En Février, en Virtuel, Présence de la Corée du Sud et des Balkans, à "Anima"
Du vendredi 12 au dimanche 21 février, « Anima, Festival international du Film d’Animation », habituellement présent au « Centre Culturel Flagey », à Ixelles, sera à notre disposition, dans nos foyers, étant programmé en virtuel, crise sanitaire oblige.
Outre la riche programmation déjà présentée dans un précédent article, notons qu’à l’occasion de sa 40è édition, « Anima » nous proposera deux Focus, l’un consacré à la Corée du Sud et l’autre aux Balkans.
Focus Corée du Sud :
A l’occasion du 120è anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée du Sud et la Belgique, « Anima » met en l’honneur cet accueillant pays asiatique, à la riche cinématographie, toujours bien représentée, également, au « BIFFF » (« Brussels International Fantastic Film Festival »), où deux cinéastes coréens furent primés, en 2018, avec l’octroi du « Prix Thriller », à « Memoir of a Murderer » (Shin-yeon Won/2017/118′), et d’une « Mention spéciale », à « A special Lady » (An-kyu Lee/2017/91′). Rendez-vous du mardi 06 au dimanche 18 avril, au « Passage 44 », pour découvrir quelques nouvelles « perles » du cinéma fantastique coréen…
… Une cinémathèque coréenne que nous pourrons, également apprécier, en octobre, à l’occasion du 9è « Korean Film Festival », qui se nommera, désormais : « Festival du Film coréen en Belgique ».
Et pour les mordus de la photographie, notons que dans ses locaux, près du Sablon, le « Centre Culturel Coréen » prolonge jusqu’au vendredi 19 mars, sa fort belle 4è exposition internationale, intitulée « Anthropocène », 5 photographes nous présentant des scènes relatives à la destruction de l’environnement mondial et au changement d’écosystème, causé par le changement climatique, cette exposition étant, également, reprise dans le cadre du 5è « Photo Brussels Festival ».
Revenons à « Anima », qui présentera, en collaboration avec le « Centre Culturel Coréen », à Bruxelles, 10 courts-métrages et 3 longs, le « Prix de la Révélation créative » étant subventionné par ce même très actif « Centre Culturel ».
Prenons donc rendez-vous avec ce brillant cinéma d’animation coréen, qui nous dévoilera sa forte identité, n’hésitant pas à critiquer les travers de sa société, grâce à un réalisme aussi saisissant qu’interpellant.
Les trois longs-métrages sud-coréens :
*** « Beauty Water » (Kyung-hun Cho/2020/85′)
Synopsis : « Yaeji, une jeune femme obèse, découvre par hasard un produit de beauté pas comme les autres. Il suffit de l’appliquer sur la peau pour remodeler son corps et son visage selon ses désirs. Yaeji va ainsi pouvoir exaucer son vœu le plus cher : devenir la plus belle des femmes. Mais la beauté a un prix qu’elle va payer cher… »
*** « Motel Rose » (Eun-a Yeo/2018/77′)
Synopsis : « Derrière l’éclat et le glamour d’une ville se cache un quartier rouge, et le ‘‘Motel Rose’. Mina, une collégienne, y travaille comme femme de ménage. Elle y rencontre Hannah, une fille qui ressemble à la super star Rose. Adolescente fugueuse, Hannah travaille au motel comme travailleuse du sexe sous le surnom de Rose, mais son rêve est de devenir une vraie super star, tout comme Rose. Mina, une introvertie solitaire, commence à changer à mesure qu’elle se rapproche d’Hannah au motel… »
*** « The Shaman Sorceress » (« La Sorcière Chamane »/An Jae-Huun/2021/85’/film lauréat d’une « Mention du Jury Contrechamp », du « Festival international du Film d'Animation d'Annecy ».
