40è "Anima, Festival international du Film d'Animation", en virtuel, du 12 au 21 Fevrier
Prenons connaissance de ce communiqué de l’organisation d’ « Anima », le « Festival international du Film d’Animation de Bruxelles », qui, cette année, aurait dû fêter son 40è anniversaire, dans son habituelle convivialité, propre au « Centre culturel Flagey », à Ixelles :
« Alors que les différents ‘Comités de Concertations’ ne donnaient aucun espoir d’assouplissement, le ‘Festival Anima’ a donc dû prendre la décision de définitivement renoncer à une édition en salles d’ ‘Anima 2021’, pour concentrer tous ses efforts sur une réussite ‘on line’. »
Pas de Gala d’Ouverture donc, mais, à défaut, en ligne, nous pourrons retrouver l’habituelle présentatrice-comédienne multilingue, Stéphanie Coerten, qui - ancienne maîtresse de Cérémonie du « Concours Reine Elisabeth » - donnera le coup d’envoi de la plateforme d’ « Anima », le vendredi 12 février, à 17h, qui nous présentera les deux nouvelles directrices, Dominique Seutin et Karin Vandenrydt.
A nous de nous rendre sur la page « Facebook » du Festival : @festivalanima, afin de pouvoir vivre cet événement en direct.
De même pour la Clôture, rendez-vous sur cette même page « Facebook », le vendredi 19 février, à 20h, afin de connaître les nombreux films lauréats.
Pour ce qui est des films que nous souhaitons voir, notons que si la billeterie est déjà ouverte, les contenus, quant à eux, ne seront accessibles qu’à partir du vendredi 12 février, à 17h, jusqu’au dimanche 21 février, à minuit.
Afin de souffler ses 40 bougies, « Anima » proposera, notamment, un programme rétrospectif de 10 courts-métrages, réalisés entre 1986 et 2010, un voyage dans le temps, qui plaira autant aux initiés qu’aux novices du Cinéma d’animation :
* « Adam » (Peter Lord/U.K./1992/06′)
* « Bob’s Birthday » (Alison Snowden & David Fine/Can.-U.K./1993/12′)
* « Fast Film » (Virgil Widrich/Aut.-Lux./2003/14’)
* « Father and Daughter » (Michael Dudok de Wit/P.B./2000/09’)
* « Girls Night Out » (Joanna Quinn/U.K./1986/06′)
* « Histoire tragique avec Fin heureuse » (Regina Pessoa/Por./2005/08′)
* « How to Kiss » (Bill Plympton/USA/1988/06’)
* « La Course à l’Abîme » (Georges Schwizgebel/Sui./1992/05’)
* « Love and Theft » (Andreas Hykade/All./2010/07’) * « Rubicon » (Gil Alkabet/All./1997/07’)
Soulignons le succès d’ « Anima », qui, pour sa 40è édition a reçu… 1.350 courts-métrages, issus de 80 pays. Parmi eux, 169 ont été sélectionnés. Incluant les longs-métrages, 249 films sont au programme, représentant 150 heures à visionner,… en ligne. Pour les films en compétition, quatre Jurys sont prévus, alors que les étudiants d’écoles supérieures de Cinéma présenteront une sélection de 24 capsules, chacune accompagnant différentes séances. Par ailleurs, pouvant être captées dans le monde entier, 15 rencontres professionnelles sont programmées en direct, les films, quant à eux, ne pouvant être vus que sur le territoire belge.
Vu cette formule « en ligne », le traditionnel programme-papier n’est pas édité, le programmation complète étant disponible sur le site web : http://www.animafestival.be/fr.
