"Hommage à Pan.Peter Depelchin", au "Château de Thozée" (Mettet), jusqu'au 02 Juillet

écrit par YvesCalbert
le 29/05/2023

« Je commence une mythologie ainsi comprise : la Mythologie de Rops. Il faut être de son temps, avant tout, et y soumettre même les vieux dieux ! Ma 'Vénus' s’appelle Mariette Tutu et habite 16, Rue des Martyrs ! Voilà comme je comprends les divinités ! Et les religions ! Il faut se foutre de tout ça et faire ce qui vous plait », écrivit Félicien Rops.

Ce propos nous est raporté par la conservatrice, Véronique Carpiaux, qui écrit, dans le dossier de presse : "Le point de départ pour Rops, c’est toujours son modèle, ses contemporain.e.s qu’il croise sur les boulevards parisiens ou bruxellois. À partir de ces réalités, il transcende son art pour en faire des figures universelles et intemporelles. Que ce soit les dieux et déesses qu’il représente avec des pieds de bouc, des pénis démesurés ou des jeunes prostituées qui attendent le client, Rops y voit avant tout la modernité de son époque qu’il transcrit sur du papier, avec de l’encre et des crayons de couleurs."

Félicien Rops (1833-1898) ayant rendu, dans plusieurs de ses oeuvres, son "Hommage à Pan" - dieu de la Nature, dans la mythologie grecque, mais, également, lié à la fécondité et à la sexualité -, une importante exposition, en deux volets, lui est consacré, sous le titre "Hommage à Pan. Peter Depelchin" :

*** Au "Château de Thozée", à Thozée-Mettet, jusqu'au dimanche 02 juillet (les samedis et dimanches/13h-17h) :

À travers Pan, cette divinité très ancienne et mystérieuse, Peter Depelchin (°Oostende/1985) explore les questions d’hybridités et de métamorphoses, qui veillent en chacun de nous, parfois bien cachées dans les recoins voilés de nos êtres. Cet événement du"Château de Thozée" constitue le premier volet d’une double exposition dont l’autre partie se déroule, depuis le samedi 27 mai, à Namur, au "Musée provincial Félicien Rops", unissant, pour la première fois, en un seul concept, l'œuvre, la demeure et le musée du peintre namurois, à travers le regard d’un artiste contemporain.

Etant reconnu comme opérateur d'appui du "Musée provincial Félicien Rops", par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le "Château de Thozée" célèbre cet événement, tous les samedis et dimanches, jusqu'au dimanche 02 juillet, avec la présence d'oeuvres de l'artiste néerlandophone contemporain Peter Depelchin, qui décline son  "Hommage à Pan", avec ses animaux fantastiques, déesses et dieux de la mythologie, sans oublier son érotisme païen, qui aurait grandement plu à Félicien Rops.

Ayant vécu une résidence d'artiste, au Château de Thozée (dont le début de l'édification remonte à 1708), Peter Depelchin y a créé des oeuvres in situ, spécialement conçues pour différentes pièces de ce lieu, où vécurent, de 1852 à 1874, Félicien Rops et Charlotte Polet de Faveaux (1835-1929/petite-fille d'un ancien bourgmestre de Mettet, anobli par Napoléon III {Charles Louis Napoléon Bonaparte/1808-1873}), que l'artiste épousa le 28 juin 1857, Charles Baudelaire (1821-1867) et Charles de Coster (1827-1879) y ayant été invités.

Elisabeth Rops, la petite-fille de Félicien Rops, décéda au "Château de Thozée", en juin 1996. Deux ans auparavant , elle avait suscité la création du "Fonds Félicien Rops", dans le but de préserver les précieuses archives familiales et de sauver le "Château de Thozée" du délabrement et de l’oubli.

Ce "Fonds Félicien Rops" fait revivre ce lieu de mémoire, aujourd’hui classé comme monument historique, par la Région wallonne. Ce Fonds permet de le restaurer, grâce au soutien du département du Patrimoine du SPW (Service Public de Wallonie), de l’Agence wallonne du Patrimoine et de la Fondation Roi Baudouin.