Synopsis : « Une fille muette et son père ont laissé chez moi un tableau intitulé ‘La Sorcière Chamane’. Cette représentation vaut mille mots. Une chamane dénommée Mohwa, qui vit avec sa fille muette Nang-yi et son mari, a pratiqué le chamanisme durant toute son existence. Un jour, son fils Wook-yi revient à la maison après plusieurs années d’absence, et après s’être converti au christianisme. Cela provoque un conflit et mène sa famille à la tragédie… »
Les dix courts-métrages coréens (présentés en une séance) :
*** « Korean Colors » (programme de dix courts-métrages) :
* « Ghosts » (Park Jee-Youn/2020/09’/à partir de 16 ans)
* « Home Erec Tattoos » (Kim Tae-Woo/2020/08’/à partir de 10 ans)
* « Into the Ear, Everybody » (Lee Hye-Sung/2020/06’/à partir de 10 ans)
* « Khum » (Kim Kang-Min/2020/08’/à partir de 12 ans/film lauréat, en 2020 du« Grand-Prix » et du « Prix des meilleurs Musique et Sons », à l’« Indie-AniFest », en Corée du Sud, ainsi que du« Prix du meilleur Film indépendant », au« Festival Stop Motion Montréal », au Canada.
* « Love at the Crossroads » (Hee-Seung Choi/2019/05’/tout public/film lauréat, en 2019, d’une« Mention spéciale », à l’ « Animafest Zagreb »)
* « Mascot » (Leeha Kim/2019/06’/à partir de 16 ans)
* « Movements » (Dahee Jeong/2019/10’/à partir de 16 ans)
* « Savia at Nine » (Jang Nari/2020/06’/à partir de 12 ans)
* « Sura » (Jong Hae-Ji/2020/05’/à partir de 12 ans)
* « The Death Vendor » (Jeon Jinkyu/2019/05’/tout public)
Focus Balkans :
Plutôt qu’un pays, c’est une zone géographique qui est honorée d’un second « Focus », celle des Balkans, qui bénéfice d’une séance de 8 courts-métrages, 4 nous venant de Croatie, 3 de Bulgarie et 1 de Serbie.
4 courts croates :
* « All thoses Sensations in my Belly » (Marco Djeska/Cro.-Por./2020/13’/à partir de 16 ans)
* « Arka » (Natko Stipanicev/Cro./2020/14’/à partir de 16 ans)
* « Cockpera » (Kata Gugic/Cro./2020/04’/à partir de 16ans)
* « The Adventure of Gloria Scott-Murder in the Chatredral » (Matija Pisacic & Tvrtko Raspolic/Cro.-Ser./ 15’/à partir de 16 ans)
3 courts bulgares :
* « Let’s meet Yesterday » (Iva Tokmakchieva/Bul./2019/06’/à partir de 10 ans)
* « Love in Time of Tourism » (Vessela Dantcheva/Bul./2020/05’/à partir de 12 ans)
* « Tasks o the Day » (Petya Zlateva/Bul./2019/05’/à partir de 12 ans)
1 court serbe :
* « Prelazak » (Igor Coric/Ser./2019/07′)
Pour en revenir à la programmation générale, nous pouvons la trouver sur le site web : http://www.online.animalfestival.be.
Pour habiller cette programmation, trois écoles supérieures belges de Cinéma d’Animation (la « Haute École Albert Jacquard », de Namur ; l’« ENSAV-La Cambre » {« École Nationale Supérieure des Arts Visuels }, de Bruxelles ; et le « RITCS » {« Royal Institute of Theatre, Cinema & Sound »}, l’Ecole des Arts du « Collège Universitaire Erasmus », de Bruxelles) ont proposé à leurs étudiants de réaliser des « capsules », sur des thèmes libres ou imposés. Au total, 27 séquences, dont le résultat en vaut le détour, à retrouver sur la plateforme d’ « Anima Online ».
Prix à l’unité : 5€, pour chaque séance (un long-métrage ou une série de courts-métrages) / 3€, pour chaque court-métrage à partir de 10′ / 1€, pour chaque court-métrage de moins de 10′. Prix du « Pass all in » (tous les films et « Futuranima ») : 30€ (accès 24h/24, du vendredi 12 février, à 17h, jusqu’au dimanche 21 février, à 23h59, exclusivement en Belgique, sur maximum 2 appareils). Prix du « Pass Films » : 18€ (15€, jusqu’au jeudi 11 février inclus/code prévente : ANIMA2021/même possibilités que ci-dessus, mais pas d’accès à « Futuranima »). Prix du « Pas Futuranima » : 15€ (accessibilité dans le monde entier/vidéos sur la plateforme et invitations personnelles aux « lives », sur « Zoom »). « Pass séciaux » : dipsonibles pour les programmes « Kids », « Nuit animée », « Focus Corée du Sud » et « Best of Shorts ». Infos : online@animafestival.info. Site web : http://www.animaestival.be.
Yves Calbert.