2è "Fête du Court Metrage", jusqu'au 21 Mars
« L’abus de Cinéma belge est très bon pour la Santé. A consommer sans modération » !
Particulièrement apprécié à l’occasion de la 48è « Cérémonie des César », en 2023, le Cinéma belge mérite, assurément, d’être mieux connu des amateurs belges de Cinéma, non seulement pour ses longs métrages, mais aussi pour ses courts métrages, le format court constituant l’apprentissage obligé des futurs réalisateurs de longs métrages de fiction, documentaires ou d’animation.
Aussi, le « Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel » de la Fédération Wallonie-Bruxelles nous invite à sa « Fête du Court Métrage », du mercredi 15 jusqu’au mardi 21 mars, la « Soirée d’Ouverture » s’étant déroulée ce dernier mardi 15 mars, au « Cinéma Galeries », à Bruxelles.
« J’ai l’impression que les temps changent et les demandes de contenus aussi. En fait, avec l’avènement des contenus
visibles un peu partout, sur les réseaux notamment, j’ai l’impression qu’on voit une renaissance des formats courts,
mais qui ont pris d’autres aspects. Je crois que le court métrage a plus que jamais sa place dans nos imaginaires, il permet de découvrir des univers si singuliers, d’en voir plusieurs à la suite et de voyager à plein d’endroits différents en peu de temps. Cette ‘Fête du Court Métrage’ permet aussi au grand public de découvrir de jeunes réalisateurs ou des cinéastes plus confirmés, issus de Belgique, qui foisonne de talents archi-différents. »
« Le court métrage peut prendre plein de formes, il représente un terrain d’expérimentation fou et sans limite. Sans contrainte de durée, de format, parce que plus affranchi d’une rentabilité, il est le lieu où les cinéastes inventent, testent, créent. On a donc l’occasion d’y voir l’émergence de metteurs en scène dont ce sont les premiers projets, mais aussi des réalisateurs plus chevronnés qui y retournent, justement, pour avoir moins de contraintes le temps d’un film. Le court métrage, pour moi, c’est un geste plus libre« , écrit la marraine de la seconde édition de la « Fête du Court Métrage », Bérangère Mc Neese (°Bruxelles/1989), actrice et réalisatrice belgo-américaine, lauréate de différents Prix, dont, en 2020, le « Magritte du meilleur Court Métrage », pour « Matriochkas » (Bel./2019/24′).
Ce même film obtint, en 2019, en « Compétition nationale », le « Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles », le « Prix de La Trois » et le « Prix d’Interprétation féminine » (pour Héloïse Volle). au « BSFF » (« Brussels Short Film Festival ») , dont la 26è édition se déroulera du mercredi 26 avril jusqu’au samedi 06 mai, à Bruxelles (« Galeries » & « Mont des Arts ») et à Ixelles (« Flagey » & « Vendôme »). Site web : https://bsff.be/.
Pour « Les Corps purs » (Bel./2017/31′), avec Guillaume De Ginestel, comme co-réalisateur, Bérangère Mc Neese reçut, en 2017, le « Prix de la RTBF » et le « Prix Arte », au « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »), à Namur, ainsi que, en 2018, le « Prix de la Critique de l’UCC & de l’UPCB », au « Festival International du Film policier », à Liège.
Quant à son court « Le Sommeil des Amazones » (Bel./2015/25′), il obtint, en 2015, deux « Prix de la Critique », au « BSFF » et au « FFEB » (« Festival du Film européen de Bruxelles »).
Deux de ses courts – « Les Corps purs » & « Matriochkas » – sont projetés en salles et disponibles en « streaming », de même que deux films dans lesquels, Bérangère Mc Neese est l’une des actrices : « Air comprimé » (Antoine Giorgini/ Fra.-Bel./2018/23’03) & « Binaud et Claude » (Mélanie Laleu/Bel./2022/18′), ce dernier, tourné dans le Borinage, figurant au programme de l’une des trois séances de courts métrages belges du « LIFF » (« Love International Film Festival »), à Mons.
