Je suis atteint d’une haptophobie incurable de plus en plus sévère... Quelques René de Houffalize
Je suis atteint d’une haptophobie incurable de plus en plus sévère.
C’est pourquoi j’ai été très touché par les vœux qui m’ont été adressés en MP sur facebook par une personne à l’occasion de la fête des René ce jeudi 19 octobre. Cher Jacques, je crois que tu te reconnaîtras.
Puisqu’on veut commercialiser la fête aux René, j’ai pensé à quelques René qui parmi d’autres ont compté dans mes jeunes années. Ça ne me coûtera rien de les congratuler ici.
René Moyse, qui commença sa vie professionnelle au séminaire de Bastogne et la poursuivit, sous le nom de Tshombé, époux de Renée Wathelet, entre chez Renée Grosjean, René Jacqmin et Renée Dubru, café restaurant, place du Crucifix,
René Wathelet, ex douanier « du côté de Quiévrain », son beau-père (de René Moyse) donc le père de Renée,
René Jacqmin dit Bibi, taxidermiste place du Crucifix après avoir eu la charge de l’éphémère abattoir communal, prestigieux bâtiment à l’architecture stalinienne du début des années 50,
René Collin, past president des 3x20, secrétaire communal entre Jean Bastin et Albert Lamborelle, dont donc la signature est apposée sur l’acte de mariage et le permis de conduire de nombreux Houffalois,
René Lamy, un des multiples épiciers de la ville, près du célèbre pont de la Libération, le seul dans mes souvenirs qui avait une double vitrine et vendait les meilleures friandises enfantines, noirs lacets à la jusèye (réglisse),
René Charles, dont le père fut le dernier « gârchampète », lui-même président de « la Fabrique » qui restaura le chemin de croix de Ste Catherine ; avec son épouse Nelly Simon il constituait le couple mémoire des événements de décembre 44 et janvier 45,
René Simon, préparateur de notre Horlicks de dix heures à l’école communale, boisson chaude au lait malté consommée partout dans le monde après la guerre "pour enfants, invalides, âgés et voyageurs" ; avec l’huile de foie de morue de chez Mativa, c’est le secret de la bonne santé de tous les Houffalois,
René Gatez, qui m’a tant appris le wallon, et qui me saluait toujours d’un grand « Ah ! Batème », les Houffalois savent pourquoi, et bien que je ne fisse pas partie de « la bande à Fernand Batème » qui jouait bal chez Lolo.
René Verheggen, ça s'écrit comme ça se prononce, le messager qui reliait Houffalize à Liège, et quand il jouait du trombonne à la Musique, ses yeux s'exorbitaient comme ceux de Luis Armstrong,
René Wilhelmy. Qui se souvient de lui ?
René Dislaire © Houffalize, le 20.10.2023
Présentation. Quelques René houffalois, prénom fréquent autrefois. Hisoire, tendesse, humour...