Houffalize. Morte saison
Houffalize . Morte saison
Mon bourg natal
Est limité.
Au nord, au sud ,
Est limité
Par les Cheras
Par la Charmille.
Un cul de sac
Côté de l’est
À l’Ermitage.
Un défilé
Vers la vallée
Le Pont de bois.
Du fond du trou
Fond du cratère
Dépression
Dirait Souchon
Si peu jadis
Au temps des Sègnes
Hospitalier
On aperçoit
Levant les yeux
Où qu’on regarde
Panoramique
Une herse en cercle
Opacité
De noirs sapins
Main dans la main
Pouvoir des pointes
Privant Phébus
Tant de levers
Que de couchers.
Ça indispose
Tout est morose.
Quelle grisaille
Faut faire avec
Vaille que vaille.
Quelle grisaille
Quand il mort
Mort le soleil
On pense à toi
Nicoletta.
Seul dans ma chambre
Depuis novembre
Jusque fin mars
Pour point de vue
Un ciel plombé.
Et les nutons
De la vallée
Font le commerce
De luminettes.
René Dislaire © Houffalize, le 9 mars 2018
Présentation. Houffalize. Cinquante vers tétrasyllabiques pour couvrir la morne saison.
Le déficit d'ensoleillement fait vivre au ralenti, c’est ce qu’on appelle la dépression saisonnière.
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