De son côté, la ministre régionale des Médias et de la Culture, Bénédicte Linard, écrit : « La ‘‘Fête du Court Métrage’ permet chaque année de mettre un coup de projecteur sur ce format qui fait pleinement partie de l’ADN de notre création cinématographique en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle offre au grand public la possibilité de découvrir la richesse et la variété de nos créations, aux quatre coins de la Wallonie et de Bruxelles, mais aussi en télévision et en streaming. Plus que jamais, le court métrage offre des espaces d’écriture, de réalisation et de production plus libres, plus diversifiés que des formats plus longs, je vous invite à les découvrir. »
Près de 30 séances, au total, se dérouleront à Ath (« L’Ecran » ), Bruxelles (« Aventure », « Galeries », « L’Echapée » , « Lieu d’Hébergement DoucheFLUX » &« Palace »), Charleroi (« C. Prod. Artists » &« Quai 10 »), Enghien (« Centre cullturel »), Hoton (« Plaza »), Ixelles (« Atelier d’Acting », « Flagey » &« Point Culture ULB »), Leuze-en-Hainaut (« Ciné Jean Novelty »), Liège (« Churchill », « Le Cercle du Laveu » & « Social Club « Chez André » Louvain-la-Neuve (« Ciné 4 »), Malmédy (« Bibliothèque Wamaby » &« Home Saint-Vincent de Paul »), Nivelles (« Ciné 4 »), Quiévrain (Hôtel de Ville), Schaerbeek (« Haute Ecole ISFSC » & « Les Planches »), Seraing (« Form ‘Anim »), Uccle (« Le Phare ») & Verviers (« J.O.C. »).
Pour obtenir le programme complet, avec les lieux et horaires de projection, rendez-vous sur le site web : https://feteducourt.be/en-salles.
Afin de (re)découvrir les courts en streaming, consultons le site web : https://feteducourt.be/en-streaming.
Non content d’être, notamment, programmés dans de petites salles locales, différents courts métrages sont disponibles en « streaming ». Afin de (re)découvrir les courts en « streaming », consultons le site web : https://feteducourt.be/en-streaming.
Notons que les séances en « streaming » sont gratuites, nous offrant, chaque jour, 7 programmes de courts métrages, autour de la comédie, ceux de la veille restant disponibles, en rattrapages, le lendemain.
Parmi les courts sélectionnés, notons le film lauréat, en 2022, du « Magritte du meilleur Court Métrage de fiction » : « Sprötch » (Bel./2021/21′), du réalisateur belge Xavier Seron, qui remporta ce même Prix, en 2016, pour « L’Ours noir » (co-réalisé avec Méril Fortunat-Rossi/Bel./2015/15′), son long métrage « Je me tue à le dire » (Bel./2015/90′) ayant obtenu, entre autres, en 2017, le « Magritte du meilleur Scénario original ou Adaptation », en 2016, le « Prix Cinevox du meilleur Film belge francophone », au « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »), à Namur, ainsi que le « Grand Prix du Jury New Voices/New Visions », au « Palm Springs International Film Festival ».
Par ailleurs, les seniors se rappelleront du « bon vieux temps », une époque qui nous permettait de découvrir un court avant le long métrage.
Ainsi, de ce mercredi 15 jusqu’au mardi 21 mars, au « Caméo », à Namur, nous pouvons voir, avant la projection d’ « Ailleurs si j’y suis » (François Pirot/Bel.-Lux.-Sui./2021/103’/avec Bérangère McNeese & Jérémie Renier), un court métrage de Cédric Guénard et Jean-Philippe Thiriart, « Comme ça, tu sais » (Bel./ 2021/02′), un court qui fut sélectionné, en 2022, pour trois Festivals en Inde, à Goa, Kerala et Pune ; ayant été projeté au « Grand Rex », à Paris, à l’occasion du 12è « Nikon Film Festival » ; à la « First-Time Filmmaker Session », aux « Pinewood Studios », à Londres ; sans oublier, au sein de la section « Balance ton Short ! », du 12è « Tournai Ramdam Festival, le Festival du Film qui dérange ».
