C’est en Belgique
C’est en Belgique
La cathédrale des Saints Michel et Gudule (Bruxelles) a retrouvé son « horloge » ou le méridien de Bruxelles
_Adolphe Quetelet, directeur du premier Observatoire de Bruxelles avait été chargé, par arrêté royal (22/02/1836) de donner aux principales localités du royaume les moyens de disposer d’une « heure locale » précise, en vue du bon fonctionnement des chemins de fer. La mission consistait à établir dans les villes d’Anvers, d’Ostende, de Bruges, Gand et Liège une « lunette méridienne » placée dans les cathédrales, hôtels de ville ou autres édifices favorables.
Quetelet traça, en juin 1836, le grand méridien de Bruxelles dans le pavement du transept de la cathédrale St Michel et Gudule (publication au moniteur belge supplément au N°41 du 10 février 1839)
Le remplacement du pavement en 1988 a malheureusement fait disparaître la lame en laiton de 3mm de largeur du Transept, celle-ci s’étendait sur une quarantaine de mètres. Elle était sertie dans le dallage et la rosace sise à la croisée du transept. Les traces des lignes horaires ont également disparu. L’oculus, petite ouverture permettant le passage du faisceau de lumière solaire, aménagé dans le meneau centrale, sis à 10,50 m du sol, avait pu être sauvé in extremis. La restauration du méridien a été confié, au ministre Walter Lavrauw, et effectuée par l’astronome André Koeckelenbergh et son équipe (2001).
Pour la petite histoire, sachez : il est à remarquer que l’axe de l’église n’est pas perpendiculaire à la ligne du méridien, ce qui aurait du être. Une observation plus poussée a permis de constater qu’en fait l’axe de l’église (St Michel et Gudule) correspond à «l’axe soleil levant » (6 h 00 du matin) le jour de la Saint Michel, c’est-à-dire le 29 septembre et non le 21 septembre, jour d’équinoxe ! Peut-on supposer que les bâtisseurs du moyen âge ont fait exprès de mettre l’église dans l’axe de la St Michel pour honorer et renforcer la dédicace de l’église ?
_Oculus
Fenêtre ronde, œil-de-bœuf – Ouverture circulaire pratiquée dans une porte, une cloison ou un mur.
_Transept
Galerie transversale d’une église, qui sépare le chœur de la grande nef, et qui forme les bras de la croix
Mise au point.
-Nous sommes convaincus que la forêt nous appartient et pourtant !
Nous n’allons pas aborder l’exploitation forestière, mais plutôt décrire les attitudes de trois acteurs qui se prétendent être les seuls bénéficiaires des avantages que nous offrent nos Ardennes. Très souvent il s’agit de comportements hypocrites laissant prétendre, à qui veut l’entendre, qu’ils sont les seuls et uniques à respecter nos forêts.
Le premier étant le cueilleur de champignons, qui ne voulant pas admettre qu’il ne soit le premier sur le site, fait en sorte d’arriver avant les premières lueurs du jour (non pas du lever du soleil) sur les lieux. Convaincus qu’il bénéficiera de la plus belle récolte ! Par son attitude matinale, il dérangera toute la forêt en empêchant le gibier de retrouver ses abris. Et encore ! Si il ne contentait de ne parcourir les grands espaces, comme les vieilles plantations, mais au contraire, il va explorer les jeunes sapinières (dites fourrés) et cela ligne par ligne. Vous pouvez imaginer que toute présence animale est mise en fuite, poussée en dehors de son habitat et stressée pour un bon moment. Sans compter, que le dit acteur, par sa position au sol, pourrait être pris pour un gibier ! Quand serait-il en cas d’accident ? Aussi sachez que le cervidé stressé provoque dans les sapinières des dégâts inimaginables, et régulièrement. On voit des plantations abîmées à 100 pour 100 %.
Le second est le promeneur, qu’on pourrait croire respectueux, Mais combien sont-ils à ne parcourir que les chemins balisés ? Ou bien, de s’empêcher de hurler. Ne vous êtes jamais assis en bordure d’un chemin forestier, profitant du calme que nous offrent nos bois, quand tout à coup, entendre ces profanes qui perturbent le silence profond de la forêt. Et très souvent ces énergumènes se trouvent à très grande distance ce qui laisse à penser que des centaines d’hectares ont été perturbés. En plus, ils laissent vagabonder leur chien, alors qu’il doit être tenu en laisse.
Le dernier, le chasseur, ose souvent faire des remarques aux autres intrus et en particulier à l’aurore ou au crépuscule, moments où il se trouve régulièrement en forêt. Les deux premiers trouveront anormales de telles réprimandes, cependant, il est a remarqué qu’ils n’ont rien à faire dans la forêt en début ou en fin de journée ! Laissons la faune s’épanouir et qu’elle puisse profiter des moments qui lui sont réservés. Beaucoup d’entre-vous, auront à redire !
Et le chasseur ? Certes, c’est vrai qu’il sera présent au lever et coucher du soleil, mais son expérience lui permet d’agir en limitant le dérangement et sera un observateur privilégié, en rapportant des renseignements sur le cheptel existant.
Enfin, sachez que la période de battue débute dès le 1er octobre, et le chasseur a l’obligation de signaler aux autorités compétentes les dates de ses battues et de baliser avec des panneaux (rouges et blancs) tous les chemins d’accès aux territoires chassés. D’un autre côté les deux autres doivent s’enquérir des dates de chasse (commune ou DNF), vérifier si ils ne se trouvent pas sur un chemin balisé et cela va de soi, si c’est le cas, de s’en retourner. Un tel comportement permettra à chacun de se respecter et de limiter les risques de querelles et d’accidents, si même le chasseur est toujours responsable de son tir.
En conclusion nous avons tous le droit de profiter des bienfaits de la nature à la seule condition que nous la respections
MGM