Grâce à l’appui de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le "Château de Thozée" poursuit deux missions. Reconnu par le "Service des Arts plastiques" et le "Service général des Lettres et du Livre", il reçoit un subside pour organiser des résidences d'artistes, d'auteur.rice.s, des expositions et des stages. Désormais, il remplit de nouvelles missions, dont le dépouillement des archives des familles de Faveaux, Polet et Rops, qui ont habité ce Château, la mise en valeur d’aspects plus méconnus de Rops, comme son intérêt pour la nature, l’étude de la botanique, l’inscription du Château dans des circuits de visites culturelles et touristiques, dont l’aménagement futur d’un espace muséal, ainsi que la création de projets culturels et artistiques, en lien avec le "Musée provincial Félicien Rops". L’exposition consacrée à l'artiste néerlandophone Peter Depelchin est la première concrétisation de cette collaboration.

L’exposition consacrée à l'artiste Peter Depelchin est la première concrétisation de cette collaboration. Pour l'anecdote, il nous révéla que, durant son séjour au Château de Thozée, il fut parfois réveillé par l'un ou l'autre rats , ce qui ne l'effraya nullement, vu son goût pour les films d'horreur. Par contre, il nous dit : "Un jour, monté sur une échelle, afin de réaliser, in situ, l'une de mes oeuvres, je fus impressionné, ayant pensé appercevoir ... Charles Baudelaire (qui séjourna au Château, à l'invitation de son ami Félicien Rops/ndlr)."

Mais qui est Pan. Il est d’abord le dieu champêtre, protecteur des troupeaux de moutons et de chèvres, mais
aussi le gardien des ruches. Harceleur de nymphes, il est l’un des participants enthousiastes des danses et des rites bachiques. D’origine obscure et mouvante, Pan est parfois désigné comme étant le fils de Zeus ou celui d’Hermès ; d’autres le déclarent fils de la nymphe Dryopé ou bien de Pénélope, la femme d’Ulysse, ou encore de la chèvre Amalthée.

Il naît parfois avec une tête de bouc, souvent avec des cornes et des pattes de chèvre, parfois avec une queue de cheval. Inventeur de la fameuse flûte, faites de roseaux coupés, Pan est aussi remarquable pour avoir été le seul dieu déclaré mort, le marin Thamos, passant par l’île de Paxos, sur la route vers l’Italie. ayant entendu une voix grave annonçant le trépas de cette divinité.

En y réfléchissant, Pan est-il réellement mort ? N’est-il pas, en réalité, le dieu le plus présent dans notre quotidien moderne ?

Peter Depelchin prétend que le dieu Pan est un dieu qui nous touche tous. Joignant les penchants les plus bas et les plus lubriques aux aspirations les plus nobles et sacrées, Pan représente, également, ceux qui vivent cachés, en marge de la société, leur donnant un visage sans jugement de leurs actions. Seuls Dionysos (dieu du vin et du théâtre) ou Hécate (déesse de la lune et de la magie) pouvaient se vanter de telles prérogatives. Pan, dieu composite et hybride, offre ainsi un miroir à chacun.e de nous.

À travers le parcours des salles du "Château de Thozée", cet artiste néerlandophone, s'exprimant parfaitement en français, nous convie à un voyage à travers l’Antiquité grecque, l’art baroque, le symbolisme, le modernisme et la modernité. Les œuvres réalisées à cette occasion contiennent des fragments de mémoires, des traces d’images, de
compositions et de thèmes empruntées à cette longue histoire de l’art et réélaborées au prisme du regard amusé, ironique et passionné de l’artiste contemporain.

Pan est là pour encourager le retour à la nature, mais aussi parce que nous avons besoin d’une conscience profonde, sourde, qui nous rappelle la démesure propre à la nature humaine. En reconnaissant nos propres bas-fonds, on peut aussi les sublimer.