09 longs-métrages programmés, hors « Focus Corée du Sud », dont 03 nous venant du Japon, un pays particulièrement renommé au niveau de l’animation (HC = hors compétition internationale) :
*** « 7 Days War » (Yuuta Murano/Japon/2019/88’/recommandé à partir de 12 ans)-
Synopsis : « La veille des vacances d’été, Mamoru découvre que sa voisine Aya, dont il est secrètement amoureux, va déménager. Il lui propose de fuguer une semaine pour fêter ses 17 ans. Ils se cachent dans une usine désaffectée où ils sont rejoints par leurs amis. Ils découvrent bientôt qu’ils ne sont pas seuls à se cacher là : un jeune réfugié thaïlandais tente d’échapper à la police en attendant de retrouver ses parents. La joyeuse escapade prévue par Mamoru se transforme alors en guerre de 7 jours pour sauver leur protégé… »
HC*** « Akira » (Katsuhiro Ôtomo/Japon/1988/124’/à partir de 16 ans)
Synopsis : « En juillet 1988, une mystérieuse explosion détruit Tokyo, déclenchant la troisième guerre mondiale. 31 ans plus tard, en 2019, Néo Tokyo, la mégalopole construite sur la baie de Tokyo a retrouvé sa prospérité d’antan et se prépare à l’évènement majeur des Jeux olympiques de 2020. Dans l’ombre, les choses sont moins réjouissantes, le chômage augmente et les actions des dissidents se multiplient, les citadins cherchent leur salut dans les cultes religieux et les drogues. Les plus jeunes se réunissent en gang rebelles et se défient dans d’interminables courses de motos a travers la mégalopole… »
*** « Josep » (« Aurel » {Aurélien Froment}/Fra.-Esp.-Bel./2019/71’/avec la voix de Sergi Lopez/à partir de 16 ans/film sélectionné pour le « Festival de Cannes » 2020/« Prix du meilleur Réalisateur » 2019, au « Festival Seminci », à Valladolid/« Prix Louis Delluc du meilleur premier Film » 2020/« Prix à la Diffusion » 2019, de la « Fondation Gan pour le Cinéma », au « Festival international du Film d’Animation d’Annecy »)/deux « Prix Lumières de la Presse étrangère » 2021 : « de la meilleure Musique » {pour Silvia Pérez Cruz} et « du meilleur Film d’Animation »
Synopsis : « Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception… »
Critiques de la Presse :
– pour « La Voix du Nord », par Christophe Caron : « Aurel signe un magnifique et poignant film d’animation évoquant le destin de Josep Bartolí, dessinateur catalan ayant fui le régime de Franco en 1939 et qui s’est retrouvé dans d’immondes camps de la honte, en France. »
– pour « Sud Ouest », par Sophie Avon : « Le film est splendide, non seulement parce qu’il prend le parti de la complexité jusque dans le trait, à la fois esquissé et ardent, mais aussi car il ressuscite une époque par le truchement d’une rencontre: celle d’un gamin d’aujourd’hui avec son grand-père. »
– pour « Télérama », par Guillemette Odicino : « De ce ‘Josep’, recommandé à tous les publics, beaucoup d’images resteront gravées, mais on en retient une en particulier : deux amis à la vie à la mort repeignant, en compagnie de Frida Kahlo, la façade d’une hacienda avec des couleurs éclatantes. Insolentes comme l’espoir. »
– pour « Le Nouvel Observateur », par François Forestier : « Ce biopic inspiré d’événements authentiques est poignant, et la colère devant le traitement indigne que la République française a fait subir aux réfugiés n’est pas éteinte. Le crayon est une arme à tuer les fascistes, le film le démontre avec éclat. »