Synopsis : « Une belle chambre d’hôtel. Parfait pour une évasion à deux. Elle a une nouvelle importante à lui annoncer. Il veut, il doit alors, à son tour, lui dire quelque chose de capital … »
A noter que « Comme ça, tu sais » (‘Now You Know’, en version anglaise) a obtenu, en 2021, le « Prix du Public ‘Fais ton Court’ « , au « TEFF » (« The Extraordinary Film Festival »), à Namur, ainsi qu’en 2022, le « Bronze Award », dans la catégorie « Meilleur Court-Métrage promouvant l’Inclusion », aux « One Earth Awards », en Inde.
L’un des deux réalisateurs, Jean-Philippe Thiriart, nous a confié : « En 2021, nous avons découvert le concours ‘Fais ton court !’, lancé par le 6è ‘The Extraordinary Film Festival’ (‘TEFF’), festival international de films sur la thématique du handicap et de la différence organisé, tous les deux ans, à Namur, par l’asbl ‘Extra & Ordinary People’ (‘EOP’). »
« Réalisé dans ce cadre, notre film devait être tourné avec un smartphone, une tablette ou une mini caméra portable. Nous avons choisi de travailler avec un téléphone portable : un ‘iPhone 12 Pro Max’. En outre, lors du tournage, nous avons utilisé l’application ‘FiLMiC Pro’. »
Notons que le chef opérateur, Jean-François Metz, occupait la même fonction à l’occasion du tournage de « Le Cri du Homard » (Nicolas Guiot/Fra.-Bel./2012/30’/film lauréat, en 2013, des « César » & « Magritte du Meilleur Court Métrage »
Par ailleurs, deux des interprètes de ce court, furent nommés, en 2023, aux « Magrittes du Cinéma », Elsa Houben & Pierre Olivier, respectivement comme « meilleur espoir féminin » & « meilleur espoir masculin ».
Avis de Charles Declercq (« Union de la Critique de Cinéma »), pour « Cinécure » : « Les réalisateurs ont fait fort avec ‘Comme ça, tu sais’, car ce film dure exactement 2 minutes et dit, exprime de nombreuses choses durant son déroulement avec des dialogues affutés au couteau, sans en faire trop et sans trop en dire, ce qui contraint aussi le critique à n’en rien dire de trop, au risque de ‘spoiler’ ce qui fait tout l’intérêt, la force et la puissance du film. Ajoutons que la musique, composée par Clément Grumberg (ingénieur du son, monteur son, mixeur et compositeur de la bande son) pour ce film, ajoute une dimension supplémentaire, en aidant à passer du rêve éveillé au potentiel cauchemar. »
Pour connaître les jours et heures de programmation de « Comme ça, tu sais », rendons-nous sur le site web : https://www.grignoux.be/, en découvrant les séances d’« Ailleurs si j’y suis », qui suivra la projection du court métrage. Soulignons qu’il convient de ne pas arriver en retard, vu que « Comme ça, tu sais » est un petit bijoux cinématographique de seulement … 2 minutes.
A noter que la « Cinetek » et, à l’occasion de son 40è anniversaire, l’ « Agence du Court Metrage » nous proposent de (re)découvrir dix « Trésors cachés », dont un film du réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard (1930-2022) : « Tous les Garçons s’appellent Patrick » (Fra./1959/21’/avec Jean-Claude Brialy {1933-2007}).
Lien pour accéder à ces dix « Trésors cachés » (Prix de location pour chaque film : 0€99) : https://mail.google.com/mail/u/1/#inbox/WhctKKXwqkGFknBFZQJMfxXMdQpvpQPZ...
Signalons que l’affiche de la 2è « Fête du Court » provient du court métrage « Pina » (Jérémy Depuydt & Giuseppe Accardo/Fra.-Bel./2022/23’44/film lauréat, en 2023, du « Grand Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles » & du « Prix de la Trois », à « Anima », le « Festival international du film d’animation de Bruxelles »)
Site web : http://www.feteducourt.be.
Yves Calbert.