11è Festival international Jeune Public "Turbulences", à Namur, du 24 Novembre au 08 Décembre
« Turbulences », le Festival international Jeune Public, nous revient, à Namur – du mercredi 24 novembre jusqu’au mercredi 08 décembre -, pour sa 11è édition, avec des troupes nous venant de France, d’Italie, du Maroc, de Suisse et de nos trois Régions belges, cette triennale étant organisée, pour la 9è fois, par « Ékla » (le portail de la culture, en Fédération Wallonie-Bruxelles {FWB}) et le « Centre culturel/Théâtre Royal de Namur ».
Cette « agitation artistique, audacieuse et heureuse », nous est fort bien présentée de la plume de © Dominique A. : « Nous nous sommes retrouvés à l’étroit, enfermés, apeurés, esseulés, surveillés… Volons à présent ! Retrouvons le mouvement, les vibrations, le plaisir d’être ensemble …«
« Envolons-nous à dos des Turbulences, ce festival qui nous secoue, enfants, ados, adultes, qui nous ouvre tout grand les yeux et les ailes, nous remplit d’émotions, de sensations et de questions.«
« Volons haut pour rire de tout, pour vivre debout, pour nous accorder, pour nous écouter et pour savourer l’aventure. Avec la résilience comme gouvernail.«
« Sortons-en remplumés, parés du magnifique ‘courage des oiseaux / qui chantent dans le vent glacé‘. »
Parmi les nombreux spectacles, relevons, recommandé dès 8 ans, *** « Promise Me » (70′), de la compagnie gantoise « Kabinet K », une chorégraphie signée Joke Laureyns & Kwint Manshoven, programmée au « Théâtre Royal », le mercredi 01 décembre, à 19h
Synopsis : « Un spectacle sous le signe de la bravoure, du culot et de l’abandon sans retenue. Insatiablement physique et impétueux, au vocabulaire gestuel s’articulant autour de concepts tels que balancer, rebondir et basculer, avec des corps en quête d’extrêmes tensions inverses. Il s’agit de remettre en cause les certitudes. S’engager dans une multitude de confrontations. Balayer l’indifférence. Accueillir à bras ouverts les forces explosives que l’existence porte en elle. Aspirer à tout ce qui nous dépasse. Témoigner des cicatrices et des récits qu’ils tracent sur notre peau. Thomas Devos se charge de la musique qui sera jouée en live. Il met les danseurs au défi d’abandonner leurs peurs et de se jeter dans l’arène, poussés par la pure pulsion de vivre. »
Pour les plus petits, de 04 à 18 mois, une approche chorégraphique immersive et sensorielle, *** « BaBYSSES » (45′), leur sera proposée, aux « Abattoirs de Bomel », le dimanche 28 novembre, à 10h et à 15h.
Descriptif : « Au cœur d’une installation sonore et textile réalisée avec des fils crochetés, on assiste à l’apparition d’un monde vivant, celui des fonds marins et des abysses. Les matières et le corps de la danseuse vivent, vibrent, respirent, fluctuent ensemble. Petit à petit, elle entre en contact avec le public et invite les tout-petits et leurs parents à habiter et à explorer cet espace ainsi qu’à y interagir. Tout est à portée de la main des bébés… Baignés dans ce monde, leurs sens sont mis à l’honneur. »
En ce même lieu, nous pourrons voir un cirque d’objets poétique et musical, recommandée dès 06 ans – *** « De l’autre Côté » (50′) – sera présenté par la compagnie « La Bête à Plumes », le samedi 27 novembre, à 14h et 16h.
Descriptif : « Une artiste peine devant une toile blanche. À la recherche d’inspiration, elle voyage aux confins de la création dans un tourbillon rythmé de formes et de couleurs où s’emmêlent littéralement ses pinceaux. Dans son esprit comme dans son atelier, le réel se confond, par magie, avec la fantaisie l’entraînant dans un stupéfiant ballet d’objets aux allures surréalistes. »
Joignant la marionnette à la danse et au théâtre, toujours aux « Abattoirs de Bomel », la troupe belge francophone « Transe-En-Danse », sous la conduite de Coline Billen, directrice artistique et pédagogique, danseuse et chorégraphe, nous présentera *** « Who we are ? » (90′), un spectacle sur la migration, recommandé dès 10 ans.