– pour « Le Parisien », par La Rédaction : « ‘Aurel’ illustre ce récit de dessins magnifiques qui s’animent ou se figent et superpose même parfois une scène et le dessin qu’en fait ‘Josep’, son héros. Il signe ainsi un film émouvant, mais aussi une ode à la puissance du dessin. »
*** « Kill it and leave this Town » (Mariusz Wilczynski/Pol./2020/87’/à partir de 16 ans/film lauréat d’une « Mention du Jury », au « Festival international du Film d’Animation d’Annecy »)
Synopsis : « Sorte de fresque psychanalytique sur certains événements traumatiques ou marquants de la vie de Mariusz Wilczynski. On l’y voit se rapprocher d’une femme qui ne pense plus pouvoir être aimée pour une déchirante scène de danse où la femme rapetisse jusqu’à avoir la taille d’une enfant sur les genoux de Mariusz, l’alter ego du réalisateur… »
*** « My favorite War » (Ilze Burkovska Jacobsen/Nor.-Let./documentaire/2021/82’/film lauréat, en 2020, du « Prix du Jury Contrechamp », au « Festival international du Film d’Animation d’Annecy »)
Synopsis : « C’est l’histoire personnelle de la réalisatrice, Ilze Burkovska Jacobsen, qui a grandi dans la Lettonie de la guerre froide, en URSS. C’est une histoire de passage à l’âge adulte, une échappatoire personnelle au lavage de cerveau du puissant régime autoritaire. Un film anti-guerre, mettant l’accent sur l’importance de la liberté individuelle comme droit fondamental d’une société démocratique. »
*** « The Nose or the Conspiracy of Mavericks » (Andrey Khrzhanovsky/Russie/2020/89’/à partir de 16 ans/film lauréat, en 2020, du « Prix du Jury » au « Festival international du Film d’Animation d’Annecy »)
Synopsis : « Pendant la première moitié du XXe siècle, Staline fit régner la terreur en Russie. Le film décrit cela en combinant des paysages, des biographies et des chefs-d’oeuvres de peintres, de compositeurs et d’écrivains russes qui faisaient figure, durant cette période de totalitarisme, d’artistes d’avant-garde… »
Critique de « Little Big Animation » : « L’art est à la politique ce que le nez est au visage. Indispensable, incontournable et révélateur de sens. Sous couvert de présenter et d’adapter à l’écran animé l’opéra soviétique de Dmitri Chostakovitch intitulé 'The Nose', Andrey Khrzhanovsky et Yury Arabov nous livrent en réalité un scénario complexe, marathonien sur la lutte de la culture d’avant-garde russe en plein totalitarisme. »
*** « Top 3 » (Sofie Edvardsson/Suè./2019/44’/ partir de 12 ans)
Synopsis : « Dans cette comédie romantique suédoise à la fois drôle et douce-amère, Anton, adepte des listes et très attaché à ses racines, tombe amoureux de David, beau mec branché fan d’escapades. Leur amour est riche et sincère mais Anton réalise peu à peu que ses rêves dans la vie pourraient bien être en opposition avec ceux de David. Un film court mais dense, tendre et au propos universel… »
HC*** « Lupin III : The First »(Takashi Yamazaki/Japon/2019/93’/àpartir de 12 ans)
Synopsis : « Le cultissime ‘gentleman cambrioleur’ ‘Lupin III’ s’associe à la jeune Laëtitia pour faire main basse sur le journal de Bresson, un trésor que même Arsène Lupin n’a jamais réussi à dérober. Alors que ‘Lupin III’ et ses compagnons se démènent pour dénouer les secrets du fameux journal, ils doivent faire face à une sombre cabale poursuivant d’horribles desseins. Entre pièges mortels, escapades aériennes et abracadabrantes évasions, ‘Lupin III ‘ et sa bande de casse-cou rivalisent d’esprit et d’audace… »
HC*** « Up We Soar » (Yang Ma/Canada/documentaire/2020/50’/à partir de 16 ans/en chinois)
