Oiseaux

Oiseaux. Quelques petits poèmes sans autre relation que quelques noms d’oiseaux

Il est sur cette terre des motifs de chagrin
Au lieu de la fortune des troubles nous surviennent
Une grive s’installe au fond de mon jardin
La poète espérée n’est qu’une musicienne
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Connaissez-vous Tintin chez les Arumbayas
Avec le perroquet qui provoquait des ires
Ses victimes outragées ne l’apercevaient pas
On sait que les oiseaux se cachent pour tout dire
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Les empereurs romains observaient les présages
Dictés par un savant collège d’haruspices
Les entrailles d’oiseaux avaient deux avantages :
Écarter Visigoths ainsi que chaude-pisse.
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Bien sûr il valait mieux que Wagner fût Wagner
Goethe de son côté a bien tenu sa place
Manaudou nous est né non pour être colvert
Chère pour gastronomes mais pour nager la brasse
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Puisque s’en délectaient les oiseaux coprophages
Pour nourrir avant tout leurs petits en bas-âge
Qu’ainsi font passereaux avec les déjections
L’homme de Cro-Magnon n’a pas laissé d’étrons

René Dislaire © Houffalize, le 20 février 2018

Quelques tercets
Le flamant rose est un oiseau
Le Flamand roux pas
Mais rose et roux pètent
*
Le rossignol chante
Un chat noir le guette
Sur le pont aux ânes
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Pour exceller à faire cui-cui
Les cyanistes
Ont leurs groupies (1)
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Mésange aux yeux saphir
Promenade des Anges
Je vois mon rêve en bleu
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L'oiseau bleu c'est l'amour
Et mes cheveux sont blancs
Où donc est Constantine (2)
*
Paloma tient sa boutique
Au Dahlia Noir d’Amsterdam
Entre pigeons et mouettes

René Dislaire © Houffalize, le 20 février 2018

(1) Cyaniste : mésange bleue
(2) Allusion à une chanson tendre d’Eddie Constantine