvent compter sur de très nombreuses énergies bénévoles enthousiasmantes, ils ont aussi besoin d’argent pour couvrir les frais inévitables qui accompagnent leur organisation mais aussi les prix et trophées remis aux lauréats.

  • Godefroid 2011
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