Synopsis : « Episode méconnu de l’histoire contemporaine chinoise, vu sous l’angle de la tragédie personnelle de la réalisatrice. La jeune Fuyao mène une vie heureuse avec sa famille jusqu’à ce que leur appartenance religieuse soit déclarée interdite. Ses parents sont tous deux condamnés à de longues peines de prison… »
Courts-Métrages Jeune Public en compétition internationale :
– 09 courts recommandés à partir de 06 ans (répartis en 2 séances) :
* « Alaska » (Oxana Kuvaldina/Rus./2020/07’)
* « Inkt » (Joost Van Den Bosch & Erik Verkerk/P.B./2020/02’)
* « Le Tigre qui s’invita pour le Thé » (Robin Shaw/U.K./2019/24’)
* « Lupin » (Hélène Ducrocq/Fra./2020/11’)
* « Parapluies » (José Prats & Alvaro Roblès/Fra.-Esp./2020/12’)
* « Runmania » (Daria Stolbetsova/Rus./2019/05’)
* « Vanille » (Guillaume Lorin/Fra.-Sui./2020/29’)
* « Vuela » (Carlos Gómez-Mira Sagrado/Esp./2020/15’)
* « Whatevertree » (Isaac King/Can./2020/11′)
– 10 courts recommandés à partir de 04 ans (séance unique) :
* « Étoile brillante » (Leno Miao & Mercedes Marro/Esp.-Chine/2019/07’)
* « Forêt - Tom Rosenthal » (Katy Wang/U.K./2018/03’)
* « Jumeaux feuillus » (Emmanuel Ollivier/Fra./2020/04’)
* « Kiki la Plume » (Nicolas Bianco-Levrin & Julie Rembauville/Fra./2020/06′)
* « La Sorcière et le Bébé » (Evgenia Golubeva/Rus./2020/04’)
* « Le petit Oiseau et les Abeilles » (Lena Von Döhren/Sui./2020/04’)
* « L’Étoile étincelante » (Anna Kuzina/Rus./2020/04’)
* « L’Homme qui était un Phare » (Matt Walton/Canada/2020/04’)
* « Un Lynx dans la Ville » (Nina Bisiarina/Fra./2019/07’)
* « Vaisseau colossal » (Nijin Nazeem & Suresh Eriyat/Inde/2019/01’)
En compétition, également, notons la sélection de 50 courts-métrages pour adultes, coproduits par 21 pays de 3 continents, répartis dans six séances « Best of Shorts », incluant deux séances réservées aux 20 films d’étudiants en écoles supérieures de cinéma.
Ne pouvant se dérouler à « Flagey », nous pourrons, également, vivre « La Nuit animée », le samedi 13 février, à 19h, via la page « Facebook » d’ « Anima », présentant 36 courts-métrages internationaux, répartis en deux séries.
Les courts-métrages belges ne sont pas oubliés, avec 19 films répartis en deux séances « C’est du Belge », l’une étant réservée aux étudiants.
Par ailleurs, de nombreux courts-métrages sont programmés hors compétition, répartis en deux séances nationales et trois internationales (une séance de 11 documentaires, une autre de 12 clips musicaux, sans oublier une 3è, forte de 12 courts, consacréé à la Saint-Valentin.
Parmi les courts-métrages hors compétition, notons la présence de l’excellent « La Baleine et l’Escargot » (Max Lang & Daniel Snaddon/U.K.-Tch.-Sui./2019/27′), qui remporta, en 2020, le « Prix de l’Animation TV » de « Filem’On », le« Festival international pour Jeune Public », de Bruxelles, organisé, lui aussi, en version virtuelle, le réalisateur britannique Max Lang ayant vu leur autre court-métrage « Le Gruffalo » (U.K.-All./2009/ 45′), nommé, en 2011, pour l’ « Oscar du Meilleur Court-Métrage d’Animation ».
Synopsis : « Un petit escargot fait un grand voyage en se promenant sur la queue d’un grand rorqual à bosse. D’après le livre d’images de Julia Donaldson, illustré par Axel Scheffler… »
Durant la présente édition d’ « Anima », soulignons la programmation de deux « Focus » de qualité, consacrés, l’un à la Corée du Sud, en collaboration avec le « Centre Culturel Coréen », de Bruxelles, et l’autre aux Balkans.