L'œuvre de Félicien Rops, nous présente, souvant, les bas-fonds de la société, pourvue de nombreuses représentations de satyres, ainsi que de références à l’Antiquité et à l’Histoire de l’Art. Comme Peter Depelchin, il a créé des scènes, des confrontations de personnages, à travers des significations personnelles, se créant, ainsi, sa propre cosmogonie. Entre ces deux artiste des XIXè et XXIè siècles, le format, la technique et l'exécution diffèrent, mais c’est tout autant un monde allégorique et théâtral.

Ainsi, en ce qui concerne Peter Depelchin, dans le "Salon rouge", une vidéo de l'artiste nous montre deux danseuses professionnelles, Lies Anseeuw et Léa Dubois réinterprêtant, pour "Danse de Pan", les mouvements exécutés par les satyres sur les vases grecs.

Dans ces installations artistiques du "Château de Thozée", Peter Depelchin a choisi de fonder son approche sur la collaboration artistique et la participation de volontaires, amis, membres de sa famille, camarades artistes (photographe, danseuses, plasticiens & musiciens) – nourrissant, ainsi, l’exposition de multiples visages, de nombreux masques, une myriade de facettes.

Avec eux comme figurants, nous découvrons, dans le "Salon Vert", deux vidéos qu'il a réalisées, s'inspirant de huit toiles du peintre anversois Jacob Jordeans (1593- 1678) et des techniques cinématographiques propres à Frederico Fellini (1920-1993), Jean-Luc Godard (1930-2022), Peter Greenaway (°Newport/1942) et Paolo Pasolini (1922-1975).

Se plaçant dans la grande tradition du "tableau vivant", Peter Depelchin utilisa la technique du ralenti, avec arrêt sur l'image, les figurant.e.s contemporain.e.s se transformant, sous l’œil de la caméra, en personnages baroques, l'espace choisi accentuant cet aspect historique.

A souligner qu'il invita trois ami.e.s. artistes à participer à la création de nouvelles œuvres : Pierre Liebaert, photographe (°Mons/1990), Nel-14512, sculpteuse symbolique-surréaliste-neo pop (°Etterbeek/1986) et Peter Paelinck (°1966), musicien (°1966), qui accompagnèrent notre artiste ostendais, devenu bruxellois,dans cet hommage anachronique et artistique, ajoutant leurs impressions et interprétations de la présence de Pan.

L'amitié étant très importante à ses yeux, ce samedi 27 mai, il invita, aussi, quatre conteurs et une conteuse néerlandophones à lire, dans leur langue, des textes dans les salles du "Musée provicial Félicien Rops", avant qu'ils ne se joignent à un groupe de visiteurs de nos trois Régions, pour passer près de deux heures dans les différentes salles et dans le jardin ensoleillé du "Château de Thozée".

Notons encore que Peter Depelchin organisa trois sessions de création artistique, la première ayant été organisée lors d’un weekend, au sein de ce même Château, en septembre 2022, les deux autres ayant eu lieu à la "WAK" ("Westhoek Academie Koksijde"), où il enseigne le dessin.

Durant ces séances, les participants ont créé des masques en plâtre, sur une modèle qu’ils ont sculpté en argile. De manière heureuse et inattendue, les plâtres ont été perdus, pendant le processus, ne laissant que leur matrice
d’argile, déformée par le retrait des couches de plâtre.

C’est cette torsion, cette déformation, qui a tant plu à Peter Depelchin, qui fit cuire ces grimaces d’argile, avant de les peindre et de les glaçurer, les assemblant, ensuite, en une composition, évoquant une petite gravure de l'artiste vénitien Giandomenico Tiepolo (1727– 1804), qu'il acquit pour sa collection d’inspiration, lui qui, natif d'Oostende ne peut nier qu'en visitant, à plusieurs reprises, la maison-musée de James Ensor (1860-1949), son intérêt pour les masques ne pu qu'augmenter au fil du temps.

