"Bruxelles fait son Cinéma", à Forest et à Koekelberg
Du jeudi 9 au samedi 18 juillet, « Bruxelles fait son Cinéma » fêtera sa 20è édition, le Cinéma ayant fait son grand retour, tant attendu, en date du mercredi 1er juillet.
Organisé par« Libération Films » et la « Cocof », avec la collaboration des Bourgmestres et Echevins des Villes concernées, ainsi que du « Festival du Cinéma méditerranéen de Bruxelles » (« Cinemamed »), cette année, en raison de la crise sanitaire, cet événement estival a dû se réinventer afin de pouvoir être présent, malgré tout, dans différentes communes bruxelloises.
Ainsi, exceptionnellement, au lieu de 15 communes visitées, 9 sont programmées, en 2020, les séances étant toujours gratuites. Néanmoins, suite à la crise, ces projections ne seront accessibles que sur réservations, le nombre de places étant limité, afin de respecter l’indispensable distanciation physique, le masque étant obligatoire.
Dans des lieux, parfois méconnus, « Bruxelles fait son Cinéma » ira à notre rencontre, paraphrasant Paul Feval (1816-1887), dans son roman « Le Bossu » (1857) : « Si tu ne viens pas au Cinéma, le Cinéma ira à toi »…
Conséquence de la restriction de places, à quelques jours de l’événement, il ne reste plus des places disponibles que pour deux séances, à 22h, à savoir :
*** le samedi 11, pour « La Lutte des classes » (Michel Leclerc/Fra./2019/103’/V.O. fr./avec Leïla Bekhti & Edouard Baer)
Synopsis : « Sofia et Paul emménagent dans une petite maison de banlieue. Elle, brillante avocate d’origine magrébine, a grandi dans une cité proche. Lui, batteur punk-rock et anar dans l’âme, cultive un manque d’ambition qui force le respect ! Comme tous les parents, ils veulent le meilleur pour leur fils Corentin, élève à ‘Jean Jaurès’, l’école primaire du quartier… »
Critiques de la presse :
– pour « Sud-Ouest », par Sophie Avon : « Sur ce thème plus que délicat, Michel Leclerc brode une comédie réjouissante, se moquant gentiment de la gauche bien pensante mais aussi des communautarismes et des préjugés en général… »
– pour « Les Cahiers du Ciéma », par Florence Maillard : « Cette lutte des classes, dédoublée dans le titre, est diluée dans une potion sympathique. Celle-ci mène à une fable œcuménique qui n’est pas sans ambiguïté, préférant l’utopie à l’aveu d’impuissance, mais laissant voir l’artifice de cette résolution, au moment d’élargir le tableau… »
– pour « Culture Box-France Télévisions », par Jacky Bornet : « Cette question de l’école publique face au privé, Michel Leclerc la pose avec un humour qui fait mouche. Il y réussit grâce à un Edouard Baer lunaire et une Leïla Bekhti tempérante… »
– pour « L’Humanité », par Marie-José Sirach : « Une comédie alerte, qui aborde un sujet d’actualité brûlante sans tabou ni complexe et révèle un Édouard Baer particulièrement émouvant, tiraillé par tous les bouts, qui donne à son personnage de père un brin looser une étoffe particulière… »
– pour « Télé Loisirs », par Gwénola Trouillard : « Michel Leclerc signe une hilarante comédie sociale, qui questionne avec finesse la mixité scolaire en banlieue… »
Lieu : Forest : Jardins de l’Abbaye, Place Saint-Denis, 09
Réservations obligatoires : evenements@forest.brussels
*** le mardi 14, pour « Le Chant du Loup » (Antonin Baudry/Fra./2019/116’/V.O. fr/avec François Civil & Omar Sy/film lauréat, en 2020, du« César du meilleur Son », pour N. Cantin, T. Desjonqueres, O. Gonnard, R. Mouterde & R. Thom).
Synopsis : « Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique… »
Critiques de la presse :
– pour « a.Voir-a.Lire.com », par Virgile Dumez : « Doté d’un suspense haletant, Le chant du loup s’avère être une excellente surprise, redorant le blason trop souvent écorné d’un certain cinéma de genre français… »
– pour « Ecran Large », par Geoffrey Crété : « Sous l’océan, personne ne vous entend trembler. Premier film, premier choc pour Antonin Baudry, qui orchestre un thriller sous très haute tension, superbement mis en scène, et mené d’une main de fer… »
– pour « La Voix du Nord », par Christophe Caron : « Un thriller sous-marin suffocant et ambitieux dont le scénario nous emmène dans des confins dramaturgiques assez inattendus… »
– pour « Le Parisien », par Michel Valentin : « Le premier film d’Antonin Baudry en tant que réalisateur détonne dans le paysage cinématographique français… »
– pour « Les Fiches du Cinéma », par Simon Hoarau : « S’offrant un casting de choix, le premier long métrage d’Antonin Baudry se révèle d’une redoutable efficacité… »
Lieu : Koekelberg : Parc Vicoria, Rue de Ganshoren-Rue Léon Autrique
Réservations obligatoires : inscription@arcipel19.be ou 02/469.26.75
Malheureusement, dès ce lundi 29 juin, il n’y a plus la moindre place disponible pour les séances prévues à Anderlecht, Berchem-Sainte-Agathe, Ganshoren, Jette, Molenbeek-Saint-Jean, Schaerbeek, Ucccle & Woluwe-Saint-Lambert.
Alors n’hésitons pas de réserver pour l’une des deux séances encore disponibles, pour un agréable moment de convivialité, à la sauce méditerranéenne, sous les étoiles, des instants de bonheur si utiles, après une trop longue période de confinement…
Néanmoins, par sécurité pour nous tous, du gel désinfectant sera mis à notre disposition, à l’entrée de ces deux sites de projections.
Notons, cependant, qu’il n’y aura, malheureusement, ni bar, ni toilettes.
Le Cinéma est de retour, profitons en !
Yves Calbert.