Enfin, fort attendu par les professionnels, « Futuranima » sera bien au programme de ce 40è « Anima », en ligne, via la page « Facebook » du Festival :
* Rendez-vous, pour une « masterclass en stop motion », avec Stéphane Aubier et Vincent Patar, « Magritte du meilleur Court-Métrage d’Animation », en 2020, avec « La Foire agricole » (Bel./2019/26′), « Magritte du meilleur Court-Métrage », en 2015, avec « Panique au Village : la Bûche de Noël » (Bel./2013/ 26′), sans oublier les trois « Magritte » remportés par nos deux cinéastes, pour « Ernest et Célestine » (avec Benjamin Renner à la réalisation /Bel.-Fra.Lux./2012/80’/film lauréat, en 2013, du « César du meilleur Film d’Animation », ainsi que de différents Prix, obtenus jusqu’à Dubaï, au Québec et à Seattle).
A notre attention, pour « Anima », leur masterclass en stop motion, sera enregistrée dans leur studio, dans les coulisses de leur dernier épisode de « Panique au Village » : « Les Grands Vacances ».
* Revenons à « Ernest et Célestine », dont le scénariste, Xavier Vairé, sera également présent chez nous, pour nous offrir une « masterclass » en écriture de scénarios. Questions-réponses sur @festivalanima, le mercredi 17 février, à 14h.
* Différents cinéastes belges, ou travaillant et vivant en Belgique, nous présenteront leurs derniers courts et longs-métrages, leurs travaux en cours, leur processus de création, leurs sources d’inspiration, ainsi que leur parcours dans le monde du film d’animation. Questions-réponses sur @festivalanima, le vendredi 19 février, à 17h.
* Présentation des studios belges, au travers de leurs projets les plus récents, ainsi que par les possibilités d’emploi dans le secteur. A découvrir via @festivalanima.
*« Industry Day », le lundi 15 février, dès 10h, sur « Zoom » : discussions entre professionnels, autour du télétravail, de la réorganisation des équipes en temps de pandémie et sur la sobriété numérique, nouvelle tendance pour travailler de manière plus écologique et responsable. Démonstration de jeux vidéo.
* « Student Day », le mardi 16 février, dès 10h, sur « Zoom » : présentation d’une panoplie d’outils, partages d’expériences professionnelles, explications sur les différents contrats audiovisuels et droits d’auteurs, ainsi que sur les différentes possibilités de formations en ligne et de création de réseaux.
* « Multimedia Day », le jeudi 18 février, dès 10h, sur « Zoom » : explications sur l’utilisation du logiciel « Unreal », pour les jeux vidéo et le Cinéma d’animation, par un pannel d’experts. Réseau « Alice », pour la coproduction européenne entre régions et projet transmédia pour enfants : « Dino Games ».
Privés de la traditionnelle ambiance conviviale de « Flagey », à nous de vivre intensément, dans nos foyers, cette 40è édition d’ « Anima ».
Prix à l’unité : 5€, pour chaque séance (un long-métrage ou une série de courts-métrages) / 3€, pour chaque court-métrage à partir de 10′ / 1€, pour chaque court-métrage de moins de 10′. Prix du « Pass all in » (tous les films et « Futuranima ») : 30€ (accès 24h/24, du vendredi 12 février, à 17h, jusqu’au dimanche 21 février, à 23h59, exclusivement en Belgique, sur maximum 2 appareils). Prix du « Pass Films » : 18€ (15€, jusqu’au jeudi 11 février inclus/code prévente : ANIMA2021/même possibilités que ci-dessus, mais pas d’accès à « Futuranima »). Prix du « Pas Futuranima » : 15€ (accessibilité dans le monde entier/vidéos sur la plateforme et invitations personnelles aux « lives », sur « Zoom » : ). « Pass séciaux » : dipsonibles pour les programmes « Kids », « Nuit animée », « Focus Corée » et « Best of Shorts ». Infos : online@animafestival.info. Site web : http://www.animaestival.be.
Yves Calbert.