Dans le "Grand Salon", l’ensemble final des 18 sculptures de masques suggère le cortège de Pan, mais, également, les bacchanales, en l'honneur de Dionysos. L’assemblage évoque, également, une danse qui sert de fil rouge à l’exposition du Château. Grâce aux participants, Peter Depelchin a pu créer une variation de formes et d’expressions surprenantes, qu’il n’aurait pu inventer seul.

Par ailleurs, faisant face à ses masques sculptés, Peter Depelchin s’est imaginé quels pouvaient être les multiples visages du dieu hybride, à travers 101 dessins réalisés d’après ceux-ci. Selon cet artiste, c’est à l’interface, entre les lignes, entre le passage d’une esquisse à l’autre, que se cache le vrai visage de Pan.

Dans un couloir, les photographies de Pierre Liebaert, qui accompagnent cette installation totale, demeurent la seule trace des masques en plâtre, chaque participant de la première session de création artistique ayant posé avec son masque dans l’obscurité mystérieuse et l’atmosphère feutrée du Château.

Pendant ces longues séances de poses, Pierre Liebaert a erré dans les lieux, appareil à la main, s’imprégnant de toutes les sensations et atmosphères de la vieille bâtisse. Il a percé les motifs, les gestes et les personnalités des partipants, dans deux séries photographiques. Toutes deux évoquent le temps passé au Château, comme un instant figé hors du réel, une juxtaposition du temps, de l’espace et de la lumière primaire de l’automne naissant.

Dans son travail spectaculaire et poétique, Nel 14512 examine l’hybridité dans l’humain, la faune et la flore.
Contaminée par le « microbe » du Faune, qui, depuis longtemps, hante l’œuvre de Peter Depelchin, elle a sculpté, avec son talent et son humour habituel, un petit Pan. Immédiatement séduit, l'artiste flamand lui a proposé d’en réaliser plusieurs tirages. Dans l’exposition, à Thozée, la sculpture de Nel 14512 sert de fil rouge entre les différents espaces.

Les sons de sa flûte et le battement de ses sabots dansants sont le fruit du travail musical de Peter Paelinck, un vieil ami de Peter Depelchin, également invité à proposer une création originale. Celle-ci s’inspire d’un univers de sons primitifs et rupestres, habité par les esprits de la terre et les forces chthoniennes. Peter Paelinck, mieux connu sous le pseudonyme de "P7N", est un maître multi-instrumentaliste, dont les paysages musicaux évoquent la nature, ses plus profondes merveilles et ses terribles menaces. Ainsi ce compositeur a créé, pour Thozée, une fresque musicale , qui permet de faire de cette exposition une œuvre-totale, un espace-monde.

Ouverture : jusqu'au dimanche 02 juillet, tous les samedis et dimanches de 13h à 17h. Prix d'entrée : 5€ (2€50, pour les étudiants et les séniors / 0€, pour les "Art. 27" & les moins de 12 ans. Visites guidées (à 14h30 & 16h) : les samedis 3 & 17 juin, ainsi que les dimanches 4 & 18 juin. Visites commentées (en néerlandais et en français) : tous les 1er et 3è week-ends du mois, à 14h30. Parcours contés (par Amandine Orban) : le dimanche 11 juin, à 14h30 & à 15h30. Contacts : 071/72.72.62 & info@fondsrops.org. Site web : https://www.chateaudethozee.be/.

"Thozée, mon Paraclet, mon Port-Royal des Champs ...", écrivit, en 1883, Félicien Rops à Joséphin Prélandan (www.ropslettres.be).

"Au printemps, je t'enverrai de belles plantes pour notre vieux Thozée. Je veux te donner le goût des fleurs cela m'a beaucoup consolé en mes solitudes ...", écrivit-il, vers 1890, à son fils, Paul (www.ropslettres.be).   