Descriptif : « À travers des marionnettes aux effigies de cinq jeunes artistes originaires d’Afrique subsaharienne et de Palestine, le fil de ce spectacle nous permet d’apprendre à les connaître, d’entendre une partie de leur histoire, de découvrir leur courage, leurs blessures, leurs rêves et leurs espoirs. Dans des textes, ils se racontent. Par la danse, ils parviennent à exprimer ce que les mots ne suffisent pas à dire concernant les difficultés qu’ils ont endurées dans leurs pays d’origine, sur la route et en Belgique. Ils se tiennent droits devant vous, avec beauté, générosité et dignité et nous invitent à imaginer une société plus juste, inclusive et solidaire. »
Le mercredi 24 novembre, à 14h30, ce sera le théâtre qui sera mis à l’honneur – en ses mêmes anciens abattoirs communaux (1946-1988), devenus lieu de culture, en 2014 -, avec *** « Sam et les ZwartVogels » (45′), recommandé dès 06 ans, présenté par l’asbl « Audrey Dero – Pudding ».
Descriptif : « Le spectacle raconte l’histoire de Sam, une petite fille ou un petit garçon – on ne sait pas vraiment -, qui part chercher de nouvelles ailes pour sa maman … Dans un univers visuel mêlant collages, corps et voix d’enfants, trois comédiennes-manipulatrices nous emmènent dans le voyage onirique de Sam. Une histoire sur la difficulté à accepter une nouvelle réalité, celle d’être malade. Sur ces petits riens qui restent quand on sent que tout s’effondre. Une histoire de résilience, de tristesse mais aussi de joie, de courage et d’espoir. »
A noter qu’un spectacle, recommandé dès 16 ans, du « Théâtre de la Berlue » – *** « Saule, Pieds nus dans les Aiguilles » (75′) – est programmé à Charleroi, à l’ « Éden » , le jeudi 25 novembre, à 20h.
Synopsis : « Saule est une adolescente. Et, comme tous les adolescents, elle cherche ses repères, ses limites, ses désirs. À la recherche d’un père qu’elle ne connaît pas, elle se cogne contre tout ce qui l’entoure : sa mère, ses peurs, les réalités de la vie … »
Appréciation : « Ce flou du rêve est confronté à la brutalité de la réalité. C’est un conte moderne, cruel et poétique, l’histoire d’une fêlure où l’humour côtoie l’étrangeté et la gravité. C’est la vie telle que Saule la perçoit, la vit, la sent. Et si ça gratte, ça pique, ça fait rire, ça brûle ou ça déchire, c’est parce que c’est important, essentiel, logique, à vif et à fleur de peau. C’est l’adolescence, la vraie ! »
Du mercredi 24 novembre jusqu’au mercredi 08 décembre, nous pourrons visiter une exposition, intitulée « En Oiseau », aux « Abattoirs de Bomel », à l’arrière de la gare ferroviaire de Namur, ou un atelier nous sera proposé par deux auteurs & illustrateurs Émile Jadoul & Catherine Pineur.
Soulignons, enfin, qu’outre une programmation scolaire, le Festival « Turbulences » prévoit divers rencontres, ateliers et événements pour les artistes, les professionnels de la petite enfance, les enseignants et les médiateurs culturels.
Programmation complète sur le site web : http://turbulences.be/spectacles/. Prix d’entrée, par spectacle : 9€ (7€, pour les détenteurs d’un pass du « Centre culturel » / 1€25, pour les « Art. 27 ». Obligations sanitaires : présenter son « Covid Save Ticket » et d’une pièce d’identité, porter un masque buccal, dès 10 ans.
Yves Calbert