 *** Au "Château de Thozée", à Thozée-Mettet, jusqu'au dimanche 02 juillet (les samedis et dimanches/13h-17h) :

Si le "Château de Thozée" - où nous pouvons profiter d'un calme absolu, en pleine campagne -, mérite assurément le détour, c'est dans le Vieux Namur, au sein du "Musée provincial Félicien Rops", que le second volet de cette exposition - "Hommage à Pan. Peter Depelchin" - nous est présenté par la Province de Namur.

Ingrid Van Hecke, historienne de l’art et directrice de la "Husk Gallery", à Uccle, galeriste de Peter Depelchin, écrit : "Étymologiquement, Pan est souvent associé à la « pan-ique », non seulement pour la peur que suscite l’impétueuse déité au corps hybride, mais aussi parce que Pan fait naître le chaos plutôt que l’ordre et la structure : il est la personnification des forces de la nature. Il ne manque pas d’hubris, l’orgueil démesuré. Avec son tempérament fougueux, Pan franchit allègrement les limites imposées par la culture et provoque le chaos. À la fois menace pour la civilisation et symbole de fertilité et du lien avec la nature, son rôle est ambigu."

"(Pan) est souvent représenté en satyre – figure mythologique grecque affublée de pattes et de cornes de bouc – têtu et provocant, jouisseur et énergique, lascif et héroïque. Pan, figure hybride entre homme et animal, laisse libre cours à ses désirs sensuels. Membre du thiase de Dionysos, il est aussi associé aux bacchanales (orgies/ndlr)."

"Comme Félicien Rops, dans son oeuvre homonyme (exposée à l'étage/ndlr), 'Hommage à Pan' (1885), où une femme enlace une statue de Pan, Peter Depelchin honore, à son tour, l’antique dieu de la nature. Dans l’oeuvre allégorique de Depelchin, Pan se métamorphose. Puisant aux sources de la mythologie, de la littérature, de l’histoire de l’art, du cinéma et de l’astrophysique, Peter Depelchin le représente sous différents aspects, dans des contextes disparates."

"Vous auriez certainement été été lié d'amitié avec cet artiste namurois", avons-nous dit à Peter Depelchin, qui nous confia, en souriant : "Assurément, ... mais je n'aurais pas pu le suivre, au niveau des verres qu'il aimait consommer, au risque de perdre de la finesse, de la précision dans mon travail, que je fignole avec l'aide d'une loupe."

De fait, ce qui nous marque, en visitant cette exposition, au "Musée provincial Félicien Rops", c'est toute la finesse et la précision qui caractérisent les oeuvres de cet artiste pluridisciplinaire, à l’univers riche et étrange

L'audio-guide s'impose, si nous souhaitons écouter Peter Depelchin nous parler de son travail. Une excellente initiative de la conservatrice, Véronique Carpiaux, que de permetre ainsi à un artiste de s'exprimer, alors que nous découvrons ses oeuvres.

Fin juin, nous consacrerons un deuxième article à ce second volet d' "Hommage à Pan. Peter Depelchin".

Ouverture : jusqu'au dimanche 17 septembre, de mardi à dimanche, de 10h à 18h. Prix d'entrée (incluant la collection permanente) : 5€ (2,50€, en prix réduit /1,50€, par étudiant, en groupes scolaires) / 0€, pour les moins de 12 ans, les étudiants des écoles de la "Fédération Wallonie-Bruxelles", les "Art. 27" & pour tous, les premiers dimanches du mois). Prix pour une visite guidée (une heure, pour 25 personnes, au maximum) : 40€ (en complément du prix d'entrée indiivduel). Catalogue (Ed. "Stichting Kunst Boek"/broché/80 p.) : €. Contacts : 081/77.67.55 & info@museerops.be. Site web : https://www.museerops.be/.

Exposition prévue dans la cour de ce Musée, dédié à un peintre namurois, du mardi 04 juillet jusqu'au dimanche 29 octobre : "Hommage à Pierre Dandoy, Photographe namurois".

Yves Calbert.

 

  • "Hommage à Pan IV" © Peter Depelchin/2020 © Collection